We the people… Constitution sous la loupe de la paléographie

Est-ce important de savoir lire, oui Z pipe hall,

We the people… ?

Faune-éthiquement : withe pea pole ? with peep all ? or… ?

Phonétiquement : with peephole ? with peep hall ?

La Constitution des États-Unis d’Amérique

sous la loupe d’un paléographe médiéviste…

vague et brûlante question d’actualité politique

Un peu de paléographie en diplomatique

La diplomatique est à l’origine, au XVIIe siècle, sous le Grand Siècle du Roy Soleil, Louis XIV, une spécialité des moines bénédictins de la congrégation de Saint-Maur (Dom Mabillon, Dom Cottineau…). C’est une série de savoirs et d’outils techniques qui permettent l’étude de l’authentification et la critique des diplômes mérovingiens et carolingiens en matière de propriétés foncières nobiliaires, ecclésiastiques, voire bourgeoises. Cette science des écrits anciens sert également pour les textes plus récents de l’époque médiévale romane ou dite gothique, c’est-à-dire de la seconde moitié du Moyen Age, XIe-XVe siècle, voire de la Renaissance. La diplomatique s’appuie sur des savoirs comme la paléographie, sciences des écritures anciennes, la chronologie, sciences des datations, la biographie, science de la vie de personnages connus, l’archivistique, sciences des archivages, la philologie, sciences des antécédences bibliographiques, etc.

Une science ancienne de légionnaires romains d’élite,

le précieux et précis savoir des speculatores

La paléographie, sciences des écritures anciennes, est un savoir ardu. Savoir lire un document du XIIe siècle, ne permet pas de savoir lire un document du XVe siècle, car les écritures et la langue en sont trop différentes. Il faut apprendre les deux. Savoir lire une écriture d’un texte juridique, une charte du XIIe-XIIIe siècles, m’a pris 4 ans. A partir de là, savoir lire une charte écrite au XVe siècle, m’a pris plus de deux ans. L’écriture du XVIe siècle est difficile sur la fin du siècle. L’écriture la plus ardue, car les notaires en étaient vraiment des criminels, est celle des Guerres de religion (qui durent encore aujourd’hui puisque toutes les guerres ne font que se cumuler…), de la seconde moitié du XVIe siècle, jusque dans le courant du XVIIe siècle. L’écriture du XVIIIe siècle est facile à lire. La plupart des amateurs d’histoire s’y arrête.

Est-ce vraiment important de savoir lire

un texte juridique du XVe siècle ?

Le texte de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique correspond bien à une écriture de la fin du XVIIIe siècle, comme chacun peut le vérifier dans n’importe quelles archives départementales en France. Seulement, dans le texte recopié au propre de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique, un détail choque le regard d’un médiéviste comme moi : le début et les entêtes des articles sont une vague imitation d’une écriture gothique, assez bien identifiable. Un faux en écriture, un anachronisme, qui semble purement un artifice, non de mode, puisque le Moyen Age n’est pas encore à la mode à cette époque (il le sera vers 1840, notamment avec Victor Hugo), mais un rappel aux anciens titres (sous-entendus de propriétés ou de noblesses)… Ainsi, les rédacteurs ou le copiste de cette Constitution avaient des connaissances en paléographie et sans doute en diplomatique et appartenaient, sans nul doute, à des familles possédant des archives anciennes, des titres anciens, des chartes médiévales ou de l’époque moderne, et savaient les lire. Cette imitation d’une écriture gothique est un fait volontairement mnémotechnique, sans doute à caractère un peu publicitaire, peut-être pour rappeler quelques expropriations… à des individus criminels refusant de payer l’impôt et/ou en exigeant trop, s’étant exilé pour cela ou ayant fait preuve d’expropriations. Les deux côtés étant coupables de ces faits, évidemment… Le petit peuple ? Igno-rance ?

C’est d’une importance capitale…

cramer contre cramer, Kramer contre Kramer…

L’écriture gothique, est caractérisée par l’usage d’abréviation. Ainsi, dans ce type d’écriture “médiévale” ou de l’époque de la Renaissance, beaucoup de mots sont abrégés, tronqués, et comportent des signes standardisés de remplacement de certaines lettres (les lettres les plus remplacées étant, les n, m, er, ar…), par économie et soucis d’efficacité, de gain de place et de gain de temps, mais aussi par soucis de préservation du métier car il faut être un spécialiste pour relire le texte… Nécessité fait loups à…

Tout le mépris qu’ils méritent

pour tous leurs mépris, mé-prix, mets pris…

Tout le monde pense que le texte commence par : “We the people…”, alors qu’un notaire lettré, comme ces gens-là de la haute société et du beau monde, savaient lire l’abréviation au-dessus du “e”, la petite vague finement tracée, qui se lit “n” derrière le “e” : « en ». Moi en tant que lecteur d’actes juridiques anciens, en en ayant lu des milliers, je lis : Wen the people (traduisible par : kyste sébacé, gras, le peuple) ou bien Went he people (traduisible par : est-il allé le peuple ? va-t-il peuple ?…).

Petite fille all ?

Fiole ?

Sachez que le savoir vous met en danger de mort…

trop tard, la fiole est ouverte…

eux ont le doigt sur le bouton…

We the people ?

Wen the people

Went he people

le peuple en marche ?

Eux se transmettent ce savoir.

Je n’en suis que piètre autodidacte !

Vérifiez, relisez !

relegere

Faites enfin en fin preuve de religion-is

Le A du premier article me semble un H… Un paléographe comme moi, vous dirait que Hr, c’est l’abréviation notariale du latin habere, le verbe avoir… et, de plus, on sait que ces salauds, ces traitres, parlaient français. Donc ti cle, signifierait petite clef… Art’ic’le, art y colle, qu’halle, hall, all… Article 1 (1 est assimilable à un l minuscule ou à un i majuscule, qui recopié peut être confondu avec un 7 en anglo-saxon, les Français le barrant par prudence et pour éviter des confusions comptables, mais on peut chercher plus loin, car eux, par métiers bourgeois, y réfléchissent à vitesse grand V), ONE, Houuu âne, Wuhan… Sont-ils les alliés de quelque pays ?

Pour enfoncer le clou, il faut savoir qu’une « i » (en minuscule), « I » (en majuscule), qui a fini par s’orthographier « hie » dans les dictionnaires (voir celui de Marcel Lachiver), le hache étant suggestif d’un effort, comme la hache pour le faire, est un billot de bois qui sert à enfoncer des pavés ou des pilotis. Ces masses d’enfoncement, de construction, parfois très grosses (croyez-en la Guerre des Gaules et le pont que Jules César fit construire en quelques jours sur le Rhin pour aller au-devant de l’infinie barbarie…) sont aussi surnommées « demoiselle » (sans doute à cause des petites libellules bleues, synonyme argotique de « gendarmes » qui se posent sur les pilotis enfoncés) ou « mouton » (mot désignant aussi la grosse pièce de bois qui porte une cloche en bronze). Oui, oui !

Argotique ? Art gothique !

Mééééé, mais mémé met mes mets… Mû ? Mue ? Le…

Le « oui » signifie « mouton » en gaulois pour votre gouverne propre…

et les Côtes Est des « États Unis » sont géologiquement des putains de marais puants.

Une Constitution libératrice ? De toute vie sur ce continent ? Peau rouge ? Peau jaune ?

+

Bronzé !

Troie, preuve de plus ?

Un baptême du feu ou de la feue ?

Croyez-en l’analyse diplomatique de la charte de franchise de Chârost !

avant le pillage de la ville d’Issoudun par les Anglais et les marchands.

Croyez-le un testament avant un vrai départ en croisade !

sur ordre de Philippe Auguste et de l’Église romaine.

Croyez-en les lettres de mon aïeul Michel Gravereau !

écrites pendant « leurs » gay Guerres d’indépendance.

Sachez que cela les fait rire et qu’ils s’en saoulent…

Pour la survie du plus grand nombre…

Donc, sortez des jupes…

de vos μηρ, mères, mers…

Youpi ! Terre !

Osez l’Histoire !

Ici-bas, devenez speculatores !

Sortez des jus pi hit θηρ, Thêr-, ter, Terre, terre, t’erre… !

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