Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !
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Outillage de charbonnier de Santenay à Françay
Français : “es bois de barday” ! Est-ce le Bois de Barday ? à Françay ?
Oui ! Sa première mention écrite : septembre 1412 pour des faits de 1406…
Lire et relire : “es”, S, ecce, est-ce, es… Tu es ?
Voir… voire vous ares… vous art… vous hoirs ?
Wooooh !
Le Trésor des Chartes, série cotée JJ aux Archives nationales, registres des copies des actes des rois de France, et notamment surtout des lettres de rémission, c’est-à-dire des grâces accordées par le roi à des personnes condamnées par une justice locale, est une source historique essentielle de l’Histoire de France, à travers les petites histoires dramatiques qu’on peut y puiser.
Santenay et Françay, et des autres JJ de notre Trésor des Chartes existent aussi dans le secteur pour : Tourailes, Saint-Cyr-du-Gault, Saint-Lubin-en-Vergonnois, Landes-le-Gaulois, Herbault, Lancé, Saint-Gourgon, Santenay… Vous ?
Pour chez vous : Contact !
L’historien peut en faire une transcription, c’est-à-dire une copie lisible pour les non spécialistes de paléographie ou de diplomatique.
« Charles etc., Savoir faisons Atouz presens et avenir, Nous avoir Receu humble supplication de micheau bernardeau demourant en la parroisse de Santenay ou diocèse de Chartres povres simples hommes charbonnier aagé de XXXV ans ou environ, chargé de femme et de trois petiz enfans commençant comme es foirez de penthecoste lan mil CCCC et VI il se parti en voyage de st mathurin laissa en une loge qu’il avoit au boys de Françay pour le retrait de lui et de ses ouvriers deux barilz tenant chacun trois pintes tout vuiz, et un autre baril tenant XV pintes tout plain de vin, une couignée, une tranche ung gong dix saichez à mectre charbon et un quartier de blanchet, lesqueles choses… » (transcription partielle de Nicolas Huron).
Archives Nationales Registre du Trésor des Chartes
JJ 166, folio 207 verso, N° 305
suite en fin d’article de ma photocopie du microfilm.
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L’historien peut en faire une brève analyse, c’est-à-dire un résumé indiquant les informations essentielles : nature du texte, résumé des faits, lieux, personnes, dates, références…
2309 – 1412, septembre. Paris. Rémission en faveur de Michau Bernardeau, charbonnier à Fontenay (sans doute plutôt Santenay, Loir-et-Cher, 41 : correction personnelle de Nicolas Huron), coupable du meurtre de Jean Bouvillon, qui lui avait volé des ferrements dans le bois de Françay (166, n° 305, fol. 207 v).
Extrait de : Les pays de la Loire moyenne dans le Trèsor des Chartes, Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine. 1350-1502 (Archives nationales, JJ 80-235), édité par Bernard Chevalier, Paris, CTHS, 1993, page 239.
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Lis yeux ! Lie yeux ! Lieu, Lieux ! Topo nie mis… ?
Relige yeux : “es” et yeux ! en pays ligérien…
L’historien peut en réaliser une adaptation écrite simple afin de rendre le contenu du document historique accessible à tous. Cependant, on s’apercevra que l’important dans la démarche de transmission d’un document historique ou de son adaptation à des lecteurs non experts, nous montre à nous-mêmes nos propres limites, celles de nos savoirs-faire, de nos incapacités de lecture ou de relecture, notre fainéantise, mais aussi nos propres intérêts mercantiles, nos goûts, nos aspirations, nos passions, voire notre Passion, c’est-à-dire la façon dont nos gènes et nos gênes réagissent à un récit, ce qu’ils en tirent d’émotions automatiques génétiques, de désirs, de curiosités, de prédations, de poursuites, etc.
Toute lecture est ainsi un miroir dans lequel on se voit, en en ayant ou non conscience.
Voyez vos ancêtres par cette lecture ! Laids, voyez-vous ?
Lée, voix y est… ! Voie –ille et ? Vous ?
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Un charbonnier de Santenay, en pèlerinage,
se fait voler son matériel dans un bois
de Françay en 1406
Pendant les foires de Pentecôte de l’an 1406 (30 mai 1406, jour de la saint Ferdinand et même de la fer dînant… Si, si), Micheau Bernardeau, « demourant en la parroisse de Santenay (Loir-et-Cher ; 41), ou diocèse de Chartres, povres simples hommes charbonnier, aagé de XXXV ans (35 ans) ou environ, chargé de femme et de trois petiz enfans« , partit pour « aller au voyage (pélerinage) de St Mathurin » (à Larchant ; Seine-et-Marne ; 77). Il « laissa en une loge qu’il avoit au boys de Françay (Loir-et-Cher ; 41), pour le retrait de lui et de ses ouvriers, deux barilz tenant chacun trois pintes tout vuiz (vides), et un autre baril tenant XV pintes tout plain de vin, une couignée (une cognée), une tranche, ung gong (sans doute une cotte longue descendant jusqu’au mollet), dix saichez à mectre charbon (petits sac à mettre le charbon de bois), et un quartier de blanchet » (étoffe de laine blanche).
Pendant l’absence de Micheau, un certain Jehan Buvillon emporta ces affaires et en fit « ce que bon lui sembla, sans le consentement » de Micheau.
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Quand Micheau Bernardeau rentra du voyage, il « fu moult esmerveillé » de cette disparition. Il demanda à un certain Mounet, laboureur, s’il savait ce que les choses en question étaient devenues. Mounet lui répondit que non.
Par la suite, Micheau Bernardeau partit vers Amboise (Indre-et-Loire ; 37) pour s’occuper de son métier de charbonnier, et trois semaines plus tard, il retourna dans le bois de Françay (Loir-et-Cher ; 41) où il alluma son fourneau pour faire du charbon. Quand il eut vendu son charbon, il alla « es bois de Barday, ouvrier de son mestier » (bois de Barday au nord-ouest de la commune de Françay ; Loir-et-Cher ; 41). Là, il travailla avec un certain Pasquier Roy qui lui dit que Jehan Bouvillon avait pris ses « ferremens » et qu’il les lui avait volés. Il lui dit que Jehan Bouvillon avait travaillé avec lui avec ce matériel.
Trois semaines ou un mois plus tard, dans la maison de Micheau Prévost, tavernier, Micheau Bernardeau demanda, en présence de Pasquier Roy, à Jehan Bouvillon s’il avait pris les choses en question dans sa loge. Jehan Bouvillon (peut-être recopié « Bonvallon« ) « le voult nyer« . Alors Pasquier Roy dit à Jehan Bernardeau « que ce estoit mal faire de le nyer, et que il lui avoit veues lesdites choses« , et qu’il était incontestable qu’il les avait prises. Alors Jehan Bouvillon reconnut son forfait et promit à Micheau Bernardeau de lui rendre les affaires volées.
Mais Jehan Bouvillon n’en fit rien, bien que Micheau Bernardeau attendit cette restitution près de six mois, et cela jusqu’au dimanche après la mi-carême. Alors Micheau et un certain Guillaume Guerin allèrent voir Jehan Bouvillon « en un quarrefour qui est à demie lieue de Françay ou environ » (peut-être la Croix Baptiste à la Bonne Dame, Françay ; Loir-et-Cher ; 41). Là, les trois hommes parlèrent des affaires que Jehan Bouvillon n’avait pas rendues et qu’il continuait à nier avoir prises, bien qu’il l’eût confessé en présence de témoin.
Alors Micheau Bernardeau, « esmeu, par temptation de l’ennemy ou autrement« , donna à Jehan Bouvillon un coup de bâton sur les épaules. Et, Guillaume Guerin frappa Jehan Bouvillon d’un gros bâton, plusieurs coups, tant que Jehan « ne se pot soustenir d’une des jambes« .
Dix ou douze jours après, « par default de bon gouvernement ou autrement« , Jehan Bouvillon « ala de vie à trespas« .
« Pour occasion duquel cas« , Micheau Bernardeau, « se feust absenté du pays« , jusqu’à ce qu’il fut pris et emprisonné dans les prisons royales de Saint-Aignan en Berry (Saint-Aignan-sur-Cher ; Loir-et-Cher ; 41), où « il est en voye de finir misérablement ses jours« , avec le risque que « par ce moien, sadite femme et enfans ne deviennent toujours mendiens« .
Le roi Charles VI lui accorda des lettres de rémission, établies à Paris (75), en septembre 1412.
Archives Nationales JJ 166, folio 207 verso, N° 305 (traduction et adaptation de Nicolas Huron, d’une première traduction de 2001 du même, fournie et transmise aux mairies concernées par le projet Petites histoire de l’Histoire).
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Précisons que d’ici ou de Françay, on ne s’échappe pas quand on parle Français (Breton ? Allemands ? Occitan ? Wisigoth ? Ostrogoth ? Basque ? Limousin ? Etc. ? Non, aucun intérêts… % et à vous de vous construire votre vaisseau spatial… Votre aviation française ? Votre automobile de Louis XII et de Léonardo da Vinci ? Non ?). Le bien est trop précieux. Guillaume Guerin a été condamné à mort et exécuté. Sans doute en avait-il mar(r)e de se faire emmerder par sa belle mer (à orthographier)…
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Vertus romaines, virtus, fides, pietas…
chrétiennes et médiévales civilisatrices françaises
prudence, patience, tempérance, constance, justice…
comme le feu rance, sa toponymie et son anthroponymie…
Le Bois de Barday, Françay, Santenay, Amboise,
Saint-Mathurin et quelques habitants
Cet acte est la première et la seule mention de quelques habitants des lieux : Micheau Bernadeau, charbonnier, Jehan Bouvillon, Pasquier Roy, Micheau Prévost, tavernier, Guillaume Guerin… l’orthographe restant à la discrétion du copiste, de sa fatigue ou de ses trous de mémoire de (((((harcèlement technologique barbare)))))… Ainsi Bouvillon peut se relire Bonvallon, mais y avait-il un annuaire pour vérifier ? Criminalité ?
Qui trouve cela important ? François Ier, roi blésois ? Chambord ? Le Sauvage ?
Il existe d’autres documents historiques pour Françay… Non ?
Jeu-des-noms-de-lieux-de-francay-41/
Signé Jules César, ante J.-C., Jules Michelet ?
Les deux mon capitaine… Rome ou laids de Troie ?
Lait d’eux mon capitaine ? Laide mon capitaine ? L’aide mon capitaine ?
Les deux mon cas pithé… noeud ? Lée d’oeufs mon capi t’es haineux … archives…
Ces remarquables “scribe bouille art”… : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Michelet
Jeu de pistes ? Diplomatique !
Il y en a qui ne sont pas dû à Jules Michelet :
Eglise Notre-Dame de Françay : appui de charpente de la galerie du portail latéral.
Eglise Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41), intérieur, porte principale
Carrelage O (W in english ou un “aime” à l’envers…)
pour les sorties en grandes pompes…
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Et pour les courageux… pour les restitutions et expulsions des traitres :
Archives départementales de Loir-et-Cher.
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et la suite du JJ :
Archives Nationales Registre du Trésor des Chartes
JJ 166, folio 207 verso, N° 305
le début est au début et la fin à la…
Quand la bise fût venue… avec ses mois si sûrs…
Vous pouvez me contacter pour savoir si des lettres de rémission concernent votre commune (surtout pour les départements 18, 28, 36, 37, 41 et 45 où les Archives départementales ont été détruites).
Attention, il n’y a pas de hasard et pas de « aze » art non plus ! Quoiqu’alvéoles…
Mes anciennes études et conférences !
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Epilogue
Certains animateurs “bénévoles” me les ont réclamées outrageusement gratuitement…
Pour des contes, des comptes, dès qu’on te… des con… s(h)ommables ?
Voulez-vous savoir lesquels ? Montb(l)azon ?
Historien is story Un ? Hein ? Huns ?
T’as vernes ? Bœuf veut riz…
NOTA BENE ?
dev(a)ins…
blanc…
VIN !
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Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !
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