L’église Saint-Hippolyte d’Oisly (41), compléments étonnants

L’église Saint-Hippolyte d’Oisly (41),

petite église d’importance en frontière antique,

qui était au Moyen Age à l’abbaye de Cornilly, sur Contres (diocèse d’Orléans),

ancienne étude et compléments étonnants…

Cliquez sous la couverture

pour consulter le fichier pdf de

mon étude-inventaire de l’histoire architecturale de 46 pages.

Nicolas Huron : L’église Saint-Hippolyte d’Oisly (Loir-et-Cher) – Dossier ECCLESIA novembre 1991, ouvrage de la conférence du 2 novembre 1991 – Université François Rabelais – Tours –ASDRA – ASsociation pour le Développement de la Recherche Appliquée à l’animation culturelle en Région Centre – sous la direction de Bernard CHEVALIER, professeur d’histoire médiévale – Droits rachetés par Nicolas Huron, responsable et créateur du projet ECCLESIA pour l’ASDRA.

Oisly (41) couverture borchure ancienne 150px

Mon étude inventaire de l’église Saint-Hippolyte d’Oisly (Loir-et-Cher, 41)

Cliquez juste ci-dessus ou ci-dessous pour le savoir avec mon pdf de 46 pages.

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à rénover

avec mon Poli poly-pôle ECCLESIA +

avec des exemples en « boutique » à votre service,

et avec, ci-dessous, quelques cadeaux précieux supplémentaires…

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en ses compléments étonnants…

en reflets scintillants de l’Universel uni vers vers sel, sels, selles, scels, celles…

L’étonnante origine du vocable Saint-Hippolyte de l’église de Oisly (article lié à venir)

où on peut découvrir un phrasé préhistorique aux sens multiples

autant syn-typoô-lithe, συν·τυπόωλιθε, que…

oseraie, jeunes poulains, poly-tiques…

et autres dessous…

L’étonnante géographie des toponymes Hippolyte et Saint-Hippolyte

où l’église d’Oisly est remise dans son contexte historique gallo-romain,

chevaleresque, aristocratique, puis christianisé,

puis déchristianisé puis à nouveau

dans ses vérités premières

du Tertiaire assaisonnées au Quaternaire

sur du Secondaire, qui, quelque peu scolaires, se collent ères…

L’étonnant sens gréco-romain préhistorique du toponyme Oisly (article lié à venir)

sa remarquable géologie sableuse et vitrifiable solognote

ses fossiles et son flair incroyable

en potion de pots scions

d’un autre laiteux scintillant

en rapport avec la Bernardière, voisine, sur Contres.

Les étonnants faits criminels médiévaux au prieuré Saint-Hippolyte d’Oisly,

pour en compléter l’Histoire médiévale, et celle de France,

documents exceptionnellement rares pour Oisly,

en l’absence de sources écrites aux archives

par faits de guerres de religion à réobserver

comme tout le monde peut le constater

dans mon étude-inventaire de 1991.

à découvrir ci-dessous…

Un oubli (synonyme de pâtisserie au Moyen Age) ? un gâtisme ? une comptabilité mal tenue de part et d’autre ? une malveillance ? une mauvaise foi ? Un empoisonnement végétal ? Un empoisonnement minéral ? Voyez-en l’article sur l’origine du nom Oisly et celui sur l’origine du vocable de son église, Saint-Hippolyte… Dans tous les cas, une coutume royale respectée pendant la Guerre de Cent Ans, après 6 ans d’emprisonnement à Orléans.

Trois compagnons tuent en 1370

le prieur curé d’Oisly

qui les maltraitait

Ma traduction du texte :

Estienne Clément fut emprisonné au Châtelet d’Orléans, prisons dans lesquelles il confessa cette histoire…

Vers 1370, il alla à Blois avec Laurens du Gué et Macé Hardillay, paroissiens d’Oisly (« Oualy« ), pour y travailler. En chemin ils rencontrèrent Morice, le prieur curé de leur paroisse. Celui-ci avait plusieurs fois réclamé à Laurens du Gué le paiement de certaines dîmes que ce dernier ne lui devait pas. Comme Laurens ne voulait pas payer, le curé l’avait en haine.

Le curé Morice avait également tenu en procès Macé Hardillay sans raison valable, en l’accusant d’avoir gardé un franc que le curé de Lassay avait donné à Macé pour qu’il le lui porte. Pourtant Macé Hardillay le lui avait bien et loyalement payé, mais Morice voulait être payé deux fois. Il avait menacé plusieurs fois Macé de le tuer de ses propres mains et le surveillait de jour comme de nuit pour le battre. Un jour, il le poussa même hors du cimetière pour l’outrager.

Le prieur curé d’Oisly avait également accusé Estienne Clément d’avoir vidé un tonneau de vin qu’il avait amené de Blois, et pour ce fait, il fit convoquer Estienne en justice devant le bailli de Saint-Aignan, deux jours auparavant, sans rien lui demander. Le prieur faisait tout pour qu’Estienne fût torturé, travaillé et molesté. On ne voulut donner d’exploit à Estienne contre Morice à cause de son statut de prêtre.

Les trois compagnons haïssaient le curé pour toutes ces raisons et au moment de la rencontre, Morice les injuria. Il frappa Macé qui tomba à terre, gravement blessé. Laurens et Estienne relevèrent Macé, et tous s’attaquèrent au prieur. Ils le battirent, le frappèrent de plusieurs coups, et le tuèrent sans lui faire de plaies ouvertes.

Les trois hommes quittèrent le pays et furent bannis par la justice. Estienne Clément fut pris et emprisonné à Orléans.

Lors de sa première venue dans cette ville, le roi Charles V, comme c’était la coutume, libéra tous les prisonniers et accorda à Estienne Clément des lettres de rémission établies le 24 juillet 1376.

Archives Nationales : JJ 109, folio 122, N°260.

Charles etc. (par la Grâce de Dieu, roy de France) Savoir faisons atouz presens et avenir que comme estienne clement feust detenu prisonnier ou chastellier dorleans es quelles prisons il a confessie que…”

Détail : “la parroiche doualy”, la paroisse d’Oisly

(Et non “donald” comme on pourrait le croire à le voir… Connaissances ?).

JJ109 N°260 Oisly (41) 3

Extrait du texte du Trésor des Chartes, début des lettres de rémission de Charles V

Photocopie à mes frais : Archives Nationales : JJ 109, folio 122, N°260.

Le mois du débarquement de Christophe Colomb en Amérique, le roi de France Charles VIII, époux d’Anne de Bretagne, initiateur des guerres d’Italie, accorde des lettres de rémission pour libérer Jehan Chavigny, emprisonné quelques jours à Blois, pour le meurtre de Ymbault Guérineau, prêtre, à Oisly. Un parti pris ?

– Im- a Mal parlé… le long du cimetière et de ses fumigations quelque peu allergènes…

Meurtre d’un prêtre

près du cimetière d’Oisly en 1492

Ma traduction mélangée de transcription :

Le 22 septembre 1492, Berthellot Despréz proposa à Jehan Chavigny, « pouvre homme, chargé de femme », après souper, d’aller voir son beau-frère le curé, et que s’il avait du bon vin, il leur en donnerait une pinte. Jehan Chavigny accepta. Ils s’en allèrent donc tous les deux à la porte d’Estienne Paulnier, prêtre. Estienne n’était pas dans sa maison.

Berthellot Despréz, Jehan Chavigny, et un certain Bontemps virent Estienne Paulnier, beau-frère de Berthellot, sortir d’une maison avec Ymbault Guérineau, prêtre. Les trois hommes attendirent les deux prêtres « sur la closture du cymetière de Oaly » (Oisly ; Loir-et-Cher, 41).

Ils parlèrent tous ensemble et Berthellot donna à Ymbault une lettre qu’on lui avait confiée « pour bailler au prieur dudit lieu de Oaly ». Ensuite, ils se séparèrent « et dirent adieu les ungs aux autres et s’en allèrent coucher ».

Le lundi suivant, Jehan Chavigny et Berthellot s’en allèrent pour leurs affaires aux maisons de Jehan Ridart et des Josselins où il leur fut dit qu’Estienne Paulnier et Ymbault Guérineau avaient fait savoir que le soir précédent que Jehan et Berthellot voulaient les battre « et qu’ilz estoient quecteurs de chemins ». Pour cela, Jehan Chavigny et Berthellot Despréz « s’en retournèrent vers l’église de Oaly où ilz trouvèrent le prieur dudit lieu qui leur voulut donner à boyre ».

Étant là avec le prieur, les deux hommes virent arriver Estienne Paulnier et Ymbault Guérineau « le long du cymetière ». Ils leur demandèrent si, le soir précédent, ils les avaient attendus pour les battre. Ymbault répondit que non, mais qu’il savait bien que Berthellot lui voulait du mal depuis longtemps. Après discussion Berthellot dit à Ymbault :

– « Venez ça, maistre prestre, vous avez dit que nous vous voullons battre et que quections les chemins ».

Ymbault répondit que s’il l’avait dit, il n’avait pas menti.

Berthellot lui dit :

– « Par le sang Dieu », qu’il avait menti.

Comme Berthellot jura le sang Dieu, Ymbault « le cita d’office ».

Berthellot lui demanda :

– « Pourquoy me citez, vous jurez aussi bien comme moy ».

Après plusieurs paroles, Berthellot « tendit sa javeline contre Ymbault, lequel print ledit Berthellot par le bras en luy disant :

– Je suis homme pour toy, si tu veulx riens dire, vien aux champs ».

Ymbault suivit Berthellot.

Voyant cela, Jehan Chavigny, voulant calmer la noise, se mit entre les deux hommes « en entencion de les despartir », en disant à Ymbault :

– « Laissez cela en paix, ces parolles ne vallent riens, allez vous en d’icy ».

Ymbault lui répondit :

– « Mais vous, allez-vous en, que voulez-vous dire ? »

Jehan Chavigny lui répondit en le poussant du bras :

– « Mais vous mesmes, que voullez vous dire ? »

Ymbault prit Jehan « par le collet et luy décisa prépoint et chemist ».

En se défendant, Jehan déchira « et rompit aussi sa chemise ». « Non content de ce ledit Ymbault print d’une main aux cheveux Jehan et de l’autre luy donna sur le nez, dont il luy fist yssire grant effuzion de sang, et en se faisant s’entretindrent grant pièce l’un l’autre ».

Jehan Chavigny se sentant ainsi blessé dit à Berthellot, son compagnon :

– « Frappe, de par le diable, me larras tu ycy oultrager et je suis ycy pour toy ».

Berthellot vînt secourir Jehan « et donna deux coups de la hante d’une javeline sur la teste dudit Ymbault et ung coup sur le braz ».

Jehan Chavigny dit à Ymbault :

– « Lasche moy, lasche moy ou je te blesseray ».

Ymbault ne voulut pas lâcher, alors Jehan Chavigny « voiant qu’il estoit ainsi oultragé, tira sa dague et l’en cuida (voulut) frapper par la cuisse, ce qu’il ne fist parce que ledit Ymbault le secoua si tréffort qu’il le cuida faire cherir à terre, et en se relevant Jehan frappa ledit Ymbault de sadite dague ung coup par le cousté gaulche, et après que ledit Ymbault se sentit frappé, il laissa aller Jehan ».

« Pour occasion duquel coup, ledit Ymbault, le mercredi ensuivant alla de vye à trespas ».

« Pour occasion duquel cas et homicide », Jehan Chavigny « a esté constitué et est détenu prisonnier es prisons de Bloys et est en voye d’y finir misérablement ses jours ».

Le roi Charles VIII lui accorda la liberté en lui donna la grâce royale dans des lettres de rémission établies à Tours en octobre 1492.

Archives Nationales : JJ 223, folio 3, N° 5.

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Un des volumes du Trésor des Chartes, série JJ des Archives Nationales.

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Photos Nicolas Huron

En 1501, à Blois, peu avant la création du parc et du château de Chambord (par François Ier), première réserve “naturelle” au monde, le roi Louis XII, accorde sa grâce par des lettres de rémission à Jehan Segretain, un serviteur de son valet de chambre Guyot des Roches, seigneur de la Baume, qui l’avait chargé de lutter contre le braconnage dans les chasses, les forêts et les garennes (élevages plus ou moins sauvages de lapins) royales, serviteur qui se retrouva à se battre contre des braconniers, et à en tuer un, un pelletier, un fourreur, en en récupérant les furets, pièges et instruments de braconnage, près de Contres, à Oisly, dans les escaliers et les bâtiments du prieuré du lieu. C’est écologique !

A Blois, le rond-point de Cap-Ciné se veut garenne en ce moment…

Bagarre et meurtre d’un braconnier

dans le prieuré d’Oisly en 1501

Ma traduction assaisonnée de texte original par transcription :

Par lettres patentes, le roi ordonna à son valet de chambre, Guyot Des Roches, seigneur de la Baulme, de garder et empêcher que l’on ne chasse dans les garennes royales.

Pour assurer cette commission du roi, Guyot Des Roches donna à charge à Jehan Segretain, natif de Tours, son serviteur, et également à ses autres serviteurs, « de prendre garde ausdites chasses et icelles deffendre, et que tous les furets et autres engins de chasse qu’ilz trouveront, ilz les prinssent et les luy apportassent pour d’iceulx après en faire ce que le roi et justice en seroit ordonné ».

Le 2 novembre 1501, il fut dit à Jehan Segretain qu’il y avait « des gens de la maison du prieuré de Oally qui portoient un furet et des bourses ou fil en soie pour chasser aux connilz et aussi que audit prieuré s’estoit retiré ung nommé Nicolas Perronet qui estoit homme de mauvaise vie, coustumier de bastre gens, chasser à tous engins et faire plusieurs pilleries, extorcions, exactions aux gens du pays, et ne cessoit de batre et piller plusieurs des laboureurs dudit Oally ».

Selon le commandement qu’on lui avait fait, pour qu’on ne chassa pas dans les lieux défendus, mais aussi pour savoir ce qu’il en était réellement, et également pour trouver le moyen pour que Nicolas Perronet quitte ce lieu et cesse ses pillages, Jehan Segretain alla à Oisly et se fit accompagner par un certain Estienne, autre serviteur de Guyot Des Roches.

Les deux serviteurs arrivèrent dans la maison de Pierre Sommier. Pour éviter noise et débat, Jehan Segretain laissa là Colinet « pour ce qu’il savoit que lesdits Colinet et Nicolas Perronet estoient mal vueillant ».

Jehan Segretain alla donc seul « jusques au devant de l’église dudit Oally où il rencontra ung prêtre nommé maistre Pierre de la Lende ». Le prêtre mena Jehan « boire et chauffer en la maison dudit prieuré, en laquelle il monta et trouva en une chambre ledit Nicolas Perronet et ung pelletier de Mont Richard et un serviteur ». Le pelletier avait « ung furet et des bourses ou filléz pour chasser aux connilz ».

Après avoir bu et mangé, Jehan Segretain dit à un paysan qui était là, d’aller dire au prêtre « qu’il mist son cheval en l’estable », ce que fit le paysan.

Quand le paysan alla porter son message, Nicolas Perronet le suivit et descendit en bas et ferma la porte de l’entrée de la maison après qu’il eut mis le paysan dehors. Ce fait, Nicolas voulut remonter.

Jehan Segretain s’aperçut de cela et ne savait pas pourquoi Nicolas avait fermé la porte. Jehan était seul « et Nicolas Perronet estoit malfamé et renommé, craignant d’estre de luy oultragé, se mist en hault des degréz et prist en sa main ung aste de fer qu’il trouva à la porte desdits degréz ». Il dit à Nicolas de s’en aller et de ne pas remonter.

Nicolas, voyant qu’il ne pouvait pas remonter, « en fault demanda sa robbe qu’il avoit laissée en ladite chambre ». Jehan lui donna sa robe et lui demanda de nouveau « gracieusement » de partir de la maison. Nicolas n’en fit rien et « en détestant et jurant le nom de Dieu », répondit « qu’il n’en feroit riens mais qu’il monteroit ». Il prit « ung aste de fer » qu’il y avait au pied des escaliers. Il mit sa robe autour de son bras et repoussa Jehan avec la pointe de sa pointe de fer à l’intérieur de la chambre dans laquelle il monta. Nicolas prit alors par les cheveux Jehan, et le fit tomber par terre. Il donna à Jehan plusieurs coups et s’efforça de prendre une dague qui était près de là pour le tuer ou l’outrager.

Jehan Segretain, « doubtant la fureur dudit Nicolas Perronet et que par luy ne fust occis de toute sa forte puissance, print et empoigna ledit Nicolas et le garder d’approucher de ladite dague, et commença à crier à l’aide et qu’il estoit mort ».

Nicolas demanda au pelletier de lui donner sa dague, et dit que « par le sang Dieu, il tueroit » Jehan. Jehan, « par long temps tenu, batu et mal traicté jusques à ce que, à son crys et d’aventure », survint Colinet à la porte pour entrer et défendre son compagnon. On ne voulut pas ouvrir à Colinet. Comme Jehan criait toujours à l’aide, « doubtant qu’il ne feust oultragé dudit Nicolas Perronet », Colinet alla chercher une échelle « par laquelle il monta et entra par la fenestre chambre ». Voyant Jehan battu et outragé par Nicolas Perronet qui ne voulait pas le lâcher, Colinet « desgayna une espée qu’il avoit acoustumé porter avec luy, et en frappa ung coup tant seullement par la teste dudit Nicolas Perronet ».

Nicolas lâcha Jehan et se retira dans une autre chambre où il fut suivi par Colinet et Jehan.

Là, Jehan, « tout esmeu et de chaulde colle, au mesme conflit, craignant que ledit Perronet le voulsist refraper et oultrager », « d’une dague ou bracquemart qu’il avoit acoustumé porter avec luy, frappa ung coup tant seullement sur la main dudit Nicolas Perronet, et se fait se retira et apperceut que ledit Perronet a esté blessé en la teste du coup que luy avoit donné ledit Colinet ».

Colinet donna deux ou trois autres coups d’épée sur Nicolas, puis les deux hommes le laissèrent dans la chambre. Ils retournèrent dans l’autre chambre où ils prirent « bourse et filléz avec certains bastons de chasse et arnoys qu’ilz emportairent audit lieu Des Roches pour les mectre soubz la main de justice ».

A la suite de la blessure à la tête, Nicolas Perronet mourut.

Jehan Segretain « a esté constitué prisonnier es prisons » du maître hôtel du roi, dans lesquelles Jehan est « en danger de finir misérablement le surplus de ses jours ».

Le roi Louis XII le libéra en lui accordant sa grâce et des lettres de rémission établies à Blois en novembre 1501.

Archives Nationales : JJ 235, folio 19, N° 108.

Un inventaire pour la Région Centre

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Les pays de la Loire moyenne dans le Trèsor des Chartes, Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine. 1350-1502 (Archives nationales, JJ 80-235), édité par Bernard Chevalier, Paris, CTHS, 1993.

Ce Trésor des Chartes, précieuse Série JJ des Archives Nationales, conserve également un autre récit de fait divers concernant la paroisse d’Oisly au XIVe siècle (JJ 152, n° 77, folio 44 verso) :

1718 – 1397, août. Paris. Rémission en faveur de Jamet Hany, d’Oisly, pour le meurtre d’Etienne Chevrier, tué alors qu’avec d’autres villageois il voulait l’empêcher d’enlever la femme qu’il était venu chercher avec des compagnons (152, n° 77, fol. 44 v).

Ces lettres de rémission, accordées par Charles VI, à Paris, interviennent sans attendre lors de l’été 1397 pour sortir des griffes de la justice locale de Saint-Aignan-sur-Cher, peu après les faits, un homme ayant participé, avec trois compagnons, à une tentative d’enlèvement à son mari d’une femme réputée de mauvaise vie à Faye.

Faye se prononce-t-il « faille » ? Est-ce la raison de cette obsession ?

Quatre compagnons de Selles-sur-Cher et d’Oisly,

attaqués par des villageois

pour avoir voulu profiter d’une femme mariée

en 1397 au hameau de Faye

Ma traduction avec quelques difficultés de localisation d’un toponyme.

Le jour de la saint Jean 1397, Jamet Hany, un pauvre homme, accompagné de son valet, partit d’Oisly (« Oilli ») pour aller à Saint-Romain. (Saint-Romain-sur-Cher, Loir-et-Cher, 41) En chemin, il rencontra par hasard un certain Mouchet, qu’on disait être valet de l’abbé de Selles, et un autre homme, appelé Girart, qui s’en allaient à Faye. Les quatre hommes commencèrent à parler entre eux. Mouchet et Girart dirent qu’ils allaient à « Faye » (peut-être un hameau disparu, ou Le Fay, sur Chitenay dont l’église dépendait de l’abbaye de Pontlevoy, en Loir-et-Cher, 41, sachant que Faye est un toponyme assez répandu : Faye-la-Vineuse, 37 ; Faye, 41 ; La Faye, Paulnay, 36…) pour chercher une femme que le prieur du lieu avait maintenue, et qu’il fallait bien trouver celle-ci et non une autre appelée Marion, femme d’Estienne Puisselat.

Finalement tous les quatre partirent ensemble à Faye. Et là-bas, ils demandèrent où étaient les deux femmes en question. Il leur fut répondu que celle du prieur n’était pas là et que Marion était allé avec son mari à Montrichard (« Mont Richaut ») et devait revenir au soir.

Le soir venu, les quatre hommes trouvèrent Marion avec son mari assis auprès d’elle. Considérant qu’elle était une femme de mauvaise vie, « diffamée de son corps », qu’autrefois elle avait accepté d’aller avec eux et qu’ils l’avaient « connue charnellement » plusieurs fois avec l’accord de son mari, les quatre compagnons dirent à Marion, en la prenant, de venir avec eux. Marion et son mari commencèrent à crier. Alors les quatre compagnons la laissèrent sans lui faire mal.

Plusieurs habitants du hameau de Faye suivirent les quatre compagnons pour les assaillir. Pour échapper à leurs agresseurs et au péril de mort, les quatre compagnons décidèrent de se mettre en défense contre ceux du hameau au nombre d’huit ou dix personnes. Estienne Chevrier, l’un d’eux, attaqua de « félon courage » Mouchet, l’un des quatre compagnons, et s’efforça de le blesser. Mouchet, pour se défendre, frappa Chevrier d’un coup sur la tête avec une « baudelaire », une petite épée. L’habitant de Faye en mourut.

Jamet Hany, qui n’avait pas frappé Chevrier fut pris et emprisonné dans les prisons de Saint-Aignan-sur-Cher (« Saint Aignen en Berry »). Le roi Charles VI lui accorda la liberté par des lettres de rémission établies en août 1397 à Paris.

Archives Nationales : JJ 152, folio 44 verso, N° 77.

Pour ces récits ci ou bien ceux concernant votre commune,

(voici un exemple à Romorantin, Loir-et-Cher, 41)

il suffit de demander : Contact !

Mais mémé met mes mets… tout travail mérite sale aire !

Une découverte infinie

ou une visite express(e) !

avec en cadeau, le panneau explicatif que j’ai fait pour ce monument :

Oisly-(41)-panneau-explicatif

Télécharger le jpg plus lisible du panneau pour lui donner de nouvelles aventures…

Lien transparent :

https://patrimoine-rural.com/Oisly(41)/Oisly-(41)-panneau-explicatif.jpg

Pour aller plus loin ou pour découvrir petit à petit la vôtre,

la découverte de l’église de votre village

sans doute encore d’une immense et honorable magnificence.

Diaporama Oisly 01

Le porche de 1875, la nef romane transformée après les Guerres de Religion,

de l’église Saint-Hippolyte d’Oisly (41)

Photo Nicolas Huron

Diaporama Oisly 06

Baie romane murée de la nef de l’église Saint-Hippolyte d’Oisly (41)

Photo Nicolas Huron

Diaporama Oisly 08

Baie trilobée du chœur de l’église Saint-Hippolyte d’Oisly (41)

Photo Nicolas Huron

Quelques autres photos en diaporama de l’édifice et de son histoire

à mes Livres et services avec l’église Saint-Hippolyte d’Oisly

pour continuer à s’émerveiller…

à

Oisly

vitrification de

συν·τυπόωλιθε

syntypoô-lithé entre autres…

façonnée sur un modèle de Pierre

Appât à part a par ta…

Appart âgé ? À partager !

Carte-partage-decouverte-Oisly

Osez l’Histoire !

À Oisly et son église Saint-Hippolyte,

elle est réellement incroyable et Un croyable !

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