Françay (41) au Moyen Age : Trésor des Chartes JJ143

Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !

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Dysputes ? Françay, t‘as vernes ? Non, taverne ! 

Français ? non, Françay !

Préface à face et introduction à l’attaque
d’une précieuse source historique

Le Trésor des Chartes, série cotée JJ aux Archives nationales, registres des copies des actes des rois de France, et notamment surtout des lettres de rémission, c’est-à-dire des grâces accordées par le roi à des personnes condamnées par une justice locale, est une source historique essentielle de l’Histoire de France, à travers les petites histoires dramatiques qu’on peut y puiser.

L’historien peut en faire une transcription, c’est-à-dire une copie lisible pour les non spécialistes de paléographie ou de diplomatique.

« Charles par la grace de dieu Roy de france, Savoir faisons Atouz presens et avenir nous avoir Receu humble supplication des amis charnelz de perrot joffart povre varlet faiseur de cerceaux contenant, Que comme le lundi xxiie jour de ce moys de juillet ilbeust en la taverne en la parroisse de froncey avec un nomme denis dubois et plusieurs autres… » (transcription partielle de Nicolas Huron).

JJ143n°105

Archives Nationales- Registre du Trésor des Chartes JJ 143, folio 56, N° 105

L’historien peut en faire une brève analyse, c’est-à-dire un résumé indiquant les informations essentielles : nature du texte, résumé des faits, lieux, personnes, dates, références…

1464 – 1392, juillet. Le Mans. Rémission à Perrot Joffart, valet faiseur de cerceaux, pour avoir tué Denis Dubois au cours d’une querelle dans une taverne à Françay (143, n° 105, fol. 56).

Extrait de : Les pays de la Loire moyenne dans le Trèsor des Chartes, Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine. 1350-1502 (Archives nationales, JJ 80-235), édité par Bernard Chevalier, Paris, CTHS, 1993, page 155.

Mire hoirs, mon beau miroir… suis-je déjà là, plus vieille ?

Plue vie et yeux ? Gale rit des glaces…

L’historien peut en réaliser une adaptation écrite simple afin de rendre le contenu du document historique accessible à tous. Cependant, on s’apercevra que l’important dans la démarche de transmission d’un document historique ou de son adaptation à des lecteurs non experts, nous montre à nous-mêmes nos propres limites, celles de nos savoirs-faire, de nos incapacités de lecture ou de relecture, notre fainéantise, mais aussi nos propres intérêts mercantiles, nos goûts, nos aspirations, nos passions, voire notre Passion, c’est-à-dire la façon dont nos gènes et nos gênes réagissent à un récit, ce qu’ils en tirent d’émotions automatiques génétiques, de désirs, de curiosités, de prédations, de poursuites, etc.

Toute lecture est ainsi un miroir dans lequel on se voit, en en ayant ou non conscience.

Faites l’effort de l’essai sur cet essai !

Faites l’effe hors !

Querelle meurtrière pour une dette de blancs

dans une taverne de Françay en juillet 1392

Lundi 22 juillet 1392, Perrot Joffart, « povre varlet, faiseur de cerceaux » (pauvre valet faiseur de cerceaux de tonneaux ou de jeux pour enfants), but « en la taverne en la paroisse de Froncey » (ou « Francey« , pour Françay ; Loir-et-Cher ; 41), avec un certain Denis Dubois. Les deux hommes discutèrent et se disputèrent au sujet de quatre blancs (petites pièces de monnaie) que Denis Dubois devait à Perrot Joffart.

Denis Dubois prétendait ne rien lui devoir et que Perrot avait menti. Sur ce, ils payèrent le tavernier de leur écot et partirent. Perrot Joffart s’en allait « en son hostel, portant un quartier de veau à son col« . Dubois le poursuivit jusqu’à un jardin, et là, armé d’une épée et d’un bâton, il assaillit Perrot « et le féri dudit baston ou espee troys ou quatre cops » (et le frappa du bâton ou de l’épée, trois ou quatre coups).

Perrot se voyant ainsi agressé durement, « en reppellant force contre force« , il sortit « un coustel qu’il portoit« , en disant à Dubois « qu’il ne le pourchast, et se deportast de le ainsi injurier et férir« . Dubois « en persévérant en son mauvaiz couraige, féri de rechief » Perrot qui lui donna un coup de son couteau « en la poitrine, telement que assez tost après, mort s’ensui en la personne dudit Dubois« .

« Pour occasion duquel fait » Perrot Joffart « fut prins et mené es prisons du chapitre de Chartres (Chartres ; Eure-et-Loir ; 28), es queles il est en péril d’estre briesvement exécutéz » sans la grâce royale.

Le roi Charles VI lui accorda la liberté et des lettres de rémission, établies en juillet 1392, du Mans (Sarthe ; 72).

Archives Nationales : Registre du Trésor des Chartes JJ 143, folio 56, N° 105 (traduction et adaptation de Nicolas Huron, d’une première traduction de 2001 du même, fournie et transmise aux mairies concernées par le projet Petites histoire de l’Histoire).

Le Mans dûment : Romain, Leu ou Loup m’en…

Est-ce pet ou bas ton ? Leu ment !

Epée ou bâton ? Le Mans !

07290013

Rends, pars, Romains du Mans

07290008

Le roi en médaillon, probablement pas Charles VI le Fol, considérant le style
(engueulé ou franc, c’est ? Germain sûrement…) bénissant
avec son sceptre, entouré de quatre fleurs de lys,
en façade de la cathédrale Saint-Julien
du Vrai Roi J.-C. au Mans.

Techniquement
Hors oeuvre !
A ortho…

Epée ou bâton ?

Chartres(28)5009

Modeste (à orthographier) entrée du chapitre cathédrale de Notre-Dame de Chartres,

la prison, étant derrière à l’ouest, rue des Lisses, en quartier touristique.

Chat pitre ? Cat, tes deux râlent…

Portail sud, sous galerie, de l’église Notre-Dame de Françay (41) Voir étude…

Couple d’oiseaux de nid du bois buvant au Graal de la Vie éternelle
en craie d’Orchaise, tuffeau de Touraine un peu pourrave,
en pays du bien dur calcaire de Beauce,
sans doute trop cher à tailler…
mais de réemploi !

Comme à la taverne et complètement beurré…

Et on s’en tape le coq… quille art !

J’ai lu des milliers de lettres de rémission sur photocopies chèrement payées ou sur microfilms devant machine. J’en ai distribuées gratuitement des centaines dans ma région auprès des mairies pour enrichir le patrimoine rural local. Ces documents ont pour la plupart été jetés… J’ai vérifié.

Cette recherche m’a abimé les yeux et j’en porte depuis des lunettes, peut-être la lumière bleue des machines, la mauvaise qualité des reproductions, l’optique approximative, et le hertzien électro-magnétique bio-destructeur ambiant à Paris ou ailleurs ou se pâment les 06, et peut-être même à cause d’une mauvaise alimentation, une sous nutrition de ces années d’endettement à poursuivre la sauvegarde, la diffusion et la distribution de mon patrimoine… quand il n’est pas tout simplement détruit.

Cette lettre de rémission du roi Charles VI le Fol m’a personnellement plus marquée que les autres. Les raisons en sont multiples, mais cela est une autre histoire.

Charles VI, le Fol, inventeur du bal des ardents et des folles soirées… et du front bas à Amboise, et donc des DJ et des hurlements un peu brûlés…

homme sauvage

Portail sud, sous galerie, de l’église Notre-Dame de Françay (41) Voir étude…

Homme sauvage, ayant peut-être suggéré la nuit des ardents,
en tuffeau de Touraine des falaises de Marmoutier
et non en dur calcaire de Beauce, là,
en sauvegarde de réemploi !

En ce moment, tout un poème…

Boum boom boue m… !

Rêve parti…

Vous pouvez me contacter pour savoir si des lettres de rémission concernent votre commune (surtout pour les départements 18, 28, 36, 37, 41 et 45 où les Archives départementales ont été détruites).

Attention, il n’y a pas de hasard et pas de « aze » art non plus ! Quoiqu’alvéoles…

Mes anciennes études et conférences !

Epilogue

Certains animateurs “bénévoles” me les ont réclamées outrageusement gratuitement…

Pour des contes, des comptes, dès qu’on te… des con… s(h)ommables ?

Voulez-vous savoir lesquels ? Montb(l)azon ?

Historien is story Un ? Hein ? Huns ?

T’as vernes ? Bœuf veut riz…

NOTA BENE ?

dev(a)ins…

blanc…

VIN !

pour qu’un  Père haut Jo(ue) phare…

Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !

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