Chârost (18) un toponyme à la géologie explicative

Pour apprécier la géologie d’un lieu, rien de mieux que d’examiner attentivement son ancienne église médiévale… Le béton et les parpaings, les carrelages, le goudron et les gazons artificiels en pétrole, etc., ne vous apprendront rien du terroir local… L’église, ECCLESIA, en tant qu’édifice, si ! A Chârost, les géologues ne savent pas où se trouvait la carrière des exceptionnelles, et un peu fragiles, pierres très rouges, d’un rouge unique… de son église Saint-Michel (Certains prétendent qu’il n’est trouvable que sous le bourg : réf. Louis Cartier de Saint-René : Histoire du Duché-Pairie de Chârost, 1879, réédité en 2009, d’après la note de bas de page 38. Peut-être est-ce une plaisanterie locale… ?), quant au calcaire blanc, il est partout.

Chârost nef recadrage

L’exception a été sortie de terre !

Chârost un angle idéal de vues

et un arc ange fabuleux…

Tout peut être étudié, vérifié, relu, observé, attentivement

sur Géoportail, les cartes papier et localement.

Voici quelques clés de compréhensions…

La géologie de la Champagne berrichonne

La Champagne berrichonne appartient à la marge extérieure du Bassin parisien, une ancienne mer, un golf océanique, qui devint tardivement lacustre pour sa partie beauceronne. Cette Champagne berrichonne est la marge sud de cette ancienne mer, et, est bordée par des sols du Trias (grès et argiles) et par les roches granitiques de la Marche (Lignières, Culan, Préveranges…), contreforts du Massif central, massif qui appartenait à une très haute chaîne de montagnes, formant approximativement un V et comprenant la Bretagne, Massif armoricain, le Massif central, les Ardennes, les Vosges… Cette mer communiquait avec celle du Bassin aquitain par le Seuil du Poitou : un détroit du Jurassique.

Bassin parisien géologie

Allez voir, c’est le service public…

Cette mer s’est quelque peu retirée régulièrement, et, au Crétacé sa côte se trouvait sur la cuesta (terme de géographie physique) du Graçay (Graçay, Massay), des marges de la Sologne, et du nord de la Champagne Berrichonne (Mehun-sur-Yèvre, Saint-Martin-d’Auxigny, Morogues, Sancerrois…).

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) un toponyme à la géologie explicative

Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (2)

Chevauchements apocalyptiques

toponymiques

La géomorphologie, forme du relief et de sa géologie, induit des formes de géographie humaine, c’est-à-dire que la géographie physique a une influence sur les occupations humaines et donc sur les toponymes, les noms de lieux.

Cependant, j’ai découvert à Saint-Cyr-en-Bourg (Maine-et-Loire ; 49) que les toponymes subsistent parfois très longtemps. Ils sont gardés car les peuples, généralement nomades barbares mercenaires, qui s’y installent, s’approprient ainsi un peu les lieux en conservant les repères spatiaux déjà installés et utiles à leurs esclaves sédentaires locaux mis, sans raison rationnelle, sous leur joug inique généralement matriarcale et bourgeois.

Ces barbares trouvent parfois un sens ou non à ces noms de lieux, c’est-à-dire qu’ils leur donnent une interprétation selon leur propre génétique, leurs cultures… Le plus souvent, ils s’en moquent et ne connaissent pas le sens des noms de lieux où ils s’installent. Ce sont leurs esclaves, serfs, etc., sédentaires locaux qui transmettent ces toponymes, parfois même sans en connaître le ou les sens eux-mêmes, mais en ont une affection, parfois une douleur, qui fait que les toponymes sont conservés par le plus grand nombre comme repère mémoriel, pratique et comme sauvegarde des lieux qu’ils décrivent. Ils agissent sans que personne ne s’en rendent compte, contes qu’on te…

La preuve, encore, par Saint-Georges-sur-Arnon…

Ainsi, on peut penser que Saint-Georges-sur-Arnon, que j’aborde comme exemple dans mon article précédent, daterait de la christianisation de l’Empire romain au IVe siècle ou de l’installation de cavaliers mercenaires à la fin de cet empire pour défendre l’aristocratie à Saint-Ambroix et peut-être pour fourbir des légionnaires à Chârost. Mais Saint-Georges peut être, de manière surprenante, encore plus ancien, car les toponymes commençant par Saint ne sont pas forcément des christianisations, mais peuvent se rattacher à une racine ancienne, signifiant justement “ancien, vieux ; lien, chaîne…” (senos, sino-, sem-… voir le Dictionnaire de la langue gauloise, par Xavier Delamarre), racine qui semble liée à un démonstratif : ce, cet, cette ces… Ainsi Saint-Georges-sur-Arnon pourrait se comprendre comme ce Georges, ancien Georges, lien Georges, cet ancien lien Georges… Nous ferons, je l’espère un article sur cette question des toponymes saint, sain, ceint, ce Un, s’in…

De plus, Georges, Γεώργιος, Géôrgios, en grec, provient du verbe grec γεωργέω (à prononcer : gué hors gai eau ou j’ai or j’ai haut) : travailler la terre, être cultivateur, laboureur ou fermier ; cultiver, labourer ; par extension en parlant d’un fleuve, entretenir, féconder, fertiliser une terre avec ses sédiments, ses alluvions ; en parlant d’un pays, produire du vin, de l’huile… ; cultiver notamment un art, l’amitié, un lien…

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (2)

Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (1)

Chârost ! Char Ω, char ω,

char haut, char eau, chas rôt…,

char à bœufs ou char de guerre ?

Une expérience de terrain, de terroir et d’archives…

Mon expérience m’a appris que certains toponymes seraient beaucoup plus anciens que les références latines, presque toujours médiévales, et seraient bien plus complexes que leurs interprétations, à partir des dialectes germaniques ou du latin romain, qui ne présentent qu’une partie possible des vérités exprimables de ce que raconte un toponyme à travers les différentes périodes de l’Histoire (voir mon Toponymie-Service et cet article pour exemple).

Ainsi, si un peuple guerrier, comme les Celtes ou les Romains, qui forcément “guère y est” de la paysannerie et de la faune éthique locale, s’installe sur cette terre d’artisans-paysans esclaves, qu’est le territoire français, pour y prélever rackets, taxes, péages, main-d’œuvre, viande de boucherie, etc., comme les germains Parisii par exemple, les Romains des premiers siècles ou les Francs de Clovis qui étaient d’anciens Cimbres et Teutons romanisés (voir mon article sur Françay et les Francs), etc., ce peuple, généralement ethnico-centré, impose le sens de certains noms de lieux en fonction de sa propre génétique, en fonction de ses coutumes ancestrales, forcément mercenaires et nomades, en fonction de son instinct criminel de parasite prédateur esclavagiste, voire même cannibale, mais aussi en fonction de son maquillage habituel ou de son camouflage soi-disant protecteur ou bienveillant, très souvent empoisonneur, séducteur… Cela fonctionne évidemment encore comme ça…

Le nom de lieu agit sur lui qu’il le veuille ou non

et cette influence laisse des traces…

de ses préférences…

Voyez le résultat…

Charost065

Arc aérien ferrugineux de l’ancien transept regardant le méandre de l’Arnon

dont le courant provient de Dame-Sainte (Saugy), de Saint-Ambroix…

en descendant de la Marche… et de ses roches dures granitiques.

L’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18),

une église dépecée comme doit l’être son toponyme pour le comprendre…

Photo Nicolas Huron

Ainsi, à l’étude précise du terrain et de la connaissance de son terroir agricole, on s’aperçoit que beaucoup de toponymes semblent antérieurs aux ajustements impériaux orthographiques du XIXe siècle, ou aux curiosités anti-chrétiennes républicaines francs-maçonnes d’influence anglo-saxonne voire pire, antérieurs aux écrits interprétatifs des clercs (voir cet article) ou de l’administration du royaume de France, antérieurs à la barbarie phonétique le plus souvent illettrée des royaumes francs, antérieurs à l’Empire romain, mais aussi antérieurs à la Guerre des Gaules et à l’invasion romaine, et même antérieurs aux invasions celtes (VIIIe-VIIe siècles avant Jésus Christ). Certains semblent carrément protohistoriques, voire même préhistoriques et c’est le cas de Chârost.

C’est une découverte faite pour et sur Saint-Cyr-en-Bourg (49).

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) toponyme à la géomorphologie évocatrice (1)

L’église Saint-Michel de Chârost (18)

 

Oh mes gars ! ômega Ω

en majuscule Ω ou en minuscule ω ?

Fais ce… saint, sain, ceint, sein… ?

Comprendre les raisons profondes de la présence de l’exceptionnelle et rarissime très rouge et blanche église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18) nous amène à d’incroyables découvertes de grande sémantique agricole, animale et végétale, géologique, hydrologique, antique, médiévale, préhistorique, guerrière, religieuse, païenne et chrétienne…

Ces articles vous plongeront dans le nouveau monde réel cru irréel

du Français français et de ses toponymes :

https://patrimoine-rural.com/charost-18-liens-de-recherches/

Pour partager ces découvertes apocalyptiques partagez cette carteNETpostale !

Carte-partage-decouverte-Charost copie

Cliquez ci-dessus sur cette carteNETpostale découverte

puis cliquez droit “Enregistrer l’image sous…”

et partagez-la

pour offrir un peu de compréhension…

ou avec les liens ci-dessous :

Fichier jpg : https://patrimoine-rural.com/charost/Carte-partage-decouverte-Charost-copie.jpg

Fichier pdf : https://patrimoine-rural.com/charost/Carte-partage-decouverte-Charost.pdf

Cliquez sous la couverture

pour consulter le fichier pdf de :

Nicolas Huron : L’église Saint-Michel de Chârost (Cher) – Dossier ECCLESIA juin 1992, ouvrage de la conférence du 26 juin 1992 – Université François Rabelais – Tours –ASDRA – ASsociation pour le Développement de la Recherche Appliquée à l’animation culturelle en Région Centre – sous la direction de Bernard CHEVALIER, professeur d’histoire médiévale – Droits rachetés par Nicolas Huron, responsable et créateur du projet ECCLESIA pour l’ASDRA.

Ouvrage associatif aux droits acquis par son auteur,

relu et corrigé bénévolement, la veille de sa conférence datée du vendredi 26 juin 1992,
par ma mère, Marie-Claude HURON, née DEPUSSAY à Françay (Loir-et-Cher),
sa maison d’édition véritable, blésoise,
en sa bonne ville royale et agricole de Blois,
à une époque où son auteur, moi-même,
était encore illettré et dysorthographique.

CouvertureChârost(18) copie

Mon étude de l’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18)

Cliquez juste ci-dessus pour prolonger le savoir avec mon pdf de 44 pages

Lien transparent : https://patrimoine-rural.com/charost/Nicolas-Huron-Charost-18-Eglise-Saint-Michel-1992.pdf

à rénover

Et quelques cadeaux supplémentaires…

 

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur L’église Saint-Michel de Chârost (18)

Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec art haut

A illustrer selon vos souhaits…

Articulation d’articles, art Y claie !

Dans l’article précédent nous avons vu dans “char” de Chârost, les notions de vertige, de sommeil, de lit de rivière, d’engourdissement, de léthargie, de pesanteur, de lourdeur, de pénibilité, mais aussi des références au homard cuit, au vin, à la brûlure, aux Enfers et à Charon, à la cicatrice, à la palissade, à la déchirure, à l’écoulement, à la rigole, à l’échalas, à une bouture, à la tranchée, à la marque, au signe, aux pieux… sans oublier le bon goût, le respect, la rémunération, la bienveillance, la récompense, la charité et les Charites, la grâce et les Grâces, la joie, les plaisirs, la plaisanterie, la clarté, le bleu du ciel, celui de certains yeux…

Dans l’article précédant l’article précédent, nous avons constaté que le “cha” ou “ch’” de Chârost installait une insistance, une dureté, une agglomération, et une référence à la noblesse, au caractère pastoral, à la pierre, à Pierre. En plus de ces nombreuses évocations phonétiques, le final “ost” pouvait être un rappel des éléments précédents (comme, ainsi, même…) et accentuait encore cette dureté avec la référence aux os, au noyau, à la coquille, aux coquillages et aux ammonites, au vase de terre cuite, à la couleur rouge pourpre de la puissance romaine, à l’ômega, Ω.

Comme nous allons le voir ci-dessous, certaines de ces notions sont répétées et rappelées à travers “ar” et “aro” de Chârost.

On peut trouver idiot et long de s’y prendre ainsi à dépecer ce toponyme, pourtant à le faire, on s’aperçoit que les notions évoquées sont majoritairement adéquates à la géographie et à l’Histoire, voire à la Préhistoire du lieu, à sa géomorphologie.

ἄρ, ἀρά, ᾶς (ar, ara, harasse) : prière, prier ou souhaiter que, etc. ; particulièrement imprécation, malédiction ; par suite, l’effet d’une malédiction, perte, ruine ; en ce sens, au pluriel Ἀραί, les divinités vengeresses, chargées de l’accomplissement des imprécations, et confondues ainsi avec les Érinyes.

– ἆρα (ara) : particule interrogative pour marquer l’impatience, la crainte : est-ce donc que ? est-ce donc ?…

Cette pente de Chârost, près de l’Arnon

semble très anciennement arable

très vieille de labeur

et de peines.

– ἀρόω-ῶ (aroô) : labourer, cultiver ; ensemencer, semer ; figurativement féconder (correspondant au latin arare).

– ἄροσις, εως (arosis) : terre arable ou labourée.

– ἄροτος, ου (arotos) : labour, travail des champs ; figurativement action d’engendrer, de créer ; par suite champ labouré ; produit des champs, récolte ; figurativement fruits du champ conjugal, c’est-à-dire rejetons, enfants ; temps du labour.

On comprend mieux en superposant la terre par-dessus la terre avec la charrue, comme avec “char” superposé à “arot”.

L’arrêt re… ? L’araire ? Cela remonte avant les Gaules…

L’achat rue et la charrue à Chârost…

Un progrès gaulois !

Très trait mâle !

Art est-ce ?

Arès !

Continuer la lecture

Publié dans Histoire locale | Commentaires fermés sur Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec art haut