A partir d’un élément du patrimoine français, ici par exemple le chevet de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41), on peut accéder à un infini savoir et évidemment, par la suite, avec la pratique, à un savoir-faire certain. Mais, est-ce génétique ?
Mon quotient intellectuel a été calculé à 146. Tout homme un peu instruit sait que plus un homme en sait, plus des questions s’ouvrent à lui, voire même de façon infinie. L’Histoire est cela : un infini questionnement qui conduit à l’appréciation réelle de ses propres ignorances et donc de sa propre marge de tolérance. Celle de l’historien est normalement totale. L’historien révise toujours son ouvrage sur le métier, et le paysan de Beauce, sur le marbre. Il surfe sur un trou noir par son labeur, voire son labour, ses dépouillements…
Un spectacle total, accédant à d’infinis contemplatifs plus que complexes.
Ainsi, si vous réussissez à lire cet article jusqu’au bout, vous verrez que cela ne sera pas vrai, car cet article ouvrira tant de portes, lèvera tant de lièvres, vous fera plonger dans tant de gouffres de connaissances, que vous ne pourrez jamais en mesurer les conséquences, ni les concevoir tous.
Êtes-vous prêt à renoncer à l’absence d’intelligence ?
Êtes-vous prêt à faire péter le bouchon ?
Êtes-vous prêt à Françay ?
F… R… An… S… Est ?
Feu rend ses… ?
Franc c’est !
…
Un descriptif technique, voire plus…
L’art roman peut subir un descriptif technique, voire une reconstitution imaginée. C’est ce que je fais habituellement dans mes études et recherches à titre d’inventaire.
Voir par exemple mon étude de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41).
Par exemple, le chevet roman, très bien préservé et restauré, de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41), avait avant le XVIe siècle, une toiture en tuiles et non en ardoises et le pignon du chœur était sans doute un peu plus abaissé avec des pièces de charpente plus grosses, avec un pourtour sur sablière sans doute plus débordant qu’aujourd’hui. La baie centrale maçonnée ouverte pendant sa construction vers 1155, fut murée pendant la Contre-Réforme au XVIIe ou au XVIIIe siècle lors de l’installation du retable du maître-autel (voir toutes les photos et le détail dans mon étude). Les terres alentours, ancien cimetière, et l’assise des dépendances de l’ancien logis attenant du prieur-curé, étaient quelque peu plus élevées. La sacristie et les chapelles latérales n’existaient pas, mais des autels existaient, à l’intérieur, de part et d’autre de l’entrée du chœur. Un bâtiment, sans doute à charpente en bois, logis du prieur-curé, existait sans doute au nord (à droite sur la photo) accolé au chœur, et le clocher, qui n’était peut-être pas à cet emplacement, devait être couvert de bardeaux de coloration argentée.
Voyez par vous-même… ou imaginez…
Le chevet de l’église Notre-Dame de Françay en 2015, ses chapelles latérales, la sacristie…
Photos Nicolas Huron
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et le plan général avec ses datations, page 132 de mon étude.
Plan de l’église Notre-Dame de Françay pour une compréhension spatio-temporelle.
Plan Nicolas Huron
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A l’intérieur, les piliers d’entrée du chœur, portant l’arc triomphal supportant la voûte du chevet, ont été prévus pour supporter le voûtement en pierre de l’avant-chœur ou de la nef, ou un clocher de pierres. Prévoyance ou politesse envers les futurs usagers ?
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Une approche stimulante différente… en culture.
La consommation de la lecture de cette explication peut tourner à la “qu’on somme à Sion”, voire à la “con sum assis, on…”, etc., mais il y a une base gréco-romaine, voire plus ancienne encore dans tout ce las qu’il serait spirituellement dommage de négliger.
Ainsi, un édifice tel que celui-ci, sacré et préservé, peut servir de jeu de piste, de jeu de démarrage, pour un apprentissage personnel, de prise de connaissance du monde réel, pour éviter l’étouffement, la moisissure, grâce à ce “rejetons” présent de souche ancienne catholique, selon son sens étymologique, et historiquement chrétienne et gréco-judéo-romaino-franque, etc., et plus si… R’œufs…
Une sorte de lieu spécial, de tale (grosse racine qui tient le pied d’un arbre), voir pour y illustrer en soi le théorème de Thalès. Tale est-ce ? Si, re… lis ! Et vois son trapèze dans ses quatre piliers ou dans l’ébrasement de ses trois ouvertures, surnommées baies… fruits des haies. Des Haï(e)s ?
o o oOo oo Ω ω eau ὤ oh ooo ο-
Les Haies de Château-Renault à Françay (41) en frontières antiques ?
Les Haies du Roy de Santenay et d’Herbault, autrefois Jussay ?
MMMmm’ange !
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