Saint-Maur, églises et toponymes, cas douteux en syn-mor…

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Toponymie Saint-Maur en syn-

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PUI(T)S de savoir(s)…

à Saint-Maur

où tout sembla revoir

en syn-mor avec συν  μωρ-

ou tout semble art « voir »…

Article long bien documenté pour cours pris de cours…

Voir mes trois études d’inventaire précédant cette mise au point…

très Terre à terre, tellurique, géologique et agricole…

L’étude à réveiller les morts… ?

Oui, à les réincarner dans mon salon de l’agriculture française… avec

l’enjeu en jeux l’Ange,

Marie, France !

Ma toponymie en 2023 e(s)t suivante…

Saint-Maur, haïku préhistorique ?

Pour Saint-Maur sur Indre, comme pour d’autres Saint-Maur, on doit constater qu’il s’agit d’un lieu noir. Près de Châteauroux, sur la rive droite et nord de l’Indre, on peut constater qu’il s’agit d’un assemblage de grande sémantique (syn– : voir mon article sur Saint-Plantaire) de compost (voir mes articles sur les toponymes Folie, Folies), avec des limons sombres ferrugineux du Massif Central, des résidus de forges de l’Indre et de ses affluents en amont, associés à de la marne sombre, à une pente douce, à des ronciers, des mûriers dits Moriers, au fait d’en être noir (à la fin de l’été, ils sont normalement bien mûrs et saoulent à en perdre la tête), d’hydromel, la tête dans une tenaille (pince, étau, etc.), associés à de la viticulture de cépage noir, à des flammèches (mon étude d’inventaire, disponible dans mon article précédent, sur les toponymes de Saint-Maur dans l’Indre indique page 29, qu’il y avait un sanctuaire de Vénus et un columbarium romain au Colombier, aujourd’hui manoir fermier, dans le sens du vent, et un autre sur Déols : bonjour les barbecues, les crépitements, les étincelles volantes, la soupe de cannibales en fumigations… très Huns, voire Hindous, pour en exciter certains appétits orientaux), voire à des cendres, voire à descendre, voire à des marais et à des tourbières, à de l’eau morte (croyez-en la Fontaine de la Demoiselle et l’aqueduc romain, indiqués dans mon étude des toponymes de Saint-Maur dans l’Indre page 26), au fait de recourber, ou d’en avoir le nez camus, d’en être déprimé, émoussé, hébété, fou, sot, insensé, regroupé dans un corps d’infanterie, durement, cruellement, en bordure, en frange, pour quelques soins, quelques soucis, quelques sollicitudes (ce que je fais présentement généreusement), dans un temps défini, de s’en baigner, de s’en laver, de s’en parfumer, d’en pleurer, de s’en épancher, de s’en baptiser… Tout ce las sera expliqué dans la suite de cet article, sachant que « sin » et signe (souvent en encre de métaux lourds), comme l’attestent les mots ceint et seing, sont les mêmes maux que celui du cygne (s-ign- marque du pluriel qui sous-entend être suivie d’une brûlure ou d’une pourriture), cygne dont la viande est encore plus dure que celle du canard, cygne réservé au ROY seul, pour en porter couronne et aura, voire auréole (concept provenant historiquement des tyrannies orientales), pour mieux en scintiller de minéraux cumulés (Himalaya ? Massif Central ? Massif Alpin ?), appelés aujourd’hui bizarrement « terres rares ». C’est très spirituel…

((( .+. )))

Pour être faune éthiquement et phonétiquement préhistorique et faire entrer la Préhistoire, et l’après histoires… dans l’Histoire, science de toutes, on peut jouer avec les toponymes avec des jeux que j’ai inventés et dont mon étude-inventaire des noms de lieux de Saint-Maur dans l’Indre, datant de 2005, peut servir de table de jeux. J’ai aussi, sur ce blog des modes d’emploi, et des exemples multiples. Vous pouvez vous appuyer sur un ouvrage référentiel dédié que je construis en m’appuyant sur les toponymes de Saint-Hippolyte. Ces recherches et ces découvertes nous apprennent que les « révolutionnaires républicains », que les historiens ont identifiés comme des terroristes affairistes anglais syphilitiques en cheville et de mèche avec les Orléans et la variole, étaient vraiment très stupides de rebaptiser la commune de Saint-Maur sur Indre « Beaulieu », voire « Beaupré » (page 98). Il suffisait de l’orthographier en amas-zone : « sein(g) mort ».

Géomorphologiquement (forme du relief) et géologiquement, Saint-Maur sur Indre ressemble à une pelle (voir ci-dessous), voir à une chatte aux roux… s’abreuvant. La grande villa (Adriers ? à orthographier ?) découverte sur son petit sommet au Bois des Ormeaux, semble en être l’œil… Les Gaulois étaient au stade… entre ce Paradis (verger) et l’enfer des limons de l’Indre (d’anges heureux dangereux…). Quand on naît et qu’on est sédentaire, on finit par s’en apercevoir… à Perses voir… des nomades pillards incendiaires anthropophages n’en voient rien… En odeur de sainteté ?

Pour sa géologie et sa réalité, voyez plus bas…

là où les bêtes s’abreuvent…

A découvrir sur Géoportail !

L’orée -ille crétacé et le museau jurassique…

dans des limons marécageux plutôt sombres…

Oui, c’est ainsi : un haïku toponymique…

Soyez fier de votre panneau, panne haut, eaux, Ω, ω ! 

Oh ! Un travail de romain… Bel Air !

Sinon vous pouvez retrouver la vil(l)e Châteauroux,

sur un des modillons de l’église Notre-Dame de Françay (41) par chez moi…

 (https://patrimoine-rural.com/tradition-populaire-francay-41-et-les-7-peches-capitaux/)

très bien orienté… et qui prouve que mon pays était autrefois peuplé

de quelques savoirs f’aire… et de quelques pèlerinages,

même dive aire, d’hiver et divers.

La Guillotine est à sa place…

L’âge à Loups y… aussi

Alpha-bêtisé(e) ?

Un petit inventaire…

en Région Centre

avec la France ci-dessous

et le monde… ensuite en suite en suie te…

Le culte de Saint-Maur en Région Centre et aux environs

Carte Nicolas Huron

Une vérité géologique…

cumulative noire et sombre…

L’église Saint-Maur de Saint-Maur (ancien diocèse de Bourges ; Cher ; 18) est située à la limite sud du Bassin Parisien, tout près des contreforts du Massif Central de la région de la Marche. Elle est même située en limite des alluvions de la rivière du Portefeuille, sur des roches marines du Trias, c’est-à-dire entre des alluvions issues de roches du Massif Central, roches du socle avec des grés, et des roches plus claires, comme des sables et argiles kaoliniques (T7 sur la carte géologique sur Géoportail, à découvrir sur la notice du BRGM de Châteaumeillant 0595N.pdf). Cette clarté du plateau se voit sur les parcelles labourées. La commune semble avoir été un gisement d’argile à poteries dès le Néolithique, de plus « à Saint-Maur au lieu dit « Mazère » un mégalithe appelé la « Pierre Fade » comprenant une pierre horizontale, grande dalle en grès métamorphique (quartzite ou grès triasique ?) et plusieurs pierres verticales observées au XIXe siècle est peut-être une sépulture en dolmen » (Extrait de la notice géologique du BRGM). Ce qui est remarquable, c’est que le bourg se trouve à la limite nord d’une faille géologique montant sur le Massif Central, et, qu’en amont, on trouve Goutte Noire, aussi sur une faille coupant la rivière du Portefeuille. Les failles géologiques sont plus nombreuses et orthogonales en amont sur Saint-Saturnin (voir plus bas), qui évoque un culte chtonien, sombre, mystérieux. Le culte des mondes souterrains est aussi rappelé sur la commune de Saint-Saturnin par le lieu-dit du Bourdeau, qui fait notamment référence au dieu gaulois des sources chaudes ou boueuses. La limite rectiligne entre les deux communes de Saint-Maur et de Saint-Saturnin (syn-Saturn’in ; voir mes articles sur les toponymes très particuliers Saint-Saturnin) indique une subdivision d’une circonscription ancienne plus grande : Châteaumeillant. Il y a sur Châteaumeillant une carrière de roche sombre, la Carrière de Boischaut qui peut donner une idée de la différence de ton.

Une bonne raison d’en goutter pour percevoir la différence… là où l’angle cumule…

Est-ce pris ? Est-ce prix ? S prit ! Es-tu là ? Est tue las ? Hé, tu l’as…

Une référence à un culte chtonien Saint-Saturnin en « des monts » de Saint-Maur…

où par en aval, on pourrait peut-être même y entendre le dit -able…

« Âne, masseur à nœuds, ne vois-tu rien venir ? »

chez ces bavards sudistes… où ça tan(ne)…

((( et SAT ânes… )))

Vérifiable sur Géoportail !

Le Champ de Saint-Maur, près de Soudrain, à Sainte-Lunaise (ancien diocèse de Bourges ; Cher ; 18), est un champ entouré de bois correspondant anciennement à une clairière de source, actuellement asséchée, qui a laissé un mini vallon noir portant la trace sombre d’une sédimentation argilo-sableuse et limoneuse, anciennement rempli de compost pendant des siècles par les feuilles des bois alentours de la Forêt domaniale des Abbayes. Ce petit vallon est visible par les courbes de niveau des cartes IGN. Il se déversait dans la Vallée de Tréfou, dont le toponyme évoque des feuilles, la Folie, des hêtres, etc., pour se déverser ensuite sinueusement entre  les Maupertuis et les Mauvinaux, dans les Grandes Vallées entre les bois des Usages de la Roche (châtellenie), et les Communaux de Lapan (village). Ces petits vallons se déversaient autrefois dans le Cher, entre Lapan et Corquoy (découvrez aussi l’église Saint-Martin de Corquoy dont j’ai fait une étude d’inventaire). Cette petite trace noire, au sein du Champ de Saint-Maur, se compose d’alluvions récentes des roches voisines. Elle est située sur des limons des plateaux et surtout sur des calcaires lités du Jurassique qui produisent une argile sombre, en limite d’un terroir ferrugineux, argileux voire tourbeux, entre Serruelles et Corquoy, roches détritiques issues de l’érosion du Massif-Central (e5-7Fe sur la carte géologique de Châteauneuf-sur-Cher, à voir sur Géoportail avec la notice du BRGM 0546N.pdf). Le plus intéressant réside, en amont de ce petit vallon, vers Levet, dans la subsistance d’anciennes alluvions (FV sur la carte géologique), sur Soudrain où existe aussi un petit vallon associé, et sous le limon des plateaux en amont, qui semblent correspondre à un ancien cours de la rivière de Cher (se référer comparativement à l’ouest sur la vallée de l’Arnon) et dont la formation géologie est assez identique à celle de la Brenne : « De teinte rousse, elle a une stratification irrégulière de dépôt alluvial et est composée de sables, graviers ou galets emballés dans une matrice argileuse. Les sables, apparemment identiques à ceux du complexe détritique de Brenne, avec des graviers et des galets, sont constitués de quartz, mais aussi de chailles jurassiques, ainsi que d’éléments de roches éruptives : granite, gneiss … » (extrait de la notice du BRGM).

C’est donc vraiment un syn-mor… dont on voit la marque en Saint-Maur.


Des roches argilo-calcaires du Bassin Parisien et des roches éruptives du Massif Central

produisant un syn-mor conservé dans le culte de saint Maur,

(((pour vous en rendre un peu ceinte (sinte, synthe ?) Lune aise…)))

dont la congrégation a inventé la critique de documents.

Un curieux hasard pour ces eaux scintillantes…

en boisées Folie et Folies toponymiques

secouées aux ondes hertziennes

pour des petits trous…

minéralogiques Fe+

Vérifiable sur Géoportail !

L’église Saint-Maur de Saint-Maur sur Indre (ancien diocèse de Bourges ; Indre ; 36), est située sur la rive droite au bord nord de la rivière ayant donné son nom au département administratif p(h)arisien, dit « français », l’Indre, sur la pointe de la partie interne d’un méandre assez prononcé, à C prononcé. Le bourg se situe non loin de la préfecture de Châteauroux, au point d’en être devenu une banlieue dortoir. Le terroir général est placé sur du calcaire du Jurassique (J6-J7a sur la carte géologique de Châteauroux, à voir sur Géoportail avec la notice du BRGM 0544N.pdf) qui est un calcaire lité entrecoupé de bancs d’argile verte ou gris foncé d’une épaisseur allant de 10 à 40 mètres. Sur ce calcaire, nous trouvons au nord de Saint-Maur des loupes d’argiles sableuses glauconieuses ou ferrugineuses avec des grès, le tout datant du Crétacé (C2 sur la carte géologique), et nous trouvons au sud, des loupes de sables argileux grisâtres, composés de galets et de poudingues, roches qui recouvrent presque toute la surface à partir des Bois de Gireugne au sud de la zone commerciale de Châteauroux, Saint-Maur Cap Sud (e5-7S sur la carte géologique de Velles, à voir avec la notice du BRGM 0570N.pdf). Le plateau est parfois, notamment à l’est de Châteauroux, composé de roches comprenant des granulats ferrugineux (P? sur la carte géologique). Après le resserrement d’Ardentes, et une ligne assez droite, le lit majeur de la vallée de l’Indre forme un coude à 90° sur Déols, alias Bourg-Dieu, après la Vallée de Beaumont, et avant l’étranglement du Rochat, face à l’ancienne abbaye de Déols, pour entamer vers l’ouest une zone très méandreuse, pleine d’étangs et de bras d’eaux. C’est à se demander si Châteauroux, qui semble aussi un phrasé préhistorique de phonétique ancienne de faune éthique, dans lequel on perçoit Taurus en pierre et en géomorphologie, voire un chas tord, etc., dans ces méandres roulants, face au resserrement du gué de Saint-Christophe, ne s’appelait pas auparavant Chât’eaux-Roues, ou -Roulent, ou Château-Rû, avec comme racine « caste », « chaste », ou « oru » (à voir dans Le Grand Bailly : https://bailly.app/q=oru ; https://bailly.app/q=%C3%B4ru), en évoquant aussi le mot gaulois caxtos, esclave, servant, prisonnier, et que cela nous parlerait peut-être, entre autres souvenirs disparus, de châtaigniers, καστ-, ou de castors, κάστωρ, etc., et, s’il ne s’agit pas d’une appropriation par un certain Raoul le Large au Xe siècle (Rodulphus ou Radulphus, Rodolphe en latin, ou Raoul), avec les adaptations de prudents lettrés, face à ces brutes germaniques ou normandes, dans des temps un peu sombres, ledit Raoul orthographiable « rat-houle », mais à prononcer « roux », bref un peu ferrugineux, voire forestièrement toujours un peu automnale au sol en attente de compostage à Saint-Maur… Une seconde zone méandreuse est perceptible à partir de Niherne, Villedieu-sur-Indre, avec cependant moins d’étangs qu’au pourtour de Saint-Maur et qu’aux environs de Déols. La rivière de l’Indre, au milieu de ces eaux stagnantes, a été aménagée de très longue date, en deux ou trois bras pour en assainir le cours au profit des hommes (voir mon article sur l’origine divine du toponyme Diou sur la Théols, dont Déols, Bourg-Dieu, apparaît comme appartenant à la même famille toponymique). Les abords du coteau de l’Indre auprès du bourg de Saint-Maur sont composés notamment de dépôts cryoclastiques de versant (GP sur la carte géologique), éboulis dus aux grands froids, mais aussi à l’érosion mécanique des animaux. Voici ce qu’en dit la notice du BRGM à propos de ces conglomérats de pente : « GP Dépôts cryoclastiques de versant. A l’occasion de l’ouverture d’une tranchée, une coupe a pu être faite sur la feuille Levroux, à l’Est de cette localité. Perpendiculaire au ruisseau de Saint-Phalier, elle nous a permis d’observer sur les deux flancs de la vallée, un important dépôt de type groize (cailloux), de cailloutis calcaires anguleux dont la taille avoisine 1 centimètre. Une pellicule argileuse, brune les enrobe. L’épaisseur de ce dépôt croît vers le thalweg (fond de vallée). Dans le fond de la vallée, des alluvions à tendance tourbeuse recouvrent cette groize. De même à Saint-Maur, rive droite de l’Indre, les alluvions anciennes Fx les recouvrent. Ces dépôts cryoclastiques (Dépôt directement lié à une période glaciaire.) sont donc plus anciens que ces formations. » Les alluvions anciennes (FX sur la carte géologique) enserrent les alluvions récentes de la rivière (Fy-z sur la carte géologique). Ces alluvions anciennes, exploitées en carrière, présentent un sable argileux jaune, surtout présent en aval de Châteauroux. Ainsi Saint-Maur se présente comme une pente douce, avec une sorte de barbe, de pourtour plus sombre d’origine tourbeuse, avec un fond de vallée jaunâtre. Le terme « Saint » de Saint-Maur, peut ainsi être compris comme « ceint », ou comme « seing » portant au sens de oint, et la couleur noire de ces terres fertiles anciennes est souvent dénommée « Maure » en toponymie (Moret désigne une terre d’alluvions noires, comme à Morée en Loir-et-Cher, dans le Perche Vendômois, dont le terroir est un peu similaire à celui de Saint-Maur), qui appelle bien d’autres sens comme les mûriers (baies potentiellement poussiéreuses, noires et pleine d’alcool quand elles sont bien mures), le fait d’être émoussé, sot, fou, hébété, tout en évoquant l’écoulement, notamment au goutte à goutte, l’épanchement, l’huile parfumée (comme le castoréum, ou autre assaisonnement excrémentiel territorial), la frange, la bordure, le soin, le soucis, la fatigue, la dureté, la cruauté, le nez camus, plat, écrasé, le recourbement, le renfoncement, le creux, la pente, et donc la montée, etc., toutes notions à voir et à entendre dans la suite de cet article… Notons la présence d’anciens fours à chaux sur l’autre rive et le toponyme des Ferrandes auprès de Déols. Et n’oubliez pas d’en relire les suggestions induites et annotées du premier paragraphe de cet article.

Saint-Maur serait donc bien un syn-mor qui en a attiré un reliquaire

de saint Maur, abbé de l’abbaye bénédictine de Glanfeuil,

les bénédictins portant robe noire…

gardant la chaleur et pas que cela…

On en comprendrait mieux Ardentes en amont

et Châteauroux en phrasé phonétique de faune éthique préhistorique.

La géologie permet bien des choses, mais il n’y a pas que ça….

Le premier paragraphe ci-dessus de cet article

est bien suggestif des autres suggestions.

Vérifiable sur Géoportail !

L’église Saint-Maur de Saint-Maur-sur-le-Loir (ancien diocèse de Chartres ; Eure-et-Loir ; 28) est située sur un très vieux terroir néolithique attesté notamment par des mégalithes, les dolmens du Baignon. Ce terroir est donc lié à une industrie des poteries et de leurs fours de cuisson depuis l’installation de l’agriculture dans cette région. J’ai fait l’étude d’inventaire des noms de lieux de la commune voisine de Moléans qui est aussi un ancien site d’implantation de la culture d’éleveurs agriculteurs du Néolithique. Recouvertes en partie dans la plaine haute par des limons des plateaux (LP sur la carte géologique), les roches du coteau (e1-4 sur la carte géologique à découvrir sur Géoportail et sur la notice du BRGM de Châteaudun 0325N.pdf), se compose d’une « argile brune, à ocre rouillé, à passées charbonneuses ou ferrugineuses rouge sombre, contenant des silex colorés anguleux à émoussés. » Cette roche argileuse est composée de blocs de grès ladères et de poudingue, qui ont servi à l’établissement des mégalithes (voir mon étude d’inventaire de Moléans). Ces anciennes surfaces alluviales de la vallée du Loir, où sont encore présents quelques mégalithes, étaient probablement anciennement tourbeuses, tourbes disparues par exploitation humaine. Le pied de ce coteau de la vallée du Loir, où se trouve l’église Saint-Maur, est dans l’axe d’une petite descente formant petit vallon sans doute en partie formée par l’érosion mécanique des êtres humains et des animaux, et est en bord du Loir et en limite d’un conglomérat de colluvions glissées des plateaux et d’alluvions provenant anciennement de la rivière du Loir (FCy, Fx1, Fx2 sur la carte géologique). Il s’agit de limon à galets, de sables argileux, de granulats siliceux. L’érosion du Loir se déplaçant de siècle en siècle vers l’Est en entamant le plateau, ces alluvions anciennes ont été conservées préservées par le méandre d’amont. On ne trouve pas ces alluvions anciennes sur Moléans que j’ai étudié, mais on trouve la même configuration au hameau voisin, en amont, à environ 6 kilomètres, sur Saint-Maurice, qui a été orthographiquement et sémantiquement christianisé. Ce nom, Saint-Maurice, orthographié ainsi, est dû à l’ancienne église paroissiale de Bonneval (voir mon article sur les toponymes Saint-Maurice) qui doit son bourg et sa notoriété à son ancienne abbaye. Les toponymes Saint-Maurice sont totalement liés à ceux de Saint-Maur. On peut voir sur les cartes qu’une configuration géologique identique est présente en face de Saint-Maur et de la Touche dans la partie intérieure du méandre, et, sur la rive est du Loir, en aval de Mémillon, en face du Rouvre et du Gué Herbault, en amont d’Aulnaie, puis dans la partie intérieure d’un troisième méandre en amont entre l’Aulnaie et la Fosse aux Chefs, sur Saint-Christophe, dont le toponyme indique un gué. Après la confluence avec la Conie, à Écoublanc, cette configuration se rencontre au sud de Marboué, où se trouve la seule villa gallo-romaine de la région conservée à l’époque mérovingienne, et, où passe une très importante ancienne voie, notamment romaine, la N10. D’une façon générale, le cours du Loir, provenant du Perche, terroir gras et argileux d’élevage, butte sur le plateau beauceron, calcaire et céréalier, pour repartir vers l’Ouest, sur le Perche, sur Châteaudun, Vendôme (deux villes où le cours du Loir a été dédoublé pour pouvoir préserver un cours assaini, responsabilité humaine vis à vis des bêtes ; pour Châteaudun entre Saint-Jean, en bas, et Châteaudun, en haut ; c’est aussi le cas de Saint-Denis-les-Ponts ; voir mon étude du toponyme divin de Diou concernant aussi Déols dans l’Indre), puis, bien plus loin, sur Angers, via la Sarthe et le Maine.

Pourquoi tant de filtres en aval ? Une question de Bête ?

Spirituellement, Saint-Maur hisse !

Le Loir pue fortement la merde.

Ce n’est pas le Cher.

Entre bouseux et céréaliers… entre la viande et sa paille… entre le pain et le vin…

avec du levain ? du Leu vain ? Frontière antique et préhistorique

de faune éthique en phonétique de toutes les réflexions…

de la poutre ou de la paille dans l’-euil….

Vérifiable sur Géoportail !

Le patronage Saint-Maur de l’église de Moinville-la-Jeulin, dont le territoire se situe en limite d’une voie romaine, le Chemin de Saint-Mathurin, semble en rapport avec la source de la Voise, coulant sur le village de Voise et son église Saint-Vincent. On remarque le toponyme de Barbainville qui évoque une zone humide (voir mon article sur la Barbe aux Cannes) qui va sur les Saules, Santeuil et son église Saint-Georges-et-Saint-Gilles, Vallée de Breton, puis Saint-Léger-les-Aubées… La Fosse Ansou, dont la partie « sou » porte au même sens que US (voir les toponymes Saint-Maurice dans l’article suivant), semble aussi justifier ce choix toponymique, car les rivières ou ruisseaux sont rares dans cette plaine de Beauce que je connais bien.

On voit dans ce terroir, des anciens toponymes Chapelle

qui indiquent d’anciens abris pour des sources.

Vérifiable sur Géoportail !

Fontaine Saint-Maur, sur Auneau (ancien diocèse de Chartres ; Eure-et-Loir ; 28) est un toponyme qui indique une ancienne source, située auprès de l’église Saint-Rémy, dont le nom rappelle un ancien baptistère chrétien catholique romain. Cette source est collée dans l’angle de la sacristie, sous les assises du collatéral nord de l’édifice (photos ci-dessus, de source Wikipedia, extrait : « Elle passait alors pour guérir les paralytiques, les gouteux et les épileptiques qui s’y rendaient la veille de la Saint-Jean »). La fête de la saint Jean et son jour sont liés à la fête des feux de la saint Jean (voir les sacrifices humains druidiques dans le récit de la Guerre des Gaules de Jules César et des grands mannequins en osier brûlés avec des hommes en-dedans, procédé demandant de l’osier, sachant qu’en Beauce…). Ce pèlerinage est donc aussi associé à la Fontaine à Jean (ou Fontaine Jean), et à gens, en amont où a été trouvé un édifice lié à un habitat romain, villa ou sanctuaire. Cette fête de la saint Jean est aussi liée au jour habituel du tri dans le recrutement annuel des journaliers. Signalons que des traces d’occupation de l’époque gauloise ont été trouvées sur Auneau, notamment au château, Jules César nous ayant renseigné sur les mœurs, les mensonges et les tromperies de ces Gaulois et de leurs druides, encore assez barbares, mais selon lui un peu « civilisés » aux yeux de Rome. On voit sur la carte, autour de l’église Saint-Rémy, des traces d’escarpements qui semblent d’anciennes carrières (d’anciennes arènes ?) rappelant peut-être un ancien camp de travail gaulois ou gallo-romain. Le lieu dit voisin des Bordeaux se rapporte au dieu Boruo, dieu gaulois des sources chaudes, bouillonnantes et bourbeuses, sans doute en minéralités soûlantes pour quelques soulagements et rafraichissements. Cette source était au Moyen Age, à l’Époque Moderne et jusqu’à la fin du XIXe siècle, un important lieu de pèlerinage depuis Paris (voir ci-dessous) de par la popularité de Saint-Maur-des-Fossés (il existait aussi un pèlerinage important à Tourlaville, dans la Manche, où il subsiste les traces historiques d’une chapelle Saint-Maur et une rue Saint-Maur). Auneau semble avoir été autrefois un pèlerinage aussi pour la Beauce, puisqu’il s’agissait d’une des plus importantes sources de cette région. Cette ancienneté se constate avec le toponyme du Chemin des Pèlerins (voir mon article sur le toponyme la Pelleterie pour comprendre un peu la notion de « pelle-reins »), allant sur Roinville, où existait une agglomération romaine. Cette ancienne voie romaine est identifiée comme le Chemin de César (de Paris à Blois). Signalons aussi ici, que la grande voie romaine d’Ablis à Orléans marque la limite Est de la commune. En amont de Saint-Rémy et du méandre des Bordeaux de la rivière de l’Aunay, non loin de la Folie située sur la rive nord (voir mon explication de ces toponymes Folie, Folies), existe le toponyme du Hameau de la Fontaine Saint-Maur. Actuellement, sur le NET, on peut curieusement trouver sur Géoportail le « Ham de la Fontaine Saint-M »… « eau » étant noyé dans les abréviations et « aur » étant hors du champ. Sans doute manquaient-ils de places… La dénomination Cadix au nord y paraît toute récente. Saint-Rémy, la Fontaine Saint-Maur et le Hameau de la Fontaine Saint-Maur, lieux sacrés, sont aujourd’hui noyés dans le bourg d’Auneau, près du fond d’alluvions de la rivière, où les géologues ont trouvé de la tourbe (BRGM notice 0255N Chartres). Nous sommes-là en sortie du plateau beauceron et de son calcaire dur cristallin. Le coteau, dissous dans la vallée, est donc composé pour parties assemblées minéralogiquement de calcaire de Beauce, d’argile, de sables et de grés de Fontainebleau, de galets en silex très roulés et souvent soudés en poudingues (roches ressemblant à du nougat)… Il s’agissait donc bien, par rapport à la blonde Beauce, d’un syn-mor, et que sans doute cette source miraculeuse avait, très tôt, été protégée avec une structure en bois, en pierres, voire par une structure maçonnée pour ne pas être polluée, par le bétail, la Bête, ou par les crues de l’Aunay et ses souillures, malgré son nom qui suggère un bord propre et imputrescible au bois presque disparu car très tôt surexploité… à Auneau, en aulnes hauts et aulne eaux…

L’Homme étant la mesure de toutes choses

et tous les chemins menant à Rome…

En cherchant bien, on peut en vérifier les sens… et l’essence…

L’Histoire des toponymes anciens ou récents est instructif… de leurs superstitions…

Comme la Fontaine à Jean et à gens, singeant, à l’Est… dans ces marais.

En limite nord de la Beauce et presque sur la Région parisienne…

sous le vent très bouseux et assez crottin du Perche…

pour en attiser les feus et les feux… vers l’Orient.

L’an quête, nœuds-fées que comme en C…

Vérifiable sur Géoportail !

En Région Centre, on peut ajouter à cette liste le Château de Saint-Maur à Argent-sur-Sauldre (ancien diocèse de Bourges ; Cher ; 18) qui aurait les caractéristiques géologiques d’un Syn-Mor, mais ce toponyme récent, datant du XVIIIe siècle, n’est guère une christianisation, car il provient de la propriété et de la construction de ce château par Nicolas Dupré de Saint-Maur (1732-1791), notamment et notablement intendant général du Berry pour le roi de France. Rien d’étonnant pour qui connaît les lieux… qui se ressemblent s’assemblent… N’est-il pas à la mode d’appeler ce phénomène « l’oie de la traque cillons… » (à orthographier…) avec ses toasts et ses foies gras, voire son ou plutôt sa c(h)ampagne et son chocolat ?

De véritables christianisations catholiques romaines se sont faites sur des lieux qui portaient sans doute auparavant le nom de Syn-Mor, conservant phonétiquement le nom du lieu avant sa christianisation, ce qui est scientifiquement extrêmement précieux et indicatifs de chacun. De plus, ces lieux ne semblent pas en rapport avec les frontières antiques, anciennes nations gauloises, anciens diocèses romains représentés ci-dessus pour la Région Centre.

Pour les autres églises Saint-Maur de France, le fait que la commune, ancienne paroisse, porte aussi ce nom est caractéristique d’une ancienneté certaine, d’une ancienneté préhistorique, une vérité géologique transmis par une population sédentaire connaissant son terroir et ses effets.

Et pour les autres ? Voyez ci-dessous…

Le monachisme bénédictin,

les invasions normandes

et les renommées…

miraculeuses

Hagiographies légendaires des saints Maur ?

L’hagiographie est l’écriture de la vie des saints de l’Église catholique romaine, et il faut lire la définition en entier : https://bailly.app/hagios, avec le verbe à la fin comme dans les langues anciennes : https://bailly.app/graph%C3%B4 ! … gras fit…

Maurus, nommé Maur, surnom romain, associé à la fondation du mouvement monastique en Gaules, issu d’une famille sénatoriale romaine, premier oblat, disciple obligé car donné lors de son enfance, à saint Benoît, moine renommé, fut principalement retenu par l’Histoire, c’est-à-dire par la catholicité selon son sens étymologique, comme dédicace spirituelle et orthographique en France, pour des églises, chapelles, fontaines, etc., c’est-à-dire les lieux sacrés de cultes, et paroisses, puis communes, affublés ou portant la phonétique de Saint-Maur.

Cela ne change pas le fait que ces lieux géologiquement et terrestrement Syn-Mor, ou dédié à un autre saint Maur, aient été considérés pendant des siècles comme des lieux d’interrogations, de prières et de pèlerinages, même locale pour la population cherchant un peu de fraicheur, de calme, de réflexions ou un abri provisoire publique, offert par la mémoire de saint Maur de Glanfeuil qui invite à l’alphabétisation romaine, à la culture spirituelle et temporelle, clé de tous les savoirs, et dont personne aujourd’hui ne pourrait se passer.

Car il y en a d’autres… des saint Maur (à orthographier)

et que l’Histoire a délaissé…

Il n’existe pas qu’un seul saint Maur, mais plusieurs que la mémoire n’a guère retenus en France. L’hagiographie de saint Maur de Glanfeuil semble avoir été la plus éditoriale, puisqu’elle fut même à l’origine de la critique de documents, et donc des sources historiques et de leur relecture, même d’elle-même, voire même de celle des autres…

Selon le martyrologue romain, saint Papias et saint Maur, deux soldats de l’armée romaine refusèrent l’allégeance militaire à l’Empereur, au IIIe siècle, en refusant de brûler de l’encens sur son autel, pour préférer l’allégeance au christianisme oriental vendeur d’encens. Ils furent sacrifiés comme traitres, à Rome, sur la via Nomentana (qui possède encore un magnifique pont romain) pour finir honorablement en son cimetière majeur.

Selon le martyrologue romain, un autre saint Maur, fut évêque et martyr vers 300. On prétend que de nombreuses villes de France et d’Italie possèdent ses reliques, mais tout le monde peut se tromper, puisqu’un curé n’est généralement remplacé que mort… (L’église Saint-Félix de Champigny-en-Beauce, dont j’ai fait une étude d’inventaire, renseigne que même le curé a dû faire l’enquête pour savoir à quel saint Félix se vouer) que la popularité gagne toujours, et qu’au Vatican, résidence de villégiature des Empereurs romains… les renseignements, cela peut traîner, mais hélas, jamais les rangs saignements… Cet évêque serait né de parents chrétiens en Afrique (qu’il faut comprendre « en Tunisie », selon les cartes antiques) et aurait été victime de la persécution de Dioclétien, au début du IVᵉ siècle. Les reliques de ce saint Maur mort furent d’abord conservées dans la cathédrale de Parenzo, en Istrie, puis furent transférées à Rome dans une chapelle proche du baptistère de la basilique de Latran par Jean IV le Dalmate, pape de 640 à 642.

Selon le martyrologue romain, un autre saint Maur, qui fut rendu célèbre par le pape saint Damase (366-384) est connu pour avoir été un enfant auquel aucun supplice ne manqua et qui fut enterré à Rome, au cimetière de Trason, sur la voie Salarienne, voie baptisée par le sel des Sabins, voie orthographiable autrement selon les circonstances historiques.

Le Sanctoral du diocèse de Gap et d’Embrun (Depuis le IIème siècle, les sanctoraux avaient localement précédé les canonisations papales romaines, car les sanctifications des saints chrétiens locaux étaient à l’origine diocésaines, et c’est Rome qui en tira la couverture à elle, par le pape Alexandre III vers 1170 et par le pape Innocent II vers 1200) nous a donné un saint Maur, parfois écrit saint Maire ou saint May, moine puis abbé en 509 du monastère de Bodon, alias Val-Benoît, dans les Alpes. Il décéda vers 550. Avec les invasions lombardes, ses reliques furent transférées à Forcalquier. Sa mémoire est associée à saint Donat originaire d’Orléans.

Pour l’organisation chronologique, rappelons ici Saint-Maur de Glanfeuil (+ 584), qui est à découvrir, selon votre temps, votre courage et votre persévérance, un peu ci-dessous…

Selon le martyrologue romain, un saint nommé Raban Maur fut abbé de Fulda, puis archevêque de Mayence, fonction sacerdotale qu’il occupa jusqu’à sa mort en 856. Né à Mayence vers 780, il fut étudiant sous la direction d’Alcuin à Tours. Ce n’est qu’en Allemagne que sa canonisation est reconnue.

Selon le martyrologue romain, un autre saint Maur, décédé en 1070, fut évêque en Hongrie. « Moine, il fut l’un des fondateurs du monastère Saint-Martin de Pannonhalma et remarqué pour son observance scrupuleuse par le roi saint Étienne, qui le jugea digne de l’épiscopat. Evêque des « Cinq Eglises » (Pecs) en Hongrie, en 1036, il continua l’œuvre d’évangélisation qu’avait commencée la conversion du roi saint Etienne. Il rencontra saint Emeric. Il écrivit plusieurs vies des saints. Son culte, populaire dès les premières années après sa mort, fut confirmé par le Pape Pie IX en 1848 » (extrait de cet article).

Comprendre le sens du surnom et des toponymes Saint-Maur et des sens associés à Maur rendra ce nom de personne d’autant plus rare qu’il en sera d’autant plus célèbre comme injure du passé et comme nom de lieux. Autant en faire un fertile cimetière… car c’est ce que cela a été, et c’est ce que c’est vraiment, celui de mes ancêtres, mes (h)anses (h)êtres…

Marie, France, l’Ange… en jeux !

Si vous étiez honnêtes vous la cloneriez, celle que vous avez mutilée.

Seule la science issue de Saint-Maur de Glanfeuil le démontre

et peut en donner suite et explication de la différence

qu’il y a entre réincarnation et résurrection.

On ressuscite toutes les nuits…

Réincarnez-la !

Elle était bien faite, vous non ! Elle en a fait preuve…

Le célèbre saint Maur de Glanfeuil

Voici deux articles courts de présentation de ce personnage : sur Wikipedia et sur Nominis. En cherchant bien, ou en ouvrant un dictionnaire encyclopédique, on peut faire quelques comparaisons de présentations.

Si vous lisez cet article, c’est que la vie de Saint-Maur de Glanfeuil est un peu la vôtre, et, la mienne. Elle a été, fut et sera forcément la mienne, puisque j’ai commencé mes travaux d’historien en tant que diplomatiste, chartiste, la diplomatique étant la science de la critique et de l’authenticité des documents historiques (à la base des diplômes de la Renaissance carolingienne, mais dans les faits, de tout ce qui et intelligible à l’Homme), savoir-faire initié par la Congrégation de Saint-Maur sous le Grand Siècle de Louis XIV. Les recherches cartographiques et toponymiques sont un des piliers de cette discipline scientifique, en relecture des terroirs et des paysages de géographies physique et humaine…

comme nous le démontre cette photographie…

Abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, à Glanfeuil, le Thoureil (Maine-et-Loire, 49)

S. MAVRVS BENEDICTINORVM GALLIA APOSTOLVS 1687-1741

Saint Maur des Bénédictins, apôtre en Gaule

avec l’horloge datée et volée…

Photo Nicolas Huron

Le VIe siècle est une période assez mal connue et extrêmement troublée par les déprédations barbares comme nous l’indique Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs. Lire le récit de la vie de saint Maur, même arrangé et corrigé par Odon de Glanfeuil qui dût fuir les invasions normandes, nous plonge un peu dans cette ambiance de terreur des invasions barbares, du royaume de Clovis et de ses descendants, mais aussi dans celle des invasions nordiques du IXe siècle.

Un récit français, tiré du texte latin, de la vie de saint Maur, de l’aménagement du site antique de Glanfeuil et du destin des reliques de saint Maur, a été publié pendant la restauration du sanctuaire de Glanfeuil entamée en 1862, environ 70 ans après les destructions des terroristes de la Révolution française démontrant par là même qu’il s’agissait bien de nouvelles invasions barbares associées à quelques internationalistes locaux. Cet ouvrage anonyme, édité pour financer cette restauration, s’intitule : La vie de S. Maur, disciple de saint Benoît et abbé de Glanfeuil, en Anjou, Angers, Imprimerie P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau, 1868. Ce récit est simple et facile à lire, il est contemporain de Napoléon III et est caractéristique de cette époque. Le lien suivant s’ouvre sur le chapitre III de l’ouvrage, lors du départ de saint Maur du Mont-Cassin, vers 543, pour se rendre dans les Gaules, sur la demande de l’évêque du Mans, saint Innocent, afin d’y installer une communauté monastique, dans son domaine de Rupiacum, endroit non identifié, à prononcer « roupi » ou « roupia », le suffixe étant une latinisation. On pense évidemment à un piège, une tromperie, à une mauvaise plaisanterie barbare, et aux Rupiya, les pièces d’argent hindous, mot provenant du sanskrit « rūpya ». Le mot latin nous évoque les roches, et le verbe rumpo, rumpere, rompre, briser, casser (des chaînes)… Faites l’enquête, c’est assez instructif… Alors, imaginez en grec… C’est à se demander s’il s’agissait vraiment de clairs clercs et vis et versa… de pressoir, car l’évêque du Mans songe… Voici ce récit :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6354961b/f39.item.texteImage

Le professeur Arthur Giry, professeur à l’École des Chartes, directeur-adjoint à l’École des Hautes Études, auteur du volumineux Manuel de Diplomatique, de 1894, a fait une critique de l’authenticité de la vie de saint Maur et de son auteur Faustus, rebaptisé par les Mauristes, le Pseudo-Faustus, sous la IIIème République, en 1896, qui donne un peu le ton de l’occupation prussienne post 1870 et du mépris et de l’appropriation typiquement barbare germanique des travaux précédents :

https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1896_num_57_1_462852

Vous pouvez en reprendre le flambeau…

Pour vous frotter un peu à un vrai document médiéval, vous avez la Bibliothèque Nationale de France avec le manuscrit Latin 8996, folio 107 recto et suivants, sur parchemin, dans lequel on trouve, recopiée, la vie de saint Maur, VITA SANCTI MAURI ABBATIS, par Odon de Glanfeuil, (bénédictin de Saint-Maur de Glanfeuil, cité en 862, puis cité en 869 comme abbé de l’abbaye Saint-Pierre du Fossé, connue comme Saint-Maur-des-Fossés, abbé décédé avant 886), qui transcrivit et corrigea le récit de la vie de saint Maur originellement rédigé par Faustus du Mont-Cassin (cette abbaye avait été détruite en 589 et qui ne fut reconstruite qu’en 717), compagnon de saint Maur, et comment Odon transféra, en fuyant les Normands, les reliques de saint Maur à l’actuelle Saint-Maur-des-Fossés :

Pour la référence : https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc77184m

Pour le scan de ce document datant de la fin du Xe siècle – début du XIe siècle :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10029942b/f229.item

Pour l’auteur Odon de Glanfeuil : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb161729446

Le nom de Glanfeuil apparaît folio 110 recto, à la 4ème ligne en partant du bas de la colonne de droite : « glannafolium » dans l’extrait de phrase « … domini possessionis sue quod glannafolium dicebatur advenit » visible (lisible à tous ?) via ce lien :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10029942b/f235.item

L’enquête pourrait-elle se limiter à Glanfeuil ?

Cette mise en valeur aussi ?

Prise de connaissances…

Ce récit fourmille d’informations intéressantes sur ces siècles obscurs. Par exemple, le voyage de Maur, d’Italie en Gaule, passa, vers 544, par Agaune (aujourd’hui Saint-Maurice, sur le Rhône, en Suisse, dans le canton du Valais), lieu de conservation des reliques de saint Maurice (la géologie y est très intéressante et bien visible…). Qui se ressemblent, s’assemblent ? Saint Maur et ses compagnons y rencontrèrent fort probablement saint Séverin, et on trouve historiquement une chapelle Saint-Séverin à Glanfeuil (E en haut à droite sur le plan joint), sur le coteau, dans les vignes et les vergers, pour le sain sève-reins… ou autre fertilisant, idée d’actualité puisque saint Séverin, abbé de Saint-Maurice d’Agaune avait été appelé à Paris par le roi des Francs, Clovis, malade, et que l’abbé guérit. Saint Séverin mourut à Château-Landon en rentrant à Saint-Maurice (d’où la présence de l’ancienne abbaye royale de Saint-Séverin à Château-Landon fondée par le fils et successeur de Clovis, le roi Childebert 1er vers 545, qui en tira une seconde fois la couverture à soie…), croisant la route que Jules César et ses légions prirent pour investir Orléans.

Saint Maur passa aussi par Orléans, où il apprit que l’évêque du Mans, qui lui avait promis un domaine, était décédé pour être remplacé par un usurpateur. Son expédition fut sauvé par l’Orléanais, par l’Anjou, et par un familier de la cour royale, nommé Florus, qui y avait intérêts et qui lui proposa alors Glanfeuil, sur l’actuelle commune du Thoureil (Maine-et-Loire ; 49).

Glanfeuil, avant Saint-Maur-sur-Loire

Glanfeuil se situe sur la rive sud de la Loire entre Angers et Saumur, sur un endroit stratégique car à l’angle d’un virage du fleuve, là où le lit mineur frôle le coteau, ce que raconte le récit de la Vie de Saint-Maur, lors de la construction de l’abbaye. Ce virage de la Loire est dû aux grandes failles sous-jacentes du Massif Armoricain dont les schistes sont exploités à Trélazé pour leurs ardoises. Ce virage offre ainsi des grèves de débarquement sur la rive sud, à l’Île de Saint-Maur, par la déviation du fleuve s’éloignant de l’escarpement. Et, d’autres grèves existent sur la rive nord, dans le lit majeur de la Loire, auprès du Port Saint-Maur. C’est à se demander si le phrasé Syn-Mor n’était pas déjà utilisé avant l’arrivée de Maur sur place et avant sa sanctification.

Glanfeuil, en plus d’avoir une grande variété géologique, a une particularité sismique indiquée dans la Vie de Saint-Maur. La Loire rabote le coteau en cet endroit, où une couche ancienne du Bajocien de calcaire jaunâtre à gros bancs de silex noirs du Jurassique (J1 sur la carte géologique à voir sur Géoportail et sur la notice du BRGM de Longué, 0455N.pdf) ) fut exhaussée par les tremblements de terre et les failles induites. Ainsi, c’est une sorte de sommet géologique du Jurassique ancien, sur lequel a été se poser, par sédimentation marine côtière et par quelques fleuves, des dépôts du Crétacé (C2a, C2b, C3 et C4 sur la carte géologique), notamment des argiles noires à lignite (C1-2aJ sur la carte géologique), sur des sables verts glauconieux et des argiles, solidifiés pour partie en grès (C2a), puis des Marnes à Ostracées avec des sables verts (C2b), de la craie Tuffeau de l’Anjou (C3), avec des sables glauconieux, puis des sables à spongiaires, avec des grès très durs parfois blancs ou rouille (C4 sur la carte géologique). Voyez-en les moellons des murs de l’abbaye…

Face à l’abbaye, le val de Loire se présente comme une grande nappe d’alluvions récentes (FZ sur la carte géologique) composée de sables et de graviers, dépôts riches en minéraux lourds métamorphiques, voire en grains de basaltes volcaniques. Bref, la Loire, dans toute son entièreté de station thermale curative. Croyez-en l’épidémie monastique indiquée dans la Vie de saint Maur… rassemblement, par son succès, de fièvres diverses et de divers étrangers, et des voies entendues par le saint sur ces anciennes voix préhistoriques.

Une pré Jeanne d’Arc avec des prés… très fertiles…

Ouuuh la la ! Houle à laἀλαλά ! Allez !

Tous ces lacs de soie des rois de France n’en pourraient être qu’inspirants,

tout comme ce scellement de craie tassée à Bourg Neuf !

Vérifiable sur Géoportail !

La carte géologique indique une briquèterie à Saint-Maur de Glanfeuil, ce qui indique qu’il pouvait y avoir une ancienne tuilerie romaine, et évidemment une ancienne poterie préhistorique.

Auprès du Thoureil, chef-lieu de la commune, un très important habitat du Néolithique est connu, où furent trouvés d’innombrables outils en silex, des menhirs, des traces d’habitats…

Le toponyme de Glanfeuil pourrait évoquer les glands de chênes et les feuilles (phullon, phyllon, φύλλον, en grec, et folia en latin), ou le fait de glaner, mais il est plus subtil que cela et Glanfeuil évoque aussi les silures (glanis, γλάνις) de la Loire, le plus gros poisson prédateur du fleuve qui a une couleur gris-vert foncé (comme certaines couches géologiques glauconieuses locales) et qui ressemble à une grosse feuille, et la notion de hyène (glanos, γλάνος), c’est-à-dire de terrible morsure. Glanfeuil évoque aussi la notion de genre, de classe, d’espèce, de peuple, de groupe de même race (phulê, phylé, φυλή, phulon, phylon, φῦλον), de groupe d’infanterie ou de cavalerie, de gardien (phulax, phylax, φύλαξ), de guet, dans ce virage du fleuve (on parlait autrefois de la rivière de Loire, plutôt que du fleuve qui est une notion de géographe). Le côté militaire de ce plateau rocheux presqu’entouré d’anciens marais (voir la carte géologique sur Géoportail et la notice du BRGM de Longué, 0455N.pdf) est évoqué au lieu-dit le Bourgneuf et à la Barre, deux toponymes d’ancienneté gauloise, voire peut-être même plus anciens. On trouve les Fourneaux, le Bois de Charbonnier, non loin de Glanfeuil, et la Charbonnerie, près de Saint-Rémy-la-Varenne. Saint-Maur étant considéré comme le patron des charbonniers et des chaudronniers, à cause de son nom, tout cela tiendrait-il du hasard ?

Mur d’enceinte de l’abbaye avec une tour carrée, comme celle de l’entrée,

dont les bases ressemblent peut-être à celles de la chapelle Saint-Michel,

où il faut remarquer avec le clair Tuffeau de Touraine,

la pierre dure ferrugineuse métamorphique

qui offrit à saint Maur un peu de dure spiritualité…

Photo Nicolas Huron

Les marais situés à l’ouest de Glanfeuil (Fz sur la carte géologique), entre Coutures, Montsabert, le Bourg-Dion, Marigné, Fontaine et la Genaudière, produisant le ruisseau de Saint-Aubin, sont dus à une faille géologique sur le plateau entre Fontaine et le bout de l’escarpement, près de Saint-Maur, qui créa un affaissement, et une forte production possible d’osiers, offrant au plateau, au-dessus de Saint-Maur, un habitat isolé très bien défendable, dont le point culminant est le site néolithique des Menhirs de la Butte aux Houx, près de Saint-Gondon, dont le nom évoque un gond dont on perçoit encore les attaches dans le relief (voir la carte ci-dessous).

Après que le plateau fut sans aucun doute un habitat gaulois, le domaine de Glanfeuil semble avoir été un ancien domaine aristocratique romain détruit. Il est proche du très important site gallo-romain de Gennes avec sanctuaires, voies, amphithéâtre, etc. Les archéologues ont découvert à Glanfeuil la présence d’une villa, d’un puits, d’une nymphée, d’un aqueduc, etc., en partie enfouis sous les remblais et sédiments. Il faut indiquer ici que la géologie nous apprend la présence de fossiles d’ammonites qui s’échouent sur la Loire en cet endroit (voir sur Géoportail et sur la notice du BRGM de Longué, 0455N.pdf) et que ce fossile en forme de corne de bélier est le symbole de Jupiter (on le trouve à Saint-Doulchard, avec des nautiles et des lamellibranches, près de Bourges, où sur le sommet de cette ville, les Romains avaient aménagé un temple à Jupiter, aujourd’hui magnifique cathédrale Saint-Étienne rappelant la lapidation du lieu en question et d’une des premières victimes de l’Église romaine, après la Crucifixion de Jésus de Nazareth, faisant passer Notre Seigneur saigneur de son statut d’Antéchrist à Christ Roi). Les lieux étaient peut-être autrefois dédiés à ce dieu, divinité des hauteurs, de la foudre et du tonnerre, identifié parfois, malicieusement, par certains envahisseurs, à Lucifer (les agressions orientales de non-sens sont continues…), sachant qu’en matière de mythologie, la -logi(qu)e, le logos, sert surtout de mythes aux logis… voire de mites… voire de trous de mémoire et de mêmes hoirs… évidemment (à orthographier).

Il semble que l’enceinte et les terrasses hautes de l’abbaye, avec le « fossé » derrière, entre l’église Saint-Martin et son cimetière d’une part, et les vignes et vergers ou terrain de jeux d’autres part, chemin creux ayant eu besoin d’un pont pour le franchir pour monter au plateau, avant d’avoir été une résidence aristocratique, peuvent avoir été les traces d’un ancien petit camp romain de surveillance de la Loire, les armes de jets romaines ayant une portée d’environ 600 mètres.

Le choix de Glanfeuil a été fait par des personnes superstitieuses qui connaissaient les caractéristiques du site et les notions diverses du terme saint, sain, ceint, seing… Il y avait peut-être phonétiquement un Syn-Mor à Glanfeuil, mais ce qui est sûr, c’est que Maur inspira ce choix par son nom, d’autant que les lieux correspondent géographiquement à cette caractéristique, appelant par là même l’expression de Saint-Maur de Glanfeuil, parmi d’autres lieux Saint-… locaux de phrasés préhistoriques anciens.

Un exorcisme ? Un soin minimal ?

Une aide géographique ? Mieux que ces la(c)s !

Un sombre silure en Loire, en face de Glanfeuil ? On le voit ?

Un plateau isolé sur les bords de la Loire, de la loi re…

semblant bien à une tête de cochon(s)…

Vérifiable sur Géoportail !

Abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, Glanfeuil…

Le monastère de Glanfeuil fondé vers 544, dont les travaux durèrent 8 ans, jusqu’en 552, avant de porter le nom de Saint-Maur de Glanfeuil, comportait à l’origine plusieurs sanctuaires : un oratoire dédié à saint Martin, par et avec des reliques apportées d’Italie, que saint Maur destina comme son tombeau (cela remonterait sensiblement la datation de la fondation de beaucoup d’églises Saint-Martin…) ; un sanctuaire principal pour les offices, sans doute dédiée à la Vierge Marie, à saint Étienne, à saint Michel archange et à la Vraie Croix, reliques contenues dans le reliquaire que Maur et ses compagnons apportèrent d’Italie ; un petit oratoire dédié à saint Séverin indiqué ci-dessus ; une chapelle en forme de tour carrée située près de l’entrée du monastère, et dédiée à saint Michel, en rapport avec un morceau du voile rouge de l’autel Saint-Michel de son abbaye italienne, provenant du reliquaire, cadeau rapporté d’Italie. L’emplacement du toponyme de Saint-Martin, dont l’oratoire, qui devint église paroissiale, fut reconstruit aux XIIe-XIIIe siècles sans doute sur les bases de l’ancien, et le toponyme de Saint-Séverin, dont l’oratoire a disparu avec la Révolution, mais qui est visible sur les représentations de l’Ancien Régime, sont encore relativement connus.

Ruines de l’église Saint-Martin dans l’enceinte de l’abbaye

dont on perçoit aisément le style gothique Plantagenêt

et sa militarisation postérieure à quelques détails.

Tombeau originel de saint Maur, premier édifice…

Photo Nicolas Huron

D’autres toponymes très récents ont vu le jour, suite aux recherches archéologiques et à la mise en valeur touristique du site, comme la Nymphée gallo-romaine.

Puisque que c’est la toponymie qui nous occupe présentement dans cet article, il nous est facile de constater que le récit de la Vie de Saint-Maur est une description assez exacte de l’ambiance de terreur barbare de l’époque mérovingienne et de l’aménagement des lieux de la dite abbaye vérifiable sur place. Le domaine de Glanfeuil appartenait à l’époque à un certain Florus, résident à la cour de Théodebert et jouissant des faveurs du roi. Théodebert était petit-fils de Clovis 1er, fils de Thierry 1er l’aîné. Théodebert dit Thibert 1er fut roi d’Orléans de 511 à 534 et roi de Metz de 534 à 548.

Ce Florus, seigneur du domaine, surveilla les travaux organisés sous les ordres d’un certain Langise, clerc, homme de la cour du roi, et exécutés par des ouvriers réquisitionnés. Le transfert de cette propriété aux moines venus d’Italie, notamment fut la volonté de Florus pour offrir au Seigneur, à l’Église catholique romaine, par ses moines, un fils à lui, nommé Bertulfe, âgé de 8 ans, orphelin de mère, enfant né d’un mariage contraint par le roi des Francs de cette partie de l’ancien royaume de Clovis. Ce fils devait être instruit et élevé comme Maur le fut par Benoît de Nurcie. Cette adoption est la véritable raison de la fondation de cette abbaye qui deviendra le lieu de retraite de Florus lui-même : une pierre, deux coups, de cou, de coûts… une pille aire… Florus a un nom romain, et « la vengeance est un plat qui se mange froid », Théodebert est considéré comme un nom germanique, Théo signifiant dieu, Théod, signifiant peuple (comme Laos, etc.) chez les barbares, quant à « bert »… the…

Besoin d’une christianisation ? à la règle…

Besoin d’un Théodebald ?

D’un clos vice ?

Cette donation à Maur et à ses compagnons fut avalisée par le roi mérovingien Théodebert (Thibaut 1er), dont le grand oncle Clotaire 1er, fils de Clovis 1er, et successeur en cette partie de l’ancien royaume de ce roi des Francs, vint visiter l’abbaye une fois achevée après 8 ans de travaux vers 552, et en confirma la propriété, dont la dédicace fut faite par l’évêque d’Angers Eutrope avec les autres évêques de la province.

Bienvenus en diplomatique !

Faire Histoire…

La façon la plus scientifique et savante d’aborder l’histoire de l’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, dite de Glanfeuil (lien Wikipedia), toponyme originel du lieu (s’agit-il seulement du nom de l’actuel lieu-dit ou bien du domaine entier que saint Maur mit trois jours à visiter à cheval…), est de commencer par quelques références bibliographiques et archivistiques via l’ouvrage de Dom Cottineau (Laurent-Henri Cottineau), né à Luçon en 1863 et décédé en 1936 en Angleterre, bénédictin de l’abbaye Saint-Michel de Farnborough, religieux de la Congrégation de Saint-Maur, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés, Tome II, Mâcon, Protat Frères imprimeurs éditeurs, 1939 (ouvrage dont il existe des rééditions plus récentes), page 2802 (page 569 du lien internet et page 571 du pdf associé). Le lien suivant s’ouvre normalement à la bonne page :

https://archive.org/details/bnf-bpt6k6551185j/page/n569/mode/2up

Et par le célèbre, en Anjou, Célestin Port, archiviste du département de Maine-et-Loire, et son Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Paris, J.-B. Dumoulin libraire, Angers Lachèse et Dolbeau, libraires, 1868, tome III, page 428 (des éditions plus récentes, plus complètes existent dans toutes les bonnes bibliothèques) :

Lien Google : https://books.google.fr/books?id=Yjg3MoZUgHwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Je n’ai pas trouvé le lien des Archives départementales…

Pour m’y être frotté, faire œuvre d’Histoire en Anjou est assez difficile, et les obstacles ne manquent pas. Persévérance, patience et prudence sont indispensables.

L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, à Glanfeuil, le Thoureil (Maine-et-Loire, 49)

vue du Port Saint-Maur sur la rive nord.

Photo Nicolas Huron

Saint Maur passa 40 ans, jusqu’en 584, à Glanfeuil dans l’abbaye qui portera son nom. Selon son vœu, il fut inhumé dans l’oratoire Saint-Martin, le premier sanctuaire construit lors de la fondation de l’abbaye. La commémoration de son décès se fait le 15 janvier. La renommée des saintes reliques et du corps de saint Maur devenu reliques, rendit riche et populaire l’abbaye jusqu’aux invasions normandes qui amenèrent les dites précieuses reliques après une longue pérégrination jusqu’à l’abbaye Saint-Pierre-du-Fossé, avec l’aide du roi des Francs Charles II le Chauve, petit-fils de Charlemagne, en 868, abbaye qui deviendra par la popularité de saint Maur, l’abbaye Saint-Maur-des-Fossés, puis la paroisse, et la commune du même nom, puis la monstruosité désertique cannibale actuelle.

D’autres lieux dits Saint-Maur, parfois Syn-Mor comme surnom de géographie, ou comme ancien lieu de culte à un autre saint Maur plus ancien, eurent l’influence de Saint-Maur-sur-Loire et de Saint-Maur-des-Fossés, les identifiant maintenant à ce saint chrétien catholique romain issu d’une ancienne famille sénatoriale romaine. Après la sécularisation de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés en chapitre collégial, pour des questions de gestion, puis la réunion de ce chapitre collégial séculier (l’abbaye de Déols, près de Châteauroux et de Saint-Maur sur Indre, a sensiblement la même histoire) à celui de Saint-Louis du Louvre en 1749, les reliques et sa châsse, et le chef de saint Maur, furent transférés à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, lors d’une grande cérémonie le 30 août 1750. La Révolution française détruisit par superstition ces précieux artéfacts archéologiques.

Le paradoxe des lettrés…

Certains lettrés d’aujourd’hui mettent en doute l’authenticité du texte de la Vie de saint Maur et de la fondation de l’abbaye de Glanfeuil par saint Maur, et la nouvelle dédicace de Saint-Maur-des-Fossés à la suite des invasions normandes et des miracles, vrais ou non, de ce pèlerinage, cependant, on en obtient une probation grâce à la cartographie et à la toponymie, et chacun peut reprendre pour lui-même cette enquête.

Le texte sur parchemin de la fin du Xe siècle et du début du XIe siècle est authentique. Il est une copie d’un manuscrit plus ancien. Cette copie est authentique, il suffit de comparer avec les autres copies de ce recueil de textes d’archives pour s’en rendre compte. Le texte d’Odon de Glanfeuil est une re-rédaction du texte de Faustus. Tout cela est authentiquement vrai, tout comme certaines de mes coquilles.

Contester la véracité de miracles est assez stupide, car l’espoir fait vivre et la croyance aux miracles peut éloigner les victimes un temps de leurs bourreaux, même si ces bourreaux ne sont qu’une mauvaise alimentation, voire de mauvaises boissons. Tout le monde sait que la marche, parfois forcée, est bonne pour la santé, et qu’un synonyme de pèlerinage est le mot « voyage », sachant que les historiens ont déterminé qu’au Moyen Age, on ne travaillait, en moyenne, qu’un jour sur deux. Des progrès ? Besoin de vacances ?

Les miracles, les pèlerinages, alias les voyages, cela marche !

Cependant, certains se servent de ces croyances pour tester l’idiotie des gens et faire du profit là-dessus, d’autant que la renommée posthume se vend bien et que certains se sont génétiquement spécialisés dans les singeries, les imitations, dans le dépeçage de cadavres, l’empoisonnement, etc. Tout le monde pensera aux tyrannies orientales.

La fortune de certains établissements, liée à des miracles, attire les foules, mais aussi ceux qui veulent profiter de cette bonne fortune. Cela offre souvent des dégrèvements fiscaux qui concentrent l’excellence du temps et fait preuve pour l’avenir. L’établissement bénéficiaire s’agrandit et valident ainsi la propriété d’un patrimoine culturel et cultural qui au fil des siècles renseigne sur l’époque en question et ses problématiques.

Toutes les bibliothèques publiques ont pour père Jules César… La France, par ses paysages et son architecture n’est que cela, violée, maltraitée, pillée, assassinée, rendue esclaves de feignasses…

Les vérités révélées ne se font que par soi-même. Une vérité volée ne l’est plus. L’archéologie, la paléographie, la diplomatique, la philologie, etc., de la Vie de saint Maur  re-rédigée par Odon de Glanfeuil, en apportent les preuves, là, assises sur la PUB d’un évènement miraculeux : le fait que vous l’ayez lu jusque-là et surtout peut-être le fait que vous iriez plus loin dans la reconnaissance de mes paysages si ceux-ci sont les vôtres, génétiquement parlant, bien sûr. Ici, on dit « de par le sang », mais l’orthographe en est variable. Non ? NOM !

La Vie de saint Maur renseigne aussi sur les langues des occupants et sur leurs coutumes génétiques (latin, germain, maure…). Mon pays est entre les barbares et les barbaresques, mais envahi par tout le monde. Il est ainsi le monde entier qui se donne pour preuve pour eux-mêmes de ne pas être eux-mêmes et de ne rien savoir faire d’autre que l’Empire romain.

J’ai vu l’alphabet romain au Japon, et pas que…

 Si vous n’êtes pas convaincus de l’utilité absolue de la Vie de saint Maur, qui est un surnom romain utilisé phonétiquement en France déjà à la Préhistoire, vous pouvez vous penchez sur son synonyme Amaury et vous pencher sur l’amarante… C’est encore plus effroyable.

Voici quelques pistes sémantiques en rapport direct : Tezcatlipoca et le miroir d’obsidienne, l’amarante et le roseau des terres noires, parfois noires de sang… Teotihuancan (à prononcer Théo ou t’es haut, ti, ouah Khan ou cannes), et la très occidentale Texcoco, cela se visite aux Indes, et pourtant personne n’a inventé le tourisme là-bas où on y roule en Adolf Hitler condamné à Nuremberg… avec des rires sataniques (Pour preuve la ville française de Taxco en direct où je n’ai rencontré aucun français, mais des chapeaux de cow-boys et quelques chapeaux « mexicains » qui ne leur sont d’aucune utilité selon leurs propres témoignages archéologiques et leurs peintures précolombiennes.). Le cinéma de reportage et le tourisme sont des inventions françaises : les cours des rois de France ?

Les pèlerinages… C’est rappelé dans la Vie de saint Maur,

dans tout l’Empire romain qu’on le veuille ou non…

Taxco, c’est écrit en alphabet romain…

Quant aux amarres… MARE NOSTRUM !

Même si vous ne parlez plus de saint Maur, le paysage le fait encore sans vous et le fera en corps sans ou avec vous, pour démontrer que vous n’existez pas et que votre résultat est rien (riz Hun, ris hein…), voire négatif… et que cela vous fait rire… Né gars tifs ?

Certains résistent en cor, en corps, encore Watt… Angkor Wat ?

Par esprit de contrariétés… sang doute !

C’était déjà inscrit dans la Grotte de Lascaux…

que vous ne sauriez même pas lire, preuve en a été faite…

Saint-Maur-des-Fossés (94) ? Le futur a raison ?

La commune de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne, 94), située au sud-est de Paris doit son nom à l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, qui doit son nom à la popularité médiévale des reliques de saint Maur. Cette abbaye portait autrefois le nom de Saint-Pierre du Fossé qui pourrait peut-être représenter un jeu de mots avec « syn-pierres », ensemble de roches dû au virage de la Marne, dernier grand méandre de cette rivière avant de se confondre avec la Seine à Charenton-le-Pont (94). Cette boucle très marquée est composée d’alluvions anciennes et récentes, formant une plaine descendant en pente douce de sables appelés les Varennes. Le mot Fossé fait ici référence de façon incontestable pour la plupart des historiens à une fortification. Certains auteurs prétendent que la forteresse était entourée de remblais, ce qui est possible, et de garennes, des emplacements d’élevage seigneurial de lapins de garenne, ce qui est sans doute une confusion de sens avec les Varennes. Selon la tradition populaire, ce lieu aurait servi de refuge à des Bagaudes, des révoltes gauloises, et le Fossé indiqué dans le toponyme d’origine serait celui de leur forteresse, même s’il serait raisonnable de dater ce fossé plus anciennement que l’Empire romain.

Le niveau de la Marne ayant baissé par érosion, par les prélèvements et pompages industrielles, domestiques et agricoles de ces eaux, et à la suite des prélèvement des carrières de sables au profit des vendeurs d’asphalte et des cimentiers (allez voir la Loire avec ses ponts déchaussés par ces cimentiers pour ces cimentiers, notamment à Blois où on touche le fond…), il serait assez vraisemblable d’envisager que le fossé primitif isolait la boucle du méandre pour en faire une sorte d’île entourée d’eau de tous côtés lors de la saison des hautes eaux (voir la carte du relief sur Géoportail) en faisant du dit Fossé une sorte de barbacane (voir mon article sur les Barbes aux Cannes) pour des raisons masculines et guerrières. Cette hypothèse serait plus logique considérant le nom de la localité et son emplacement à l’endroit le plus serré de cette  boucle, ainsi que la dépression linéaire visible portant l’altitude du coteau en cet endroit à 50 mètres au resserrement alors qu’on trouve 54 à 55 mètres au nord comme au sud, l’altitude actuelle du val étant de 35 à 40 mètres. Le nom de la porte de Presles (Prêle) par laquelle on entrait dans Saint-Maur-des-Fossés rappelle l’humidité de ces lieux précédant le castrum.

Par curiosité, habitué que je le suis aux aménagements humains, je pense qu’il serait envisageable de placer ce fossé sous les remblais du Lycée Teillard de Chardin (50 mètres d’altitude), entre la rue Beaubourg (un hasard ? Voir mon article : Votre « Bourg » est peut-être gaulois) et l’avenue de Sévigné, limite entre les deux anciennes paroisses de Joinville-le-Pont et de Saint-Maur-des-Fossés, lycée où est visible cette dépression due sans doute anciennement, pendant la Préhistoire, à un chemin creux, passage et raccourci naturel pour les bêtes et les hommes, pouvant servir à y traîner des pirogues ou autres embarcations et à y faire du débardage.

Le monastère Saint-Pierre du Fossé aurait été fondé, au Moyen Age, sous les dédicaces de saint Pierre, saint Paul et sous celle de la Vierge Marie, en 639 par Clovis II et par sa mère Nanthilde, sur cet ancien castrum en ruine. La boucle possède aussi un toponyme Saint-Père, sans doute ancien, et saint Paul appelait un dégrèvement fiscal de cette grande grève. L’acte de fondation est assez douteux pour les diplomatistes et porte encore à débats. Il donne cependant la première mention écrite du lieu : Castellio Fossatus (voir notamment Ernest Nègre dans ma bibliographie indispensable), expression toponymique de traduction latine pouvant être interprétée comme le Châtillon Fossé ou le Fossé Châtillon ou le Chatillon du Fossé ou Fossé du Châtillon… On peut voir dans Châtillon un diminutif de château, mais le suffixe -illon indique aussi une étendue humide. Le grec, à travers Le Grand Bailly, Dictionnaire grec-français (les Gaulois utilisaient l’alphabet grec), donne assez bien un descriptif géologique des lieux avec κατ·ιλύω, κατιόω-ῶ, ou κατ·ειλέω-ῶ, etc., sachant que le suffixe -on désigne une certaine unité dans l’étendue.

Les actes mérovingiens des VIIe-VIIIe siècles étaient généralement écrits sur du papyrus égyptien (il en reste quelques exemplaires aux Archives Nationales), support d’écriture qui moisit sous nos climats. Mais à cette époque de trafics d’esclaves, ces papyrus étaient très chers en Gaules, et s’achetaient et se vendaient… malgré le côté totalement inadéquate de ces marchandises ici. Sans doute des singeries de ses barbares germaniques… sans parler de leurs tatouages et de ceux des orientaux cannibales et de quelques pièces du Musée Canavalet à Paris…

Grâce à quelques chartes recopiées et éditées ultérieurement, nous avons conservé l’évolution du nom de cette abbaye. Voir notamment à ce sujet :

https://levieuxsaintmaur.fr

https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1850_num_11_1_452251

Les reliques de saint Maur exhumées de l’abbaye de Saint-Maur de Glanfeuil (voir précédemment), à cause des invasions normandes ayant dévasté l’Anjou, furent attribuées à cette abbaye de Saint-Pierre du Fossé en 868.

J’ai moi-même travaillé sur ces questions de toponymie à la fin des années 80, notamment avec l’ouvrage que j’ai réalisé au sein de l’Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (A.F.A.N.) pour le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’Archéologie, Centre National d’Archéologie Urbaine, à Tours : Nicolas Huron : Termes de topographie urbaine dans les actes des rois de France (987-1108), Tours 1990.

Il faut avouer que c’est un peu technique… la diplomatique.

Extrait – Photo Nicolas Huron

Un miracle rendit populaire les reliques de saint Maur en ce lieu vers le milieu du XIIe siècle en pleine époque romane, orgie artistique d’Ancien testament et d’arts mythologiques orientaux dans les églises, après que ce style fût mis en accusation par saint Bernard de Clairvaux (1090-1153), initiant le style épuré cistercien. Suite à ce miracle, les lieux furent l’objet de visites de la population pour guérir de la goutte et de l’épilepsie. Un excellent revenu… pour l’époque.

A la suite de cette popularité, le nom de Saint-Maur-des-Fossés tend à remplacer l’ancien nom de l’abbaye, et apparaît dans nos archives en 1247, quand les actes, les chartes autrefois latines, commencent à être écrites en ancien français (voir mon article sur ces questions médiévales du passage du latin au vieux français). Cette pratique va se généraliser vers la fin du XIIIe siècle, surtout à partir de 1280. Le pluriel -des-Fossés à la place du singulier fut sans doute dû à l’altération de cet ouvrage considéré comme militaire par la classe nobiliaire, sachant que le phrasé « défossé » rappelle la résurrection vendue par l’Église catholique romaine (voir pour cela les fresques et bas-reliefs du XIIe siècle, notamment les représentations du Jugement Dernier où on peut voir les Croyants sortir de leur sépulture, parfois d’osier, et ressuscités par le Christ lui-même).

Les faits ont faits que l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, originellement abbaye du Fossé, ou couvent du Fossé, ou monastère Saint-Pierre du Fossé, etc., se fixa historiquement en amont de Saint-Maurice qui se trouve au confluent de la Marne et de la Seine et dont la situation géographique est bien un « syn-morice ». Pour comprendre ce toponyme de phonétique préhistorique de Saint-Maurice, il faut se reporter sur mon étude partielle, mais démonstrative, des toponymes Saint-Maurice.

Aujourd’hui, un tunnel datant du XIXe siècle, portant le toponyme de Tunnel de Saint-Maur ou de Canal de Saint-Maur, bien qu’il soit sur la commune de Joinville-le-Pont, traverse le coteau et permet à la navigation d’éviter cette boucle de la Marne. Ce tunnel passe sous l’avenue du Président John Fitzgerald Kennedy, celui qui a lobotomisé sa sœur au pic à glace. Un trou… de mémoire ?

Saint Maur a laissé bien des toponymes à Saint-Maur-des-Fossés et aux environs…

mais il y en a d’autres très évocateurs : Saint-Père, Saint-Honoré, les Mûriers, etc.

 Oh ! « Ceinte-aulne-orée » ? On trouve y aussi un toponyme avec Bernard

Ne partez pas sans avoir bien

remarqué le Saint-Hilaire orthographiable autrement

et, au bout, en boue, le toponyme du Trou près de celui des Piliers,

et surtout voyez Le Champignol pour sa forme… en face de Champigny

Avec tout ce goudron et le reste, la vil(le) de Saint-Maur-des-Fossés

aurait-elle gagné son statut de syn-mor ?

Avec Paris en chignon de « maux ails » ou de Moaï

d’une Île de France aussi déserte que l’Île de Pâques, in ill,

Bonneuil porte bien son nom sous cette marque du front militaire.

Miss élit homme.. mycelium… mis sels lient hommes…

Vérifiable sur Géoportail !

Ce port, spores, ce porc, sport, SPQR… « Ostie de marde » comme disent les Québécois !

Vérifiable sur Géoportail !

Aimantation des cours méandreux de l’Histoire…

La toponymie comparative…

en action et à titre d’exemples…

Saint-Maur-Soulès (Gers, 32) qui, vue sa situation géographique, devrait s’orthographier plutôt Syn-Maures-Soulès, avec σύλης (du verbe συλάω), voit son église bâtie, comme le Trophée romain qu’elle est, sur un petit sommet à 288 mètres d’altitude, et le bourg ou la commune ne semblent en rien un syn-mor d’un point de vue géologique comme les précédents et comme les suivants (à voir sur Géoportail sur les cartes géologiques du BRGM de Vic-en-Bigorre, 1006N.pdf, et de Mirande, 1007N.pdf). Dans cette présente étude, sauf Saint-Maur-des-Fossés qui en est devenu un, ce Saint-Maur paraît comme une exception que l’on pourrait qualifier d’historique et non de préhistorique. Ce Saint-Maur là est situé au pied des Pyrénées, sur des calcaires du Miocène de l’Helvétien (m2a, m2b, m2c sur la carte géologique) et du Burdigalien (m1a, m1b, m1c sur la carte géologique). Ce sont des calcaires grossiers, détritiques, fossilifères, molassiques et marneux, servant généralement de matériaux d’empierrement ou de construction. Sur ces calcaires sont des formations résiduelles très argileuses de ces roches du Miocène (RCm sur les cartes géologiques). Il est à noter que Marseille semble un toponyme un peu lié à Saint-Maur, car on le trouve près du Saint-Maur, dans l’Oise, et ici ou Marseillan est une commune voisine. A vous d’en deviner l’explication historique, peut-être avec le dieu Mars, sachant que « mar » signifiant « grand » et « seille », évoquant le siège, la chaise ou le chiotte. Cela parle sans doute un peu de coliques… vue l’érosion locale de cette descente des Pyrénées, de ce dé-monts, très bavard en dits -able, et généralement éleveurs de bêtes des monts (Démon ? Diable ? Bête ? Ennemi ? Mêêê ? Mais ? Ah la la, sans doute une contrariété… très P(h)arisienne… ce Saint-Maur-des-Fossés). Des alluvions anciennes ou récentes sont dans les fonds de vallées (Fy et Fz sur les cartes géologiques), comme celle de l’Osse (pourquoi -se ?) ou du ruisseau du Rodou (rôt doux, rot doux, r’eaux d’où ? étymologiquement lié à « dol »). Nous pensons que ce Saint-Maur là, à Saint-Maur-Soulès, est un peu une plaisanterie commerciale typiquement du sud, trompeur et esclavagiste, et qu’il a trouvé son nom suite à l’installation d’un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Saint-Pé-de-Génerès (ne plaisantons pas non plus sur Béziers, SVP…), se trouvant sur un virage sur la route entre Pau et Lourdes, où se trouvent de remarquables grottes (Grottes de Bétharram : bêtes à rames… ?) et suite aux succès des reliques de Saint-Maur à Saint-Maur-des-Fossés au milieu du XIIe siècle. Ce prieuré de Saint-Maur semble lié aux chemins de Compostelle (livraison de viande gratuite pour quelques « convertis » marranes), tout comme l’église Saint-Jacques-le-Majeur de Tillac. Pour comprendre ce Syn-Maures-Soulès, il faut comprendre le passage des Pyrénées à partir du plateau de Lannemesan, distribuant ses routes vers le Nord,  vers Saint-Maur-Soulès, et comprendre que le cours de la rivière de la Nesle se déporta vers l’Est (par les vents dus à la rotation de la Terre), en créant ce plateau, un cône de déjection fluvio-glaciaire, comme son propre bouchon qui déporta aussi le cours de la Garonne vers l’Est, cours de la Garonne qui est un des passages des Pyrénées, via le bourg de Salardu, puis le Rio Noguera Pallaresa, affluent du Sègre qui arrose Lérida. Pour comprendre ce Syn-maur(es)-Soulès, il faut donc, curieusement, et religieusement, connaître Lérida et ses trahisons historiques, ville qui ne fut soi-disante « reconquise » qu’en 1149. Croyez-en la croisade des enfants qui précéda la première Croisade, et cette dernière. Croyez-en aussi la conquête de l’Ouest américain qui ne créa que des cannibales… ou la conquête des Indes… par ces hominidés, du Pacifique et du Grand Orient, les Amériques… Voici, pour commencer l’instruction et les recherches véritables à son propos, les références de Dom Cottineau, chartiste et diplomatiste de la Congrégation de Saint-Maur, dans son indispensable, pour ce genre d’études, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : « St-Maur, S. Mavius, prieuré conventuel des Bénédictins de St-Pé-de-Génerès, subsista jusqu’au XVIIe s., diocèse d’Auch, cant. et arrond. Mirande, Gers. BN, ms. lat. 12751, f. 287, 648. – BEAUNIER-BESSE, III, 20 (St-Mau), l’église est devenue paroissiale ; les bâtiments claustraux subsistent. – D. BRUGÈLES, 461. – Cartul. de Berdouès, 562. – CAZAURAN, Une visite au petit séminaire de St-Pé, dans Annu. petit sémin. (1893), 350-95. – JOANNE (1872), St-Maur, dans une chapelle basse de l’église, tombeau qu’on dit être celui de s. Maur. » Et voici une illustration de ce fait par un extrait de Wikipedia 2023 : « Autrefois s’élevait à cet endroit un prieuré bénédictin dépendant de Saint-Pé-de-Générez en Bigorre. Les reliques de saint Maur étaient vénérées dans la crypte d’une église romane que le XIIe siècle fit disparaitre. Saint Maur a fait l’objet d’un culte en cet endroit car il était le disciple de saint Benoit qui introduisit la règle bénédictine en France. Seuls souvenirs du passé, un chrisme sur la façade du presbytère et des tombes médiévales à logettes derrière l’église actuelle. » Pour l’abbaye Saint-Pé-de-Génerès, fondée en 1022, encore visible avec l’actuelle église Saint-Pierre de ce lieu de Saint-Pé-de-Bigorre, veuillez ne pas faire de jeux de maux… devant les enfants, ni de franc-english, à moitié barbare(sque), plie zzzz th… please, syn-pé fonctionnant très bien, en leur disant que « Pé » (Puy, Peu…) désigne un sommet, et il y en a plusieurs… un ensemble à voir sur Géoportail.

Ka tare ?

Reconquista ?

Jusqu’à la lie !

Jusqu’au lit de l’Osse… et Saint-Maur.

Sans vouloir détruire ou obscurcir (du verbe mauroô, μαυρόω) cette analyse,

Dom Cottineau a relevé dans les archives de latin médiéval S. Mavius

qui peut se comprendre en Syn-Ma-Vi ou Syn-Ma-Oui

« Oui », étant un mot gaulois désignant le mouton…

Ensemble de brebis ? de mauvais moutons ?

Mais mémé met mes mets… Mêêê…

L’enquête ne fait que commencer…

Cela fera en corps des liens…

aux bouchons de Lourdes

pour en éplucher quelques Huns ou quelques-uns vivants…

cloués sur des portes de grange, comme pendant laids guère d’Espagne…

Un joli porc de pêche ? C T ? C’était ? S T ? Est-ce tes… ?

((( Un raccourci vers Bordeaux ? )))

 Une belle crête de coq … ce plateau de Lannemesan…

Vérifiable sur Géoportail !

et au sein des travaux des diplomatistes médiévistes…

tout en sachant, que non loin de la Place de Grève et du Châtelet,

le départ du chemin de Compostelle, à Paris, est la Tour Saint-Jacques,

celle payée et offerte à la ville par les bouchers de Paris, dont mon Père fait parti.

Saint-Maur des Buissons (Jura, 39) est situé vers l’extrémité nord d’une grande faille séparant la partie ouest du Jura du reste du massif. Cette faille, qui donna le toponyme de la Feuillée, a créé, auprès du bourg de Saint-Maur des Buissons (525-643 mètres d’altitude), une petite vallée étroite et abrupte, actuel vallon de la Sorne, affluent de la Vallière, rivière elle-même affluent de la Seille dont les eaux se mélangent à celles de la Saône puis à celle du Rhône. Ce vallon, qui a en réalité sa source sur cette faille aux Mouillards, vers le Bois Revillard (cette source était surveillée par quatre paroisses : Alièze, Courbette, Vernantois et Saint-Maur), descend à partir de la hauteur de Saint-Maur abruptement sur Vernantois dont le toponyme indique des aulnes et donc des bords humides. Cet abrupt est dû à la nature des calcaires sous-jacents, durs et compacts sur Saint-Maur et moins dur dans les pentes (nodules et oolites). Existait d’ailleurs à Saint-Maur, non loin du bourg, au nord-est, une carrière de roche dure de pierres de taille de construction, carrière qui fut transformée en jardin botanique avec labyrinthe et acroroche (le Jardin Fantastique). Le bourg de Saint-Maur est à l’angle d’un petit ruisseau l’alimentant et prenant sa source à la Croix Rochette. La géologie des lieux est évidemment Jurassique, mais nous sommes là sur la dernière pente avant la Bresse, zone humide d’ancien marais, composée de molasses, de déchets rocheux sédimentaires morainiques. Les particularités industrielles d’essence gauloises et romaines de ce terroir sont les salines de Lons-le-Saunier associées aux charbonnages fossiles. Cette couleur particulièrement sombre est visible au-dessus des anciennes salines de Lons-le-Saunier avec le toponyme du Mont Morot, panorama sur la vallée de la Vallière dont le suffixe -ière signifie sacrée. C’est peut-être le nom de Saint-Maur des Buissons et sa pente abrupte proche qui ont contribué à l’installation d’un couvent de Carmélites, non loin de l’ancienne carrière de pierre dure, dont le toponyme est : Carmel Saint-Maur (excellente distillerie d’hydromel, la boisson des dieux, dans un bâtiment éco de 2001). Cet établissement monastique est situé à Champ Guérin, non loin du rû d’En Deniège, au-dessus d’En Ferrière, qui désigne des roches d’un calcaire ferrugineux. Les cartes géologiques de Lons-le-Saunier et d’Orgelet-le Bourget (à voir sur Géoportail et sur les notices géologiques du BRGM 0581N.pdf et 0604N.pdf) nous apprennent que l’église Saint-Maur de Saint-Maur des Buissons est construite sur des calcaires argileux brunâtres spathiques et oolitiques du Bajocien (J1 sur la carte géologique), calcaires assis sur une couche de calcaire noduleux du Toarcien terminal et de l’Aalénien, composé d’oolite ferrugineuse (J0 sur la carte géologique). Le chemin allant de Saint-Maur à Alièze suit un creux composé de calcaire ferrugineux de l’Aalénien, un calcaire roux à entroques (I9 sur la carte géologique). Pour faire simple, Saint-Maur est installé sur une couche de calcaires durs posée sur des roulements à billes ferrugineux. Le toponyme de syn-mor y est donc particulièrement approprié d’autant que la différence se perçoit avec la couche de calcaire située de l’autre côté de la faille, à l’ouest, couche géologique de calcaire plus clair du Bathonien. Indiquons aussi que ces calcaires ont produit par dissolution des argiles résiduelles (R sur la carte géologique) et, par suite, une poche d’alluvions récentes (Fz sur la carte géologique), probablement autrefois tourbeuses, à l’est de la commune de Bornay, vers laquelle on accède de Vernantois en montant Sur Foiland jusqu’au calvaire de Notre-Dame d’Auray qui marque la fin de la falaise rocheuse de la Renversure. On peut indiquer que le phrasé Saint-Maur des Buissons est sans doute un phrasé poétique préhistorique de flore et de faune éthique phonétique, tout comme, sans doute, Notre-Dame d’Auray et bien d’autres.

Syn-mor des Buissons, des Bouillis sons, des βουσσόον, des βοῦς σεύω

Étymindo-europ. *gweh₃-u-, bœuf ; cf. lat. bōs, bŏvis sscr. gáuḥ.

 Bof ? Beauf ? Bœuf ! Et, je vous jure que quelqu’un en jura !

C’est un peu émoussé… et la larme à l’œil est Salins-les-Bains,

dans la vallée de la Furieuse, affluent de la Loue et de la Louve, Rome…

avec son église Saint-Maurice, sous Saint-Roch… syn-morice… syn-roc…

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Saint-Maur-des-Bois (Manche, 50) est situé sur une faille géologique offrant un virage à la rivière de la Sienne, et au bourg des alluvions récentes (FZ sur la carte géologique). Cette faille est à cheval sur des granits cadomiens et hercyniens (magma refroidi en profondeur représenté en couleur orange sur la carte géologique), et des schistes et grès du Briovérien (bS, en vert, sur la carte géologique à voir sur Géoportail, et à explorer avec la notice du BRGM de Villedieu-les-Poêles, 0173N.pdf). Cette frontière géologique est caractérisée par des roches cornéennes compactes et non schisteuses (bK sur la carte géologique). Une grosse carrière est exploitée près de ce bourg sur lesdites roches. Le bourg de Saint-Maur-des-Bois se trouve donc dans une cuvette de sédimentations multiples. Le côté noir de ces roches est indiqué avec le toponyme voisin du Pont Morin, sur la route départemental D524, se trouvant sur la route prolongeant la voie romaine de Granville à Villedieu-les-Poêles, toponyme de pont sans doute romain. Pour comprendre le « dieu » de Villedieu, veuillez-vous reporter à mon étude du toponyme de Diou qui documente un problème d’assainissement des eaux d’amont très ancien, par dédoublement du cours de la Sienne face à ce bourg de Villedieu-les-Poêles.

Encore un virage avec des râpages noirs en dérapage…

-des-Bois accentuant le compostage… et pourquoi pas le con postage.

Vérifiable sur Géoportail !

Saint-Maur en Chaussée (Oise, 60) que la diplomatique toponymique associe au terme « Chaussée » (Extrait de Wikipédia 2023 – Toponymie : Saint-Maur a été dénommé Sanctus Maurus in calceya en 1362, Calceia Sancti-Mauri, Saint-Maur-en-Chaussée, Saint-Mor, La Chaussée-Saint-Maur, Mor-la-Chaussée durant la Révolution en 1794) est situé en Picardie Verte, à l’Est de la rivière du Petit Thérain, sur une ancienne voie romaine, une chaussée, reliant la Mer Manche à Beauvais. L’église Saint-Maur de Saint-Maur « la Chaussée », reconstruite au XVe siècle, se situe sur une voie perpendiculaire à la voie romaine. Cette desserte perpendiculaire donne accès au nord-est au pied du Bois Brûlé, au petit vallon du Fond de Châlons, qui orthographié Font se comprend mieux et qui fut sans doute autrefois un abreuvoir, devenu avec le temps et l’exploitation agricole, au profit de Rome, un Fond avec un calvaire (sans doute un ancien peloton d’exécution romaine pour esclave un peu récalcitrant… et pour s’en laver les main(T)s…). Ce vallon, avec celui du Fond d’Écorchevache, descend sur les Vallées, sur Verte Fontaine, sur Fontaine-Lavaganne, puis sur Marseille. L’assèchement progressif de ce petit cours d’eau, par pompage souterrain, est ainsi bien visible. Cette église remarquable se présente bien elle-même comme un syn-mor géologique présentant le terroir rocheux des alentours avec une élégance toute particulière. C’est la meilleure illustration géologique (photo sur Wikipedia) que l’on puisse trouver pour expliquer ce toponyme en ce lieu. Ces murs présentent, en effet, en un magnifique damier, pris dans du sable argileux roux, des paquets de silex noirs (normalement cachés par un enduit à la chaux blanche) et des pierres de taille dures en grès sombre, roches locales identifiables sur la carte géologique sur Géoportail et avec la notice du BRGM de Crèvecœur-le-Grand, 0079N.pdf. La roche sous-jacente de cette région, sauf la boutonnière de Bray, est une craie du Crétacé, du Coniacien, contenant du micraster cortestudinarium (fossiles d’oursins en langage courant), craie blanche à silex cornus ou tabulaires ayant en surface une forte concentration de minéraux métamorphiques. La particularité de Saint-Maur est la présence sur cette craie d’un poulier, une flèche littorale de sables et de galets du Thanétien (période du Paléogène), due à un changement climatique dû à un impact météoritique. Ce poulier commence au Bois Planté et s’étend vers Gaudechart, Prévilliers au Bois et à la Ferme des Gallets, puis au Bois Fourré sur Lihus et Hétomesnil, jusqu’à le Gallet, au nord-est de Crèvecœur-le-Grand. Le même phénomène géologique est visible sur Morvilliers, au sud-ouest, au-delà de Thérines et du Petit Thérain. Morvilliers est étymologiquement lié à Saint-Maur considéré comme ce qu’il est un syn-mor. Ce poulier du Thanétien (e2 sur la carte géologique) est composé de sables roux argileux à silex noirs et à galets ronds « avellanaires » (de la taille d’une noisette) parfois en grès ou en poudingues (roche ressemblant à du nougat). Ce conglomérat a donné sur ces pourtours une roche résiduelle détritique d’érosion (Re2 sur la carte géologique) composée de même, mais un peu lavée et mélangée avec du limon des plateaux (LP sur la carte géologique, et LPs, avec silex, comme LVs des limons bruns notés LV). Cette particularité a donné son nom à Fosse Mourinne, la partie « mou » et « mour » étant étymologiquement liée au syn-mor de Saint-Maur. Ces roches ont fait l’objet d’une exploitation ancienne par carrières comme matériaux de construction ou de rempierrement de chaussées, en plus des carrières de craies pour les amendements agricoles ou pour la construction. De telles carrières sont historiquement visibles au Bois Planté et sur les coteaux d’Écorchevache dont le nom indique les blessures éventuelles que ces silex peuvent causer aux vaches s’abreuvant dans ces lieux. On trouve historiquement d’autres exploitations de carrières dans le secteur pour sa craie ou ses sablières.

Une ancienne flèche littorale très sombre et architecturalement montée

élégamment en l’église Saint-Maur de Saint-Maur en syn-mor…

Vérifiable sur Géoportail !

mais aussi sur place et via cette fenêtre de savoirs…

((( à moins de s’en être fait empoisonner, ou pire secouer )))

avec des petits minéraux très coupants en dedans…

pour faire quelques trous…

de mêmes hoirs et de mémoire.

Un remède ?

Un top honni mis d’une taupe au nid mis de toponymie…

Faites comme moi, faites l’enquête pour les autres…

avec le Saint-Maur de la commune de Cogolin (83),

dans son anse alpine et autrefois très provençale

entre la Giscle, le ruisseau de Grenouille,

sa faille géologique et « Machine élévatrice »

sur les sédiments alpins du Golf de Saint-Tropez

en faisant un petit « Devoir de vacances » cinématographique

commenté élégamment et précisément par Boris Vian lui-même,

en remarquant bien au Cap des Salins, Les Têtes de Chien derrière la tête de chien

avec sa faille géologique en collier… son médaillon d’esclave sur le torse à la Ponche.

On voit le résultat…

Cela en aurait presque un air eff’rayant… ceinte trop aise,

avec la liaison et avec toutes ces dents…

Mort ou à la bonne mine ?

Voyez les Saint-Maur restant à expliquer….

Les toponymes Saint-Maur en France

Carte Nicolas Huron

La linguistique…

et la lexicologie toponymique…

Maur, un surnom gréco-romain et pas que…

Le surnom romain Maur, Maurus avec une terminaison de déclinaisons grammaticales écrites, provient d’un mot latin provenant du grec Μαῦροςου, un adjectif désignant quelqu’un de Maurétanie (ou de Mauritanie), un Maure, un Africain. Le grec ancien utilise aussi le mot Μαυρούσιος, Maurousios, et pour désigner la contrée, Μαυρουσία, Maurousia, autrement dite Mauritania ou Mauretania, pays des Maures dans l’Antiquité désignant la partie nord du Maroc et le nord-ouest et le centre de l’actuelle Algérie. Ce mot s’est décalé au sud par usurpation et à la suite des explorations géographiques, pour être utilisé pour désigner la Mauritanie actuelle. Ce terme, très fréquent en toponymie se trouve sous la forme des Saint-Maurice, qu’il faut comprendre, en géologie et en terroir agricole, comme des Syn-Maurice. On peut voir mon article sur ces toponymes qui sont plus fréquents que les Saint-Maur, mais qui leur sont totalement associés dans leur sens de phrasé préhistorique, mais qui présentent quelques caractéristiques supplémentaires, notamment le fait de fouir ou de déterrer, et les rires de hyènes. On trouve les surnoms romains de Mauricius, écrit Μαυρίκιος, Maurikios, en grec, et Mauricus, écrit Μαύρικος, Maurikos, en grec. Ce mot a beaucoup de dérivés, notamment moricaud. Maur, Maurus, désignant un Maure, peut donc ainsi être considéré comme une sorte d’abréviation de Mauretenicus, de Mauricus, voire de Maurarius.

Cette désignation serait très ancienne, préhistorique, et serait liée à l’obscurité, au côté noir, sombre. On le trouve en grec ancien avec les mots μαῦρος, mauros et ἀμαυρός, amauros, qui désigne ce qui ne brille pas, ce qui est difficile à voir, indistinct, qui est sombre, obscur, en rapport avec la nuit, mais aussi en rapport avec le son, sourd, indistinct, obscur, l’aveugle, et par extension un esprit obscur, trouble, voire un homme faible, sans défense, affaibli par la maladie. Ce mot est lié au verbe μαυρόω, mauroô, obscurcir, détruire, affaiblir.

Quand on ne voit pas très bien, on est miro, voire miraud, voire mi-rôt…

Saint Maur est aussi le patron des fossoyeurs…

Ces notions de surnoms géographiques et ethniques sont totalement associées à μωρός, môros, émoussé en parlant des nerfs, hébété, fade, insipide, et au niveau moral, au sot, au fou (on pense au rapport avec folia et Glanfeuil), à l’insensé, au désir impur. Avec une terminaison féminine, on a μωρία, môria, la folie, et plus particulièrement les désirs impudiques. Ce mot est associé au verbe μωρόω, môroô, rendre fou ou imbécile qui au passif désigne le fait d’être stupéfié, de devenir fou ou imbécile. Mot que l’on trouve aussi sous forme de l’adverbe : μωρῶς, môrôs, follement, sottement. Ces notions sont associées également à la méchanceté.

Dans la même famille, il faut signaler μώριον, môrion, une sorte de mandragore, plante qui rend fous ceux qui en mangent, et μῶρον, môron, les mûres, les ronces, fruits noirs quand ils sont mures et qui peuvent rendre noir, saoul, plantes, très répandues en toponymie, aux fruits qui retiennent assez bien la poussière ambiante et qu’il est difficile, voire vain, de nettoyer, mot conservé sous forme latine en mōrus, fruits dont raffolent les punaises et pas que…

Ces notions ont été reprises par les latins de façon simplifiée. Cela peut se vérifier à travers le Félix Gaffiot, dictionnaire illustré latin-français.

Saint Maur, Maurus était le fils d’un certain Equitius (cheval-roseau italien, cheval de trou à… en toute équité, etc.), membre d’une famille sénatoriale romaine, qui eut la surprise d’avoir à le surnommer ainsi, et qui pour s’en départir, le confia à Benoît, Benedictus, le bien dit, ou le bien nommé. On ne sait pas à quoi ressemblait sa mère, mais ce que l’on sait c’est que les Romains n’ont pas trouvé Jules César comme honorable représentant de la famille de Vénus. Signalons que Jules César nous enseigne que les Gaulois attendaient que « leur » fils ait 12 ans pour le présenter auprès d’eux en place publique, et qu’à Gergovie, elles étaient vraiment très chaudasses avec les légionnaires romains, d’où la retraite stratégique et la fausse défaite des légions.

Tout ceci est en rapport avec…

Le gréco-romain révélé par les Gaules…

C’est aussi un parti issu de μορέω, moréô, travailler, se fatiguer, souffrir, étymologiquement du masculin μόρος, moros, le lot assigné aux hommes par le destin, d’où le sort, le résultat du tirage au sort (Clovis ?) et donc en mauvaise part, l’infortune, le malheur, le destin funeste, la mort violente, la mort, le supplice. Mot qui, comme nom propre, Μόρος, Moros, désigne le fils de la Nuit, ou un Phrygien, mot lié à μόρον, moron, la mûre.

C’est aussi une partie issue μορέω, moréô, partager, étymologiquement liée au féminin μόρα, mora, la portion, la part, et particulièrement à Lacédémone, à Sparte, un corps d’infanterie de quelques centaines d’hommes. Lacédémon, est assez intéressant comme nom d’homme… lassé des monts, descendant voir ce qui se passe en bas des rochers…

Ces notions sont associées aux oliviers, l’arbre commercialement anthropophage, renseigné par la trahison envers Jésus de Nazareth au Jardin des Oliviers pour en devenir Christ, avec les mots μορία, moria, olivier sacré (nom de divers oliviers que l’on conservait en certains lieux d’Athènes, à l’Aréopage, à l’Académie…), nom associé à une nymphe, Μορίη, Moriê, et à Μόριος Ζεύς, Zeus Morios, protecteur des oliviers sacrés, ainsi qu’à μόριος, μόρια, μόριον, morios, moria, morion, donné(e) en partage, bref un coin de terre assigné par le destin, c’est-à-dire un tombeau, μορία, moria, synonyme de μωρία, môria, la folie.

Il est intéressant de constater que la porcelaine est concernée, avec μόρρια, morria, désignant des vases de porcelaine, écrit en latin murrha, à cause du mot μούρρινος, en grec, et murrhinus en latin, adjectif indicatif de la porcelaine. La frontière entre « mor » et « mur » est fragile, et on pense évidemment à Murano, île à Venise, et aux vases grecques et aux poteries romaines d’importation orientale assaisonnées au kaolin.

Il est plus qu’intrigant, pensant que « mor » et « mur », et donc par le grec « myr » sont un peu lié en toponymie, et qu’à la suite de l’évocation du Jardin des Oliviers, on tombe sur μύρω, myrô, signifiant couler goutte à goutte, couler, s’épancher, fondre en larmes, pleurer, se lamenter sur le sort de quelqu’un… et que cette racine μυρ-, myr, voire mur- ou mour-, est associée aux parfums, aux précieuses huiles, aux essences aromatiques, aux onguents… aux flacons, amphores, et au Graal, le saint Calice, qui en toponymie est associable à une Grève, c’est-à-dire un lieu de nettoyage, voire un débarcadère.

A propos de Saint-Maur-sur-Loire et de sa grève, ou de Saint-Maur-des Fossés et de sa grande grève arrondie, on doit noter que symmoros, σύμ·μορος, syn-moros (synm- devient symm-, voire sym-), signifie associé, confédéré, ce qui représente une sacrée destinée sémantique et linguistique, mais qui présume d’un aveuglement communautaire, comme une hôte terre…

Signalons également, pour le phrasé phonétique sin-mo’r, que σιμός, ή, όν, simos, sima, simon, signifie camus, camard (en parlant du nez des Éthiopiens ou des Scythes, ou des animaux comme les chiens, les hippopotames, les chèvres, les abeilles), recourbé, épaté, renfoncé, déprimé, creux, qui s’élève en pente, montant… Il a donné le latin simus, lié à simius, et les termes français : singe, cime, sommet, etc., et Simon Pierre ?!

Le mot commence par un m et par mo, mau, identifié en français comme le préfixe mal, suivi par la répétition r, verbe en fin de phrase dans les langues anciennes.

Ainsi, il se trouve logiquement suivi de or, hors, racine liée à la vision, voire à l’aura : ora, ορα, dont le verbe ὁράω, oraô fait probation, tout comme la racine très ancienne ὤρα, ôra (Horace et Curiace), désignant le soin, le souci, la sollicitude, racine indo-européenne uer-, signifiant observer, noter, prendre soin de… et ὥρα, ôra, désignant toute division du temps, période de temps, l’heure, la durée, le jour, la nuit, le mois, l’année, les périodes de l’année, les saisons, le climat et les températures, le produit d’une saison, les fruits de la moisson, le temps opportun, le moment favorable, les Heures, gardiennes des portes du ciel et servantes des dieux.

INRI

qui en épigraphie romaine signifie en ri… mais qui est un faux.

Le mot Maur, se révélant alors comme synonyme au mot malheur.

En France, nous avons une île volcanique du nom de Moorea.

Un barbecue ? Un champignon volcanique, vol qu’a nique ?

Sinon, il y a Mururoa pour le mycélium urbain…

de certaines termitières bien certaines.

Les sens associés… mor, maure, mort, mors, etc.

Il faut s’avouer que la science toponymique est encore à l’état embryonnaire, voire pire, parce que si vous vous intéressez aux barbares bretons, chez ces envahisseurs Mor désigne la mer, en fait l’Océan ou la Mer Manche. Mais, mêêê, c’est vrai que pour leurs pillages barbares pour équiper leurs landes, ils s’abîment souvent en Maures, mais moins que les Provençaux (qui ont disparu) ou que les Narbonohideux qui sur la côte Méditerranéenne, ou en Bordeaux, reste un peu plus classique sur l’orthographe. La cartographie le démontre. Je peux vous l’envoyer…

L’IGN nous apprend par exemple, que Mau signifie mauvais, méchant, et que dans les Hautes Pyrénées Mauroulh baptise des endroits pierreux, et que je vous jure que j’ai ça dans ma propre bibliothèque. On y apprend aussi que More désigne souvent une lande, un marais, une tourbière, que Moret désigne une terre d’alluvions très noire, qu’un Morier est un mûrier, qu’un Mort est un cours d’eau à sec ou une source desséchée (comme à la Guillaumière, à Françay, en Loir-et-Cher, à cause de l’autoroute A10) surtout dans les Alpes-Maritimes. Le terme toponymique Morsch désigne en Alsace, quelque chose de pourri, de vermoulu… « Ti Hun t’aura du bout d’Hun, les Alsaces si Huns et laids l’hors Hun… » car la toponymie bien documentée les met vraiment à part… et qu’il y eut donc là, depuis Rome, un putain de génocide.

Et la cartographie française, organisée et commandée par les rois de France depuis Louis XIV, nous a offert, le très nombreux l’Homme Mort, très nombreux en Champagne jusque dans l’Auxerrois, et, en Languedoc et dans les Pré-Alpes du sud, mais aussi les toponymes avec Mauré ou Maurès dans le Sud… On doit remarquer que Maure, le Maure, la Maure, etc. présent dans toute la France, a surtout son pluriel, les Maures, présent entre la Normandie et la Méditerranée, surtout près de Saint-Tropez et de Saint-Raphaël, et quelque peu autour de Perpignan, sans évoquer la Baie des Maures, toponyme de l’estuaire de la Loire… Maur dans le Sud, sauf la Haie du Maur en aval de Rouen près de l’estuaire de la Seine, traces d’anciennes invasions…

Trouver l’origine d’un toponyme demande à être un peu instrumenté et cultivé et à bien connaître son terroir. C’est un exercice extrêmement instructif comme vous avez pu le constater. Cela offre énormément d’éléments de réflexions pour le reste du monde pour passer les longues soirées d’hiver…

Pour savoir ce qu’en écrit un spécialiste tourangeau de toponymie comme Stéphane Gendron, il suffit, comme moi d’acheter ses livres, puis de se demander si c’est suffisamment nourrissant.

S’équiper d’un Marcel Lavicher, Dictionnaire du monde rural, les mots du passé, est indispensable et très enrichissant. On y apprend : qu’un maurau, ou un mourau, est en Poitou une muselière pour empêcher les animaux de brouter ; qu’un maure est en Corrèze, un des noms des moulins ; qu’en Ille-et-Villaine, une maure est une mûre, le fruit de la ronce et qu’un mauré en est la confiture ; qu’une maurelle, dans le Midi, est le croton des teinturiers, ou tournesol, dont le suc donne un bleu qui n’est pas aussi beau que celui du pastel ou de l’indigo ; qu’un mauret et le fruit de l’airelle noire, aussi appelé maurette, ou mouret ; qu’un mauriat est en Bourbonnais, un boeuf brun foncé de la race de Salers ; qu’un maurisse est en Corrèze une grande parcelle où l’on cultivait le chanvre, pour le maure, pour le moulin, pour la vente ; qu’un mauron est en Basse-Normandie une salamandre, le batracien ; qu’une moraine est un terme de construction désignant le cordon de mortier que le maçon forme autour d’un ouvrage de pisé, que ce terme désigne dans le Puy-de-Dôme le faîte d’un mur ou la bande de maçonnerie qui recouvre l’arête des toitures, et qu’il désigne aussi la laine qu’on enlève de dessus la peau d’un animal mort de maladie, mais aussi un ver qui se développe dans le fondement des chevaux qui ont mangé du vert, et qu’en Savoie c’est le rideau de terre qui se forme à la limite inférieure d’un champ en pente par suite de la descente des terres…

avec toutes les familles de mots re… en rapport avec la mort, le mors… comme le moran, un faucon ; une morande, un cep de vigne qui périt par suite d’un mal qui se déclare dans le blanc des racines ; la morasse, marais ou fondrières, le morbier, un fromage de lait de vache, qui présente la particularité de posséder en son milieu une raie noire faite avec du noir de fumée ; un morbran, un corbeau noir ; la morche, un endroit où la terre glaise domine et où l’eau ne peut s’infiltrer ; une mordache, espèce de tenailles de bois qu’on place entre les mâchoires d’un étau, ou un instrument de fer qui sert à saisir sans peine de grosses bûches et à les arranger pour la cheminée, mot qui est aussi le nom que les capucins donnent à un petit bâton ou mords, que leurs novices se mettent dans la bouche, pour avoir rompu le silence ; un mordant, terme de chasse qui désigne une bête se défendant avec les dents, comme le sanglier, le renard, le loup, le blaireau, etc., mot qui désigne aussi une substance aidant une teinture à prendre, ou une petite pince, et même les pinces d’une écrevisse ou d’un homard ; un mords, partie de la tenaille qui en se refermant saisit l’objet qu’on veut serrer, tenir ou arracher, ou chacune des deux mâchoires de l’étau du serrurier, du forgeron, etc. ; un mordurier, mesure de capacité de l’avoine ; une more, espèce d’hydromel ; un moré, drap de laine de couleur brune, mot désignant aussi un vin de mûres ; moreau, un adjectif qualifiant un cheval qui a le poils d’un noir foncé, vif et luisant ; une morée, terre argilo-ferrugineuse entraînée par les eaux de lavage du minerai de fer, et qu’on emploie dans la Haute-Marne pour amender les terres agricoles, et qui en Vendômois désigne une flammèche qui s’envole d’un feu de paille (mourée), mot pouvant désigner aussi une cerise ; une morelle noire, que Dioscoride déclare comestible, mais qu’on dit vénéneuse au XVIe siècle, et narcotique au XIXe siècle, mot qui désigne aussi en Provence la macreuse, la foulque, et en Aunis la fauvette brune, mot qui est aussi le nom du vairon… ; un moret (ou mouret), une myrtille, mot qui en Poitou désigne de la paille brûlée, délayée dans l’eau et produisant une liqueur noire dont les scieurs de long se servaient pour marquer leurs traits de sciage, mot qui est dans Rabelais, et qui désigne aussi une terre d’alluvion noire ; la morille, un champignon comestible, à chapeau creux en forme d’éponge, à pied blanc, vanté autrefois comme aphrodisiaque, la morille commune étant noire, même si il y a la morille blonde ou morille ronde, mot qui désigne aussi la laine prélevée sur un mouton mort de maladie ; un morillon, petit canard de couleur noire, ou un cépage noir, d’un raisin noir, ou le chardonnay dans l’Orléanais…

Vous pouvez aussi aller y voir, un morin, une morine, une morinelle, un morion, un moriset, un morlange, une morlette, la morlingue, etc., en évoquant obligatoirement le mors, l’ensemble des pièces qui servent à brider le cheval…

On y apprend aussi que le mot mort désigne de l’eau morte, qui ne coule pas, de l’eau stagnante, qu’un bras mort est un bras de rivière où l’eau n’est plus courante, qu’une morte-eau est aussi à découvrir, et d’autres mots composés comme la morte-saison, la mort-chien, la mort-au-chanvre, la mort-cheval, la mort-au-diable, la mort-au-loup, la mort-de-froid, la mort-aux-poules, la mort-aux-vaches, la mort-aux-poux, la mort-noire, la mort-aux-rats, le mort-blanc, le mort-bois, le mort-lin… en signalant encore que le mortin est décédé pauvre, que la mortine est une composition de feuilles de myrte et de diverses plantes pour servir à la tannerie, le morton, l’agaric, un champignon meurtrier, la mortuaille, un registre de décès dans le Blaisois, en poussant jusqu’à la morue, le Morvan et le morvan, la morve, le morveux, le morvolant…

Mieux qu’une liste à la Prévert pour les prés verts…

Je vous donne quelques conseils d’équipement dans une bibliographie restreinte et dédiée, mais on peut commencer par un simple dictionnaire français, de Françay, un Petit Larousse cartonné à tissu rouge de 1887, ayant gardé la bonne formule des crayons de couleurs de ma grand-mère, décédée à plus de 80 ans.

L’origine du mot français « mur » d’habitation

Maur, mor, Mor-, mors, mort, maure, est souvent le même mot que « mour », et peut être aussi le même mot en toponymie que mûr, mûre, mur. Saint-Maur pourrait s’écrire ceint mur. Saint-Maurice pourrait s’écrire « ceints murs hissent… », et si on passe par le grec ancien, c’est très gaulois, on obtient myre, myr, mire, en toponymie : la vue ! et le fait de remettre… avec pour partir le futur du verbe aller, « ir »… Mmmm !

Avec les racines anciennes…

allez encore plus loin… Mur, Myre…

« Miroir, mont bôt mis roux art »…

au sein de la Galerie des Glaces…

Un cas d’école pour tous les

Saint-Maurice…

Géologiquement, Pour les toponymes Saint-Maurice, les constats semblent un peu les mêmes que pour les Saint-Maur, mais avec quelques touches évocatrices en plus…

Allez-y voir… en religieuse relecture…

via cet article dédié :

Saint-Maurice, églises et toponymes, cas douteux en Syn-Mor… Hisse !

En continuation,  osez l’Histoire…

c’est profond, à vous de creuser…

Pour visualiser ou télé-charger le pdf de lecture de cette découverte :

Toponymie Saint-Maur en syn-

Lien transparent : https://patrimoine-rural.com/ToponymieService/Nicolas-Huron-toponymie-Saint-Maur-en-syn.pdf

 

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