Toponymie de la Folie, les Folies : illustration cartographique

Les Folies, de Vallières-les-Grandes (41), la Folie, de Vernou-sur-Brenne 37), celle de Seigy (41), celle de Couffy (41), celle de Néons-sur-Creuse (36), celle de Saint-Marcel (36), le Champ de la Folie, de Trouy (18), les Vignes de Folie, de Rians (18)…

Un toponyme ne concernerait-il

que quelques hectares ?

Oh la la, alors là…

Voyez pour votre terroir… sur Géoportail et sur votre cadastre ancien

à travers vos Archives départementales ou bien demandez moi

Voici, un premier complément cartographique vérifiable sur Géoportail ou sur carte papier ou sur le terrain, qui vous permet de vérifier les constats toponymiques de mon article précédent et mon livret livré là :

La Folie, Chârost (18), les Folies, Diou (36), toponymie pourrie

toponymie complétée

avec les Folies

de Vallières-les-Grandes

en Loir-et-Cher (41).

Auprès de mon Idée, mon Désir, les Vaux, la Sergenterie, le bourg de Vallières-les-Grandes (avec son église Saint-Sulpice, dont j’ai fait quelque peu l’étude en novembre 1990, et qui se situe sur une frontière antique en limite des deux anciens diocèses de Tours et de Chartres) et au sud de la Carte, les Folies, par vent d’ouest, atlantique, vent ici habituel, profitent du cours méandreux de la rivière arrosant le Clos Lucé (célèbre pour les productions de Léonard de Vinci et Abdelkader) à Amboise, et passant de manière souterraine devant le château de cette ville. Cette rivière, la Masse ou l’Amasse, arrosant aussi Souvigny-de-Touraine et Sainte-Règle, est connue pour son aspect torrentiel en cas d’orage. Sinon, c’est une rivière calme et peu abondante, mais très encaissée et méandreuse d’où un cumul éventuel de feuilles, dont le compostage y est accéléré par l’effet ondulatoire et martelant du vent sur la série des coteaux viticoles arrondis et abrupts, et où les effluves détritiques portés par le vent remontent sur les Folies à Vallières-les-Grandes, 30 mètres plus haut, à une altitude d’environ 110 mètres, pour se perdre ensuite à l’Est, par le Clos-Saint-Joseph, le Monbourg, la Croix Blanche, les Bournais, et plus loin sur le Bois des Bordes.

Le phénomène détritique, secoué, un peu hilarant et jovial, qu’un gros “Prout !” peut aussi provoquer chez les enfants, est accentué par le caractère très varié de sa géomorphologie et de sa géologie : craie moisie du Crétacé, argiles détritiques de l’Eocène, limon éolien saharien des plateaux, sables et argiles des alluvions anciennes des terrasses provenant du Massif Central, etc., un vrai régal agricole et g’astronomique très mastiqué et remuant qu’on mange autant qu’on le respire, avec du dinosaure et du “dîne aux sorts”, une singularité plurielle olfactive et un pluriel singulier sensationnel, rebondissant, papillonnant et mouchetant de notre quaternaire.

Cep tique ? Cèpe t’it queue ? Sceptique ?

même avec d’autres cartes ci-dessous…

Quel serpentin qu’elle sert pantin…

complétée

avec la Folie

de Vernou-sur-Brenne

en Indre-et-Loire (37)

Au pied du coteau de la vallée de la Brenne, sur la commune de Vernou-sur-Brenne (avec son église de la Sainte-Trinité, dont j’ai fait quelque peu l’étude en septembre 1991), le lieu dit la Folie, situé face aux hurlements du TGV parisien (rappelant le tableau le Cri de Munch) et au ronronnement de la route départementale D46 montant à Château-Renault, est situé sous les vignes de la Meslerie, et du Noyer à l’Âne, auprès de la Butte du Trésor et de Pouvray et son château, près de Bois Soulage et non loin des hauteurs du célèbre château de Jallanges. Ce lieu-dit se trouve à l’angle du vallon encaissé de Vaugondy, méandreux et présentant, à une moindre échelle, les mêmes caractéristiques que la Masse entre Amboise et Vallières-les-Grandes, précédemment évoquée.

Le vent d’ouest, tourbillonnant à l’angle du vallon de Vaugondy, à la Folie, accélère dans la vallée de la Brenne, sur Champmartin, pour remonter et créer une “dépression” qui frotte de son humidité le coteau, à l’Est, sur les lieux-dits de la Rosée, la Robinière, la Buvinière, pour tourbillonner à nouveau à la Vallée du Vau et s’étaler ensuite sur le Marchais et le Château de Montfort et la Plaine du Hallier.

Les vents humides tourbillonnant à la Folie, sur Vernou-sur-Brenne, profitent également d’un véritable gâteau feuilleté géologique.

Presque une corne d’abondance… Ah, bonde en ce… ?

Trait très reptilien…

toponymie complétée

avec la Folie

de Seigy et celle

dans le vent de Couffy

en Loir-et-Cher (41).

La Folie, à environ 80 mètres d’altitude, sur la commune de Seigy (avec son église Saint-Martin, dont j’ai fait quelque peu l’étude en octobre 1993), se situe entre le Val de Galerne et Galerne, au débouché d’un petit vallon au ruisseau intermittent affluent du Ruisseau de Seigy. Les vents, tassés sur le plateau ouest et déjà remués par la vallée encaissée de la rivière du Traîne-Feuilles, cours d’eau arrosant le très notable et très couru Zoo de Beauval, cours d’eau, vallée et vents déjà secoués par les coteaux adjacents de ce célèbre creux zoologique, avec les Griffonnières, Charèze, Bout de Chien (pour évoquer sans doute les pets buccaux et autres aboiements), la Taille Marchand, la Quézardière, etc., créent à la Folie de Seigy une dépression tourbillonnante, qui se retasse à l’Est aux Tassins, à environ 120 mètres d’altitude. Ce remuement des marrants démarrant à la Roulerie, au ruisseau du Bachaut, dont les sources se prennent dans la limite naturelle de l’antique Forêt de Brouard, est également, là aussi, assaisonné par une géologie particulièrement crétacée et détritique connue pour ces innombrables caveaux de pinard.

A moins qu’il ne s’agisse du vent de Saint-Aignan en Berry et de la vallée du Cher jusqu’à Tours, c’est-à-dire “de Galerne”, vent nord-ouest, ou de celui d’Amboise et ses forêts. Voyez sur cartes, sur pièces et sur place…

Quel éventail !

toponymie complétée

avec la Folie

dans le vent de Couffy

où le fond de l’air est frais…

Entre Couffy (ou Couffi avec son église Saint-Martin, dont j’ai fait quelque peu l’étude en mai 1991) et Meusnes, le lieu-dit de la Folie, se trouve juste dans l’axe des vents d’ouest du précédent de Seigy, au débouché du vallon de Modon et d’un autre Traîne-Feuilles, non loin de l’angle du coteau du Cher ainsi formé à Poulas. On trouve aussi, non loin, en bas Girardin et en haut le Puits de Saray, tous toponymes avec lesquels on peut jouer, un peu secoué, à mon jeu des toponymes.

Dans les roseaux et les roses hauts… du Moulin de Rouzeau.

toponymie complétée

avec la Folie

de Néons-sur-Creuse

dans l’Indre (36)

si vous manquez encore d’éclairage…

Avec la Gartempe, le plateau érodé en mamelons de l’extrémité du Parc Régional de la Brenne, en frontière antique entre les diocèses de Tours, de Bourges et de Poitiers, juste entre les trois anciennes grandes provinces ecclésiastiques de Bordeaux, Tours et Bourges…

Entre la Gartempe et la Creuse, en frontière, une folie de s’y promener…

surtout auprès des Char(r)ons

pour ceux qui auraient un peu de cultures… faune-éthique.

toponymie complétée

avec la Folie

de Saint-Marcel

dans l’Indre (36)

si cela manque encore un peu de sels… mines et rots.

La Folie, dans le creux de la rivière de la Mage, entre la Grelette, le Moulinet, les Barres, à l’ouest, et le Génétoux, à l’est, et le Clos du Verger, au sud, où les fruits de ses paradis se laissent prendre à la verge, au-dessus de la vallée de la Creuse, entre Saint-Marcel et Argenton-sur-Creuse, au sud-est, et assaisonnée par vent de galerne, du grand site archéologique gallo-romain d’Argentomagus, son temple de Mercure, sa fontaine monumentale, ses thermes, ses carrières, ses bonnes mines, ses nécropoles, etc., et ses vents de comédies, de discours et de spectacle de son amphithéâtre…

dont on attend tant la renaissance… à fortes voix gauloises.

toponymie complétée

avec le Champ de la Folie

de Trouy, au sud de Bourges

dans le Cher (18)

Le Champ de la Folie, sur la commune de Trouy, au sud de Bourges, entre Sainte-Hélène et Sainte-Marie, entre le Champ de la Traîne et les Marjolaines, près des Mondors et des Carrières des Talleries, non loin du Val d’Auron et des Archives départementales du Cher que je connais assez bien pour en être usager et vous aussi à travers moi…

Bientôt un article sur le siège de Bourges par Jules César et mille suprises…

toponymie complétée

avec les Vignes de Folie

à Rians, près de Bel-Air

dans le Cher (18)

Avec, en prime sa laiterie, lieu de la fameuse bataille de Rians évitée par Jules César… Rians dont j’ai quelque peu étudier l’église Saint-Christophe la très bien nommée et son terroir.

Les vies –ignes (brûlées) de folle y…

A la vôtre !

Tout ceci pour complément cartographique vérifiable sur Géoportail ou sur carte papier ou sur le terrain, de mon article précédent et de mon livret livré là :

La Folie, Chârost (18), les Folies, Diou (36), toponymie pourrie

avec plus de 1200 toponymes la Folies, les Folies en France…

Voyez la vôtre !

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