Une christianisation non dénuée de sens

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Une religion à relire et à relier au terroir réel d’autrefois :

Les noms de lieu évoquant une christianisation de la fin de l’Antiquité ou du début du Moyen Age, ont phonétiquement parfois une origine plus ancienne que ces noms chrétiens eux-mêmes.

Quand on creuse et que l’on fait une recherche plus poussée, on s’aperçoit que certains de ces noms de lieux évoquent des particularités locales, géographiques, géomorphologiques, mais peuvent aussi être des rappels de la faune et de la flore disparus.

Ainsi un nom de lieu a une origine bien plus complexe qu’il n’y paraît et surtout parfois plus ancienne que la christianisation en question, voire bien plus ancienne que la fin de l’Empire romain.

Son origine se trouve souvent dans la nature du terroir lui-même, sa géologie, sa géomorphologie, sa géographie, sa faune et sa flore, mais aussi sa Préhistoire humaine.

Trois exemples parmi des dizaines de milliers en France :

Saint-Pantaléon de Saint-Plantaire (Indre, 36) : les plantations horticoles.

Saint-Saturnin de Limeray (Indre-et-Loire, 37) : les frontières.

Saint-Symphorien de Larçay (Indre-et-Loire, 37) : les forteresses.

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Des exemples dans ce blog :

Saint-Cyr, Saint-Cyran, Saint-Ciron, Saint-Circq, Saint-Cirgues, Saint-Cergues, Saint-Cierge, etc. : calcaire blanc, sommets souvent allongés, marais et zones humides, méandres de rivières,  milieu naturel et privilégié des aigrettes, emplacement de menhirs, de forteresses gauloises ou romaines, etc.

A vous de découvrir ces travaux… sur ce blog.

A propos du mot “religion” : savoir relire et non savoir relier.

Césure de fin pour doc

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