Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (1)

Chârost ! Char Ω, char ω,

char haut, char eau, chas rôt…,

char à bœufs ou char de guerre ?

Une expérience de terrain, de terroir et d’archives…

Mon expérience m’a appris que certains toponymes seraient beaucoup plus anciens que les références latines, presque toujours médiévales, et seraient bien plus complexes que leurs interprétations, à partir des dialectes germaniques ou du latin romain, qui ne présentent qu’une partie possible des vérités exprimables de ce que raconte un toponyme à travers les différentes périodes de l’Histoire (voir mon Toponymie-Service et cet article pour exemple).

Ainsi, si un peuple guerrier, comme les Celtes ou les Romains, qui forcément “guère y est” de la paysannerie et de la faune éthique locale, s’installe sur cette terre d’artisans-paysans esclaves, qu’est le territoire français, pour y prélever rackets, taxes, péages, main-d’œuvre, viande de boucherie, etc., comme les germains Parisii par exemple, les Romains des premiers siècles ou les Francs de Clovis qui étaient d’anciens Cimbres et Teutons romanisés (voir mon article sur Françay et les Francs), etc., ce peuple, généralement ethnico-centré, impose le sens de certains noms de lieux en fonction de sa propre génétique, en fonction de ses coutumes ancestrales, forcément mercenaires et nomades, en fonction de son instinct criminel de parasite prédateur esclavagiste, voire même cannibale, mais aussi en fonction de son maquillage habituel ou de son camouflage soi-disant protecteur ou bienveillant, très souvent empoisonneur, séducteur… Cela fonctionne évidemment encore comme ça…

Le nom de lieu agit sur lui qu’il le veuille ou non

et cette influence laisse des traces…

de ses préférences…

Voyez le résultat…

Charost065

Arc aérien ferrugineux de l’ancien transept regardant le méandre de l’Arnon

dont le courant provient de Dame-Sainte (Saugy), de Saint-Ambroix…

en descendant de la Marche… et de ses roches dures granitiques.

L’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18),

une église dépecée comme doit l’être son toponyme pour le comprendre…

Photo Nicolas Huron

Ainsi, à l’étude précise du terrain et de la connaissance de son terroir agricole, on s’aperçoit que beaucoup de toponymes semblent antérieurs aux ajustements impériaux orthographiques du XIXe siècle, ou aux curiosités anti-chrétiennes républicaines francs-maçonnes d’influence anglo-saxonne voire pire, antérieurs aux écrits interprétatifs des clercs (voir cet article) ou de l’administration du royaume de France, antérieurs à la barbarie phonétique le plus souvent illettrée des royaumes francs, antérieurs à l’Empire romain, mais aussi antérieurs à la Guerre des Gaules et à l’invasion romaine, et même antérieurs aux invasions celtes (VIIIe-VIIe siècles avant Jésus Christ). Certains semblent carrément protohistoriques, voire même préhistoriques et c’est le cas de Chârost.

C’est une découverte faite pour et sur Saint-Cyr-en-Bourg (49).

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (1)

L’église Saint-Michel de Chârost (18)

 

Oh mes gars ! ômega Ω

en majuscule Ω ou en minuscule ω ?

Fais ce… saint, sain, ceint, sein… ?

Comprendre les raisons profondes de la présence de l’exceptionnelle et rarissime très rouge et blanche église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18) nous amène à d’incroyables découvertes de grande sémantique agricole, animale et végétale, géologique, hydrologique, antique, médiévale, préhistorique, guerrière, religieuse, païenne et chrétienne…

Ces articles vous plongeront dans le nouveau monde réel cru irréel

du Français français et de ses toponymes :

https://patrimoine-rural.com/charost-18-liens-de-recherches/

Pour partager ces découvertes apocalyptiques partagez cette carteNETpostale !

Carte-partage-decouverte-Charost copie

Cliquez ci-dessus sur cette carteNETpostale découverte

puis cliquez droit “Enregistrer l’image sous…”

et partagez-la

pour offrir un peu de compréhension…

ou avec les liens ci-dessous :

Fichier jpg : https://patrimoine-rural.com/charost/Carte-partage-decouverte-Charost-copie.jpg

Fichier pdf : https://patrimoine-rural.com/charost/Carte-partage-decouverte-Charost.pdf

Cliquez sous la couverture

pour consulter le fichier pdf de :

Nicolas Huron : L’église Saint-Michel de Chârost (Cher) – Dossier ECCLESIA juin 1992, ouvrage de la conférence du 26 juin 1992 – Université François Rabelais – Tours –ASDRA – ASsociation pour le Développement de la Recherche Appliquée à l’animation culturelle en Région Centre – sous la direction de Bernard CHEVALIER, professeur d’histoire médiévale – Droits rachetés par Nicolas Huron, responsable et créateur du projet ECCLESIA pour l’ASDRA.

Ouvrage associatif aux droits acquis par son auteur,

relu et corrigé bénévolement, la veille de sa conférence datée du vendredi 26 juin 1992,
par ma mère, Marie-Claude HURON, née DEPUSSAY à Françay (Loir-et-Cher),
sa maison d’édition véritable, blésoise,
en sa bonne ville royale et agricole de Blois,
à une époque où son auteur, moi-même,
était encore illettré et dysorthographique.

CouvertureChârost(18) copie

Mon étude de l’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18)

Cliquez juste ci-dessus pour prolonger le savoir avec mon pdf de 44 pages

Lien transparent : https://patrimoine-rural.com/charost/Nicolas-Huron-Charost-18-Eglise-Saint-Michel-1992.pdf

à rénover

Et quelques cadeaux supplémentaires…

 

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur L’église Saint-Michel de Chârost (18)

Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec art haut

A illustrer selon vos souhaits…

Articulation d’articles, art Y claie !

Dans l’article précédent nous avons vu dans “char” de Chârost, les notions de vertige, de sommeil, de lit de rivière, d’engourdissement, de léthargie, de pesanteur, de lourdeur, de pénibilité, mais aussi des références au homard cuit, au vin, à la brûlure, aux Enfers et à Charon, à la cicatrice, à la palissade, à la déchirure, à l’écoulement, à la rigole, à l’échalas, à une bouture, à la tranchée, à la marque, au signe, aux pieux… sans oublier le bon goût, le respect, la rémunération, la bienveillance, la récompense, la charité et les Charites, la grâce et les Grâces, la joie, les plaisirs, la plaisanterie, la clarté, le bleu du ciel, celui de certains yeux…

Dans l’article précédant l’article précédent, nous avons constaté que le “cha” ou “ch’” de Chârost installait une insistance, une dureté, une agglomération, et une référence à la noblesse, au caractère pastoral, à la pierre, à Pierre. En plus de ces nombreuses évocations phonétiques, le final “ost” pouvait être un rappel des éléments précédents (comme, ainsi, même…) et accentuait encore cette dureté avec la référence aux os, au noyau, à la coquille, aux coquillages et aux ammonites, au vase de terre cuite, à la couleur rouge pourpre de la puissance romaine, à l’ômega, Ω.

Comme nous allons le voir ci-dessous, certaines de ces notions sont répétées et rappelées à travers “ar” et “aro” de Chârost.

On peut trouver idiot et long de s’y prendre ainsi à dépecer ce toponyme, pourtant à le faire, on s’aperçoit que les notions évoquées sont majoritairement adéquates à la géographie et à l’Histoire, voire à la Préhistoire du lieu, à sa géomorphologie.

ἄρ, ἀρά, ᾶς (ar, ara, harasse) : prière, prier ou souhaiter que, etc. ; particulièrement imprécation, malédiction ; par suite, l’effet d’une malédiction, perte, ruine ; en ce sens, au pluriel Ἀραί, les divinités vengeresses, chargées de l’accomplissement des imprécations, et confondues ainsi avec les Érinyes.

– ἆρα (ara) : particule interrogative pour marquer l’impatience, la crainte : est-ce donc que ? est-ce donc ?…

Cette pente de Chârost, près de l’Arnon

semble très anciennement arable

très vieille de labeur

et de peines.

– ἀρόω-ῶ (aroô) : labourer, cultiver ; ensemencer, semer ; figurativement féconder (correspondant au latin arare).

– ἄροσις, εως (arosis) : terre arable ou labourée.

– ἄροτος, ου (arotos) : labour, travail des champs ; figurativement action d’engendrer, de créer ; par suite champ labouré ; produit des champs, récolte ; figurativement fruits du champ conjugal, c’est-à-dire rejetons, enfants ; temps du labour.

On comprend mieux en superposant la terre par-dessus la terre avec la charrue, comme avec “char” superposé à “arot”.

L’arrêt re… ? L’araire ? Cela remonte avant les Gaules…

L’achat rue et la charrue à Chârost…

Un progrès gaulois !

Très trait mâle !

Art est-ce ?

Arès !

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec art haut

Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec car char

A illustrer brillamment comme vous voulez…

Arrêtons Char… Oooh ! car… ω

On peut chercher les mentions anciennes médiévales, qui sont très récentes pour un historien un peu préhistorien, et essayer de trouver à travers elles une origine à ce nom. Une gageüre… Je ferai un article sur cette question trompeuse.

On peut suivre l’école italo-allemande des toponymistes à partir de l’étude des anthroponymes romano-germaniques assaisonnés à la mention ancienne, ou consulter un ouvrage de supermarché les recopiant. Je ferai un article sur ces mouvements de copier-coller éditoriaux.

Un peu plus sérieusement, à partir de Chârost, on peut jouer au jeu des toponymes, jeu que j’ai inventé, et y voir un peu de faune-éthique phonétique actuelle, notamment à travers un dictionnaire du monde rural (celui de Marcel Lachiver par exemple), et y découvrir partiellement ce que nous allons mettre un peu à jour dans cet article : Chârost, char haut, char eau, chas rôt, char O, chat rôt, ch…  haro ! (sur le baudet), ch.. art haut, charre (passage pratiqué abusivement par le bétail dans une haie et qu’il faut boucher ; ornières, trace de charrette ; bateau où l’on passe chevaux et charrettes) eaux, charot (porte de grange), charreau (cosse de légume ou tige ; charreaux de pois ; cuve pour transporter les vendanges ; chemin d’accès aux vignes ; lisière d’un champ non cultivé ; chaintre ; chemin où passent les charrettes) ; chas (grange, hangar, toiture ) rôts, char (butte, colline) haut…

Un jeu d’enfants… d’en faons…

très bien pour la culture…

Le ch français : Κ, κ, kappa ou Χ, χ, chi ?

Les deux mon capitaine !

En bon grec, en bon gré que… malgré que…

La tête, le sommet, la cime…

Il faut commencer par galanterie par le mot grec κάρα (kara), et ses dérivés κάρ (kar) et κάρη (karê) qui désigne la tête, surtout en parlant de l’homme, et qui désigne aussi la cime d’un arbre ou celle d’une montagne. Ce terme signifie aussi visage, aspect. C’est un mot très ancien d’origine indo-européenne : ḱrh -(e)s-n-, crâne (crasne), tête.

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec car char

Chârost (18) un toponyme à dépecer : cha-ar-ost, cha-rost…

La phonétique et le faux nez tique…

Bien que les deux autres toponymes Charost de France, Charost à Pontigny (Yonne ; 89) et Charost à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher ; 18) ne portent pas d’accent circonflexe, celui de Chârost, commune du département du Cher (18) en porte un qui rappelle que ce “chapeau chinois” est soit la trace d’un “s” disparu, soit la trace du doublement de la voyelle : Chasrost ou Chaarost.

Cette suggestion, très utile, trouve sans doute son origine au XIXe siècle, à travers un érudit local. Ce petit détail va nous aider à comprendre la complexité de la compréhension d’un toponyme aussi ancien que Chârost.

Ainsi, Chârost ne doit pas se comprendre comme un mot entier et cohérent, mais comme une construction propre définie par son propre terroir. Il reste à en trouver les éléments qui le composent et je vais faire cela, ici, à travers quelques articles en traitant d’abord le début “cha” et la fin “ost”.

En toponymie, “cha” désigne souvent la roche, la pierre. Ainsi Chârost peut vouloir dire “pierre rôtie”. La suggestion a été donnée par son église Saint-Michel elle-même.

Charost050

La nef rouge de l’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18)

La ligne blanche a une fonction baptismale

Photo Nicolas Huron

Cette remarque peut sembler puérile mais elle est juste, car localement il est très facile de se rendre compte que le terroir est le fond de la mer et que la pierre, le calcaire du Jurassique en l’occurrence, s’est asséché, en y trouvant des ammonites très fréquentes au nord de Chârost, fossiles ressemblants à des cornes de bélier et utilisés autrefois pour orner le front de Jupiter. Nous reviendrons sur ces questions maritimes et géologiques dans un autre article. Quant aux questions mythologiques, elles suivront…

Ce qui est suggéré est que l’élément “cha” peut s’étudier à part et c’est ce que nous allons démontrer ici.

On sait qu’avant Jules César et l’invasion romaine de la Guerre des Gaules, les Gaulois, cavaliers, parasites du cheval et esclavagistes se servant des fers, utilisaient l’alphabet grec et que la plupart de leurs mots étaient de famille indo-européenne, non germaniques, mais plutôt d’essence grecque océanique et méditerranéenne. On va voir que cela est vrai car tout s’éclaire en utilisant un dictionnaire grec comme Le Grand Bailly dont voici le lien internet : https://bailly.app/. Une version papier est bien plus pratique d’usage pour feuilleter et faire nos recherches, croyez-en mon expérience…

Chat, chas, χἀ, ka, cas qu’a, καί, kaï,

En grec, le “cha” correspond au mot χἀ, ka, contraction de καί, kaï, ayant donné “caille”, qui est la désignation d’une agglomération minérale, une contraction, une pierre, un caillou, terme qui se trouve ainsi sous forme de toponymes divers et variés, mais aussi sous la forme de Chailles, le –ille évoquant un diminutif, l’eau ou l’humidité, voir la source. Il s’agit en linguistique d’une crase, une agglomération, une agglutination, ce qui, ici à Chârost, dans le sommet et cul de sac de la partie intérieure d’un méandre très marqué de la rivière de l’Arnon, est tout à fait approprié.

Cha-art-r’eaux… méandres…

Motteur, ça tourne !

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) un toponyme à dépecer : cha-ar-ost, cha-rost…