Pierrefitte-sur-Sauldre (41) au Moyen Age : Trésor des Chartes JJ91

Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !

***

Champ de Foire de Pierrefitte-sur-Sauldre

Peut-on connaître l’origine du nom de lieu récent, Rue du Champ de Foire,

et du toponyme très contemporain de la Place du Champ de Foire

à Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher ; 41) ?

Oui ! Une autorisation latine royale d’août 1362… présentée ci-dessous.

Un acte rare et exceptionnel de temps de guerre…

de tant de guère… de taons de gué rrr…

pour deux foires et un marché ?

villa de Petraficta super Saldriam

N’en cassez pas pour autant la vaisselle…

Pi erre fit eux, euh, oeufs…

Pille aire refit eux

Pied refit oeufs

π air φ hit

Pierre fit T

Est veut

Eve…

D’autres mentions de lieux et évènements médiévaux au sein de la série JJ de notre Trésor des Chartes existent aussi dans le secteur pour : Pierrefitte-sur-Sauldre, Souesmes, Clémont, Brinon, Argent-sur-Sauldre, Souvigny-en-Sologne, Lamotte-Beuvron, Salbris, Nançay, Theillay, Selles-Saint-Denis,  la Ferté-Imbault, Saint-Viâtre, Nouan-le-Fuzelier, etc… chez vous aussi ?

Demandez-les : Contact !

Lire et relire : étude de document du Moyen Age

un moyen de papillonner de l’un à l’autre

de la réalité à son explication

Foireux ? Fou à rrr… !

Vas-y, foire…

Voyez par vous-mêmes…

JJ166n°305-004

Archives Nationales Registre du Trésor des Chartes
JJ 91, folio 199 verso, N° 382

suite ci-dessous de mes deux photocopies du microfilm.

Le Trésor des Chartes, série cotée JJ aux Archives nationales, registres des copies des actes des rois de France, parfois des autorisations royales d’aménagement (foires, marchés, fortifications…) mais notamment surtout des lettres de rémission, c’est-à-dire des grâces accordées par le roi à des personnes condamnées par une justice locale féodale, est une source historique essentielle de l’Histoire de France, à travers les petites histoires dramatiques qu’on peut y puiser.

L’historien peut essayer d’en faire une transcription, c’est-à-dire une copie lisible, un tapuscrit, pour les non spécialistes de paléographie ou de diplomatique.

« Johannes etc. Notum facimus universis tam presentibus quam futuris Quod Cum ad Supplicationem dilectorum nostrorum decani et capituli Sancti verani de jargolio diocesis Aurelianensis preposito nostro Sigalonie Superioris vel ejus locumtenendum jamopridem nostras alias patentes literris transmissimus Sub hiis verbis : “Johannes dei gracia francorum Rex preposito nostro Sigalonie Superioris vel ejus locumtenendum salutem indica Supplicatione pro parte dilectorum nostrorum decani et capituli ecclesie Sancti Verani de Jargolio Aurelianensis diocesis nobis exhibhita continente ut ejusdem eorum villae de petraficta super Saldriam Unum forum seu mercatorum die martis singulis … dis necnon et nundinas in duabus festivitatibus Sancti Stephani annuatim tenendum concedere dignare mandamus tibi commitendo quantum de commodo vel incommodo… » (transcription partielle de Nicolas Huron).

L’historien peut en tenter une traduction, c’est-à-dire une adaptation partielle pour les non médiévistes, spécialistes de latin médiéval, de paléographie ou de diplomatique.

« Jean, etc. (par la grâce de Dieu, roi des Francs), Faisons savoir à tous présents et avenir qu’avec la supplication de nos chers doyen et chapitre de Saint-Vrain de Jargeau (Loiret ; 45) au diocèse d’Orléans, nous avons transmis anciennement par nos autres lettres patentes à notre préposé de Sigalonie ou à son lieutenant, sous ces mots : “Jean, par la grâce de Dieu roi des Francs, à notre préposé de Sigalonie supérieure ou à son lieutenant, salut, à la supplication indiquée par la partie de nos chers doyen et chapitre de l’église Saint-Vrain de Jargeau (Loiret ; 45) au diocèse d’Orléans, à nous montrée, qu’à leur domaine (villa) de Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher ; 41), nous vous confions de mettre en place un marché ou un jour pour les marchands, chaque mardi, et annuellement des foires dans deux des fêtes de saint Etienne, selon l’enquête de commodo et incommodo… » (traduction partielle de Nicolas Huron).

Remarque : la Sigalonie désignait une partie du domaine royal, la région de la Sologne située au sud de la grande boucle de la Loire, zone forestière de cris de chasse et de silence d’affût forestier, dont le nom, le plus souvent traduit par Sologne ou “terre à seigle”, fait notamment référence à Sigalion, dieu du silence chez les Egyptiens (Harpocrate chez les Grecs), ou spirituellement à son contraire… En faune-éthique, ce nom propre donne le très pertinent « cygale honnie », ce qui, dans un ancien monde de cris d’oiseaux, de croassements, et de coassements de grenouilles, est assez comique haut. Sigalonie a phonétiquement également un rapport évident avec les Galli, les go goths laids Gaulois où les gales y… Sigalonie, en tant que méga toponyme, mériterait, comme singularité plurielle et pluriel singulier, un roman à lui tout seul, un bras con à jeux sans braconnage à la Raboliot, car si gale, haut nid, et, si gale aulnie… Toute une série de réponses de ce terroir… surtout à Pierrefitte-sur-Sauldre, où jouer les Raboliot était encore possible jusqu’à l’enfance de Maurice Genevoix.

JJ166n°305-005

Archives Nationales Registre du Trésor des Chartes
JJ 91, folio 199 verso, N° 382
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Jehan II le Bon, roy de France

Jehan II le Bon, roy de France

Jean II le Bon, roy de France de 1350 à 1364,

presque la définition du bonhomme

voire du bon Homme…

L’historien peut en faire une brève analyse, c’est-à-dire un résumé indiquant les informations essentielles : nature du texte, résumé des faits, lieux, personnes, dates, références… Voici celle de monsieur Bernard Chevalier, professeur à l’Université François Rabelais de Tours :

« 353 – 1362, août. Paris. Octroi aux doyen et chapitre de Saint-Vrain de Jargeau d’un marché hebdomadaire et deux foires annuelles pour leur ville de Pierrefitte-sur-Sauldre, sur enquête de Gérard Thilley, prévôt de Sologne, et Jean Chevalier, substitut du procureur aux exemptions du duché d’Orléans (91, n° 382, fol. 199 v).« 

Extrait de : Les pays de la Loire moyenne dans le Trèsor des Chartes, Berry, Blésois, Chartrain, Orléanais, Touraine. 1350-1502 (Archives nationales, JJ 80-235), édité par Bernard Chevalier, Paris, CTHS, 1993, page 40.

Lis yeux ! Lie yeux ! Lieu, Lieux ! Topo nie mis… ?

Hommage relige yeux : Forum et nundinas in Sigalonia

L’historien peut en réaliser une adaptation écrite simple afin de rendre le contenu du document historique accessible à tous. Cependant, on s’apercevra que l’important dans la démarche de transmission d’un document historique ou de son adaptation à des lecteurs non experts, nous montre à nous-mêmes nos propres limites, celles de nos savoirs-faire, de nos incapacités de lecture ou de relecture, notre fainéantise, mais aussi nos propres intérêts mercantiles, nos goûts, nos aspirations, no(u)s passions, voire notre Passion, c’est-à-dire la façon dont nos gènes et nos gênes réagissent à un récit, ce qu’ils en tirent d’émotions automatiques génétiques, de désirs, de curiosités, de prédations, de poursuites, etc.

Toute lecture est ainsi un miroir dans lequel on se voit, en en ayant ou non conscience.

Voyez vos ancêtres par cette lecture ! Fort homme, voyez-vous ?

Marché, marre chez… ?  Forum, foire, et ?

Fondation d’un marché le mardi

et de deux foires aux Saint Etienne

à Pierrefitte-sur-Sauldre en août 1362

Jean II le Bon, roi de France, octroya, en août 1362, aux doyen et chapitre de Saint-Vrain de Jargeau, au diocèse d’Orléans, la création d’un marché hebdomadaire le mardi, et de deux foires annuelles lors de deux jours de fêtes à Saint-Etienne (le 26 décembre et peut-être le 2 août) dans leur domaine de Pierrefitte-sur-Sauldre (eorum villa de Petraficta super Saldriam) après enquête faite par Gérard de Theillay (Gerardus de Thilleys a été traduit par Gérard Thilley, mais il est plus raisonnable en ce milieu du XIVe siècle, dans ces milieux nobiliaires, avec la préposition, de considérer de Thilleys, non comme un patronyme établi, mais comme un surnom : de Theillay, localement assez proche et paroisse voisine de Salbris), prévôt de Sologne (prepositus Sigalonie qui peut être traduit par prévôt de Sigalonie qui reste un nom propre, mais qui est moins connue), et Jean Chevalier (Johanne militis peut être aussi traduit par Jehan, chevalier, comme titre et non comme patronyme, considérant le milieu nobiliaire de cette époque), substitut du procureur aux exemptions du duché d’Orléans, enquête ordonnée à Paris le 18 … (mois illisible, peut-être juin) 1361.

Archives Nationales JJ 91, folio 199 verso, N° 382 (traduction et adaptation de Nicolas Huron, d’une première traduction de 2001 du même, fournie et transmise aux mairies concernées par le projet Petites histoires de l’Histoire : 2000-2001).

Il est important dans l’analyse diplomatique, voire la traduction du document, de considérer que cet acte n’a été produit que 14 ans après l’agression turque via la Peste Noire, en pleine guerre de Cent Ans contre les bandits bretons, les barbares anglais, etc., et, pendant le renforcement des grands féodaux, ou pire, de leur descendance, etc. Ainsi le vidimus (copie de l’acte de demande d’enquête) est partiel et que la population moribonde simplifie ses dénominations ou ne les comprend plus très bien, faute d’anciens pour la transmission patrimoniale.

Civilisation catholique gréco-romaine
esclavagiste et donc forcément chrétienne
à relire et ré-observer scrupuleusement et attentivement…

ROME ! SPQR !

à épeler en ayant un tantinet et quelque peu froid dans le dos…

Des finitions ? des finis scions ? définitions !

Relego, relegare : éloigner d’un lieu, éloigner, écarter, relèguer…

Religo, religare : lier en arrière, lier, attacher…

ou bien ?

Relego, relegere :

recueillir de nouveau, rassembler de nouveau ;
parcourir de nouveau, repasser par un lieu ;
repasser par la pensée, repasser en revue ;
repasser par la lecture, relire…

et, religio, religionis ? Un pro blême ?

Alors imaginez “catholicus”…

Un bouc Hun ?

Une villa un peu curieuse… vile à cul rieuse…

eorum villa de Petraficta super Saldriam pourrait se traduire par leur ville, en parlant des doyen et chapitre Saint-Vrain de Jargeau. Cependant, le doyen et le chapitre de Jargeau n’étaient pas les seuls propriétaires dans ce bourg. Le terme villa en latin médiéval a sa propre histoire et signifie encore, avant tout, dans cette période charnière, dans les chartes royales, “domaine, propriété”.

Cependant l’usage de la langue vulgaire, le français, dans les chartes à partir du milieu du XIIIe siècle, a entraîné une traduction du mot villa préexistant dans les chartes latines par le mot “ville”. Peut-être s’agit-il d’un simple jeu de mot des clercs non compris par quelques bourgeois prétentieux, voulant leur village tel bien ville.

Ainsi au XVe ou au XVIe siècle, et surtout après l’Edit de Villers Cotterêts du roi de France François Ier, on trouve des mentions de “ville de Pierrefitte-sur-Sauldre”.

Voir mon étude de l’église Saint-Etienne de Pierrefitte-sur-Sauldre pour plus d’infos…

Dans cet acte royal de 1362, selon le contexte historique à considérer, il n’est pas question de “leur ville de Pierrefitte-sur-Sauldre”, mais « de leur domaine et propriété de Pierrefitte-sur-Sauldre ». Et l’idée vile et empoisonnée bourgeoise qui porte en elle tous les pêchés mortels, listés et adoptés au XIIe siècle, avance, avance, avance… d’autant que les barbares angles, saxons, allamans, vandales, alains, huns, etc. ne comprennent rien à la civilisation catholique romaine.

La science diplomatique est assez ferme à ce sujet…

et plutôt bien charpentée !

La preuve par la toponymie…

La rue du Champ de Foire représente tout simplement le côté extérieur des anciens fossés du côté sud-sud-ouest de Pierrefitte. Elle relie la rue de Salbris à la rue Saint-Jacques.

Ce passage longeant l’extérieur des fossés a donné un chemin puis cette rue. Cette rue et ancien côté extérieur des anciens fossés sud-sud-ouest de Pierrefitte-sur-Sauldre, part de l’ancienne ferme de Fontenille (ferme autrefois située à l’embranchement de la rue des Vieux Fossés et de la rue de Salbris, carrefour d’entrée du bourg par Salbris), et rejoint la rue Saint-Jacques qui conduit à l’ancienne petite place rectangulaire appelée la Croix Buisée, portant aujourd’hui le nom de Place du Champ de Foire.

Cette petite place permet l’accès à la rue de la Croix Buisée, à l’est vers la rue de Souesmes, à la rue de l’Asile, au nord-est vers la rue de Souesmes, à la rue du Presbytère, au nord vers l’Eglise Saint-Etienne, à la rue de Sauldre au nord-ouest, à la rue des Passées au sud-est vers la Sauldre, et à la rue Saint-Jacques à l’ouest.

Cette petite place, baptisée aujourd’hui « du Champ de Foire », est un angle du bourg, un point d’entrée et un point de rendez-vous au sud, vers Bourges, voire vers la Bourgogne, mais aussi vers les abreuvoirs aux bestiaux et vers les Prés Chapitrés, ancienne propriété des doyen et chapitre de Saint-Vrain de Jargeau, volés depuis par les barbares germains dont il est question plus loin.

On voit bien que l’Eglise, héritière de l’Empire catholique romain, protégeait là, ces frontières d’exploitation agricole esclavagiste, avec l’angle formé par la Grande Sauldre en ce lieu, ancienne frontière entre les circonscriptions romaines des anciens diocèses d’Orléans et de Bourges que l’on perçoit aux angles est et sud du carré blanc ce plan adapté.

Tableau d’assemblage du cadastre ancien dit napoléonien. Archives communales.

Emplacement possible des foires Saint-Etienne et du marché.

Photo Nicolas Huron

Tout est vérifiable sur : https://www.geoportail.gouv.fr/carte

et sur le cadastre ancien non téléchargeable gratuitement en ligne, mais seulement consultable, hélas, depuis le site, sans doute privatisé, des Archives départementales de Loir-et-Cher :

http://archives.culture41.fr/archives/archives/fonds/FRAD041_000000001/view:all/page:1?pagination=50

Vérifiable, et cela malgré la destruction totale des archives départementales du Loiret par les mêmes barbares germains en juin 40 ou en 45 (je ne sais plus…) dont il est question plus bas ou plus haut… à vous de voir… Ce las se visite !

Un conseil : si vous n’êtes pas trop fainéant, faites des copies d’écran avant qu’ils ne nous en fassent, en face, un EMP (en engueulé, c’est plus clair), ou une ignorance germanique ou turco-mongole de plus, ou autre, voire pourquoi par un « Otto-ode-à-fées », voire un « hall haut cost« …

C’est très Bourges ? Non, cet or l’est en….

Encore une guerre de ligne ?

Hors laid quoi ?

Orléans !

Précisions cartographiques… car taux gras fit que…

Le champ de foire originel créé en cette seconde moitié de XIVe siècle, intelligemment dans  un coin un peu perdu, pour redresser le pays après la Peste Noire de 1348, la guerre avec l’Anglais et ses famines, ses massacres, ses prises d’otages, ses camps de concentration, ses maladies… ses Grandes compagnies de jeunes forçant ou forcés à jeûner… refusant par arrogance la paysannerie et l’agriculture civilisationnelle… et même son art et son artisanat nécessaire à leurs exploits guéris, et…

Les parcelles concernées, usurpées et volées à l’Empire catholique romain, semblent, sur le cadastre ancien, avoir été les parcelles 320, 321, 322 et surtout 323, etc.

L’appréciation des lieux et de leurs noms
est à Pierrefitte-sur-Sauldre
absolument fantaisiste et incroyable.

Saint-Etienne, Reuilly, la Boule aux Cailloux, la Motte, Fontenille, Moulin Bourdon, les Alicourts, les Ormes, le Surgy… 

L’angle de la Grande Sauldre, au sud du champ de foire, porte le nom de la Briquerie (l’abri queue rit, l’abri choeur y…), toponyme typiquement solognot et la frontière antique est rappelée aux Lignières, à l’Ouest, à l’opposé du Pont sur la Grande Sauldre, d’avec le bourg.

Les pâturages nécessaires à la foire aux bestiaux, sont mentionnés à partir de la Croix Buisée, par la rue des Prés (remplacée depuis par la rue des Passées), les Prés Chapitrés et à l’Ouest, le Pâtureau de la Rivière.

La rue Saint-Jacques, partant de la Croix Buisée et d’où on peut accéder à la rue du Champ de Foire, conduit au carrefour de la Croix de Fontenille, puis, par la rue du Gué du Poirier, au Gué du Poirier (Leu gai dupe ouah ! Riez ! ou Guède eue, pouah, riz est… sans parler des noyades pour quelques mauvais « marchands » pour le sale bris de Salbris… Pratique !) au bout du voyage ou du pélerinage.

Rue Saint Jacques, le Majeur, surnommé majus ou mai… premier martyr décapité,

ou saint Jacques le Mineur, chef de l’Eglise de Jérusalem, fêté le 3 mai ?

Avez-vous déjà vu une vache décapiter quelques marguerites ?

L’idée toponymique d’Eglise étant à réexaminer…

pour replanter le grand mât repère de foire

Jo lit ma… Jo lie ma… Joli mât !

de mai met mes mémés…

Iōjima   硫 黄 島

Y haut gît mât

avec le Geste

-ill-eau…

gym à

aune

Ô

n

Rareté des créations de foires… et exception pour Pierrefitte-sur-Sauldre !

Entre 1350 et 1475, il y eut une dizaine de création de foires, évènement locale demandant une autorisation royale. Celles de Pierrefitte-sur-Sauldre, de 1362, sont les premières renseignées dans le Trésor des Chartes. C’est un acte exceptionnel et très explicatif. encore faut-il savoir lire entre les évènements historiques, connaître le pays et le terroir, et être du cru.

Signalons une création de deux foires et d’un marché à Cépoy (45), au nord de Montargis, sur le Loing, dans le Loiret, en 1367, par le roi Charles V, grâce à un pélerinage renommé.

Il existe une création de foire avec une autorisation de fortification à Chéry en Sologne (identifié peut-être à tort avec Chéry, près de Lury-sur-Arnon, dans le département du Cher, et identifié parfois, sans doute à raison, avec Chéry, sur la commune de Chaon, en Loir-et-Cher, proche de Pierrefitte-sur-Sauldre) en 1370 par Charles V, roi de France, en pleine guerre, pour peut-être remplacer ou soutenir les foires de Pierrefitte-sur-Sauldre, trop exposées aux routiers, pour cause de guerre, et pour attirer et trier quelques affairistes étrangers… en marge des foires de Champagne, de la route de la soie et de leur industrie lainière tenue par l’Anglais, le Bourguignon, etc..

Il existe une création de foire, par Charles VI, roi de France, en 1383, à Yèvre-le-Châtel, dans le Loiret, ville détruite par les guerres (voir les ruines, de style Philippe Auguste, de l’église Saint-Lubin sur place ; j’y ai fait des fouilles et des restaurations…) sur une autre pointe de frontière antique du diocèse d’Orléans, face au diocèse de Sens.

Il existe la création de 4 foires, par Charles VI, roi de France, au sud-est du Berry, près de Sancoins et la route de Moulins, à Sagonne, en 1384, en faveur de Louis de Sancerre, maréchal de France, en décalage de la route entre Lyon et Bourges, Orléans, Tours… la cour.

Il existe la création d’une foire, grâce au succès d’un pélerinage, par Charles VI, roi de France, en 1400, à Chuisnes, en Eure-et-Loir, sur l’Eure, avant Chartres.

1415, puis le grand vide de l’occupation anglaise, jusqu’en 1439…

Il existe la création d’une foire et d’un marché en 1447, à Candes-Saint-Martin, et de deux foires en 1448, à Benais, en Indre-et-Loire, par le roi de France, Charles VII, dans deux lieux frontaliers entre le diocèse de Tours et l’Anjou, près de la Loire (voir mes études sur Restigné sur cette frontière et voir mes recherches sur Saint-Cyr-en-Bourg).

Signalons aussi la création d’un marché à Nançay en 1447, de deux foires franches à Bourges, en 1451.

D’autres exemples… lors du retour à la prospérité

On peut signaler, après le redressement économique de la France, la création, en 1476, par Louis XI, roi de France, face à Nevers, vers Bourges et la France, de trois foires à la Guerche-sur-l’Aubois (Cher) et deux à Jouet-sur-l’Aubois (Cher), au profit de l’échançon du roi, sans doute pour contrebalancer ou soutenir les foires de Sagonne précédemment citées, et fournir la cour et les châteaux de la Loire en bonnes denrées.

On peut indiquer la création de deux foires franches à Cléry-Saint-André (45) en 1478, les deux foires de Mondion en Touraine (Marigny-Marmande ; 37) en 1479, les trois foires de Sury-ès-Bois (18) en 1480, le rétablissement des deux foires de Beaumont-lès-Tours (37) en 1481, les quatre foires et le marché d’Orsennes (36) en 1481, le marché de Graçay (18) en 1481, le marché à Saint-Palais (18) en 1481, les deux foires à Cornussé (18) et à Saint-Libardin en 1481, les deux foires et le marché à Chilleurs-aux-Bois (45) en 1481, les quatre foires et le marché à Veigné (37) en 1482, les deux foires d’Alluyes (28) en 1482, celles de Montrésor, Beaumont, Nouans (37) en 1483, les deux foires de Mallosar en Berry en 1483, les deux foires et le marché à Molitard (Conie-Molitard ; 28) en 1483, les deux foires de Bommiers (36) en 1484, les deux foires à Montargis (45) en 1484, les quatre foires et le marché à Gargilesse (36) en 1484, les trois foires et le marché à Châtillon-sur-Loire (45) en 1484, le marché de la Ferté-Saint-Aubin (la Ferté-Nabert ; 45) en 1485, les trois foires et le marché de Palluau-sur-Indre (36) en 1485, le marché d’Ecueillé (36) en 1486, les deux foires et le marché d’Augerville-la-Rivière (45) en 1489, le marché de Saint-Aignan (41) en 1489, trois foires à Brosse (Chaillac ; 36) en 1489, le marché de Contres (41) en 1489, les deux foires et le marché d’Herbault (41) en 1489, les deux foires et le marché de Lourdoueix-Saint-Michel (36) en 1489, les deux foires de Villegongis (36) en 1489, le marché à Neuvy-Saint-Sépulchre (36) en 1489, les deux foires de Betz-le-Château (18) en 1490.

On peut aussi indiquer en 1491 la création de deux foires entre Orléans, et Paris, Chartres, le Mans, etc., à Janville, par Charles VIII, roi de France, sur un très très important carrefour stratégique, pour éviter quelques guerres civiles et temporiser quelques apanages… Dans le geste indispensable où : « il faut rendre à CAESAR (Auguste) ce qui appartient à Ses arts »….

Janville, ces voies romaines, la Beauce avec ses sables sahariens,

son plateau et ses sables auvergnat de Sologne,

cela se visite, même de l’Intérieur…

la cour fermée de Beauce.

Nécessité fait l’oie…

Françay Français

Et c’est tout !

Rareté ?

Oui 

Et pour la fin du Moyen Age…

Indiquons encore les deux foires et le marché à Fontenailles (Louestault ; 37) en 1490 (1492 ; quatre foires en 1498), les deux foires et le marché à Chouzé-sur-Loire (37) en 1491, les deux foires et le marché à Saint-Epain (37) en 1491, les deux foires d’Herry (18) en 1491, les deux foires de Genillé (37) et les deux foires de Roches-Saint-Quentin (Saint-Quentin-sur-Indrois ; 37) en 1492, les deux foires à Neuville-aux-Bois (45) en 1492, les deux foires et le marché de Château-Guillaume (Lignac ; 36) en 1493, les deux foires de Lys-Saint-Georges (36) en 1493, les quatre foires à Maupas et à Morogues (18) en 1493, les deux foires de Bélabres (36) en 1494, les deux foires d’Azy (18) en 1496, les deux foires de Beaumont-les-Autels (28) en 1496, les quatre foires et le marché à Saint-Gaultier (36) en 1496, celles de la Chartre-sur-le-Loir (72) en 1496, les deux foires de Marcilly-en-Gault (Marcilly-en-Berry ; 41) en 1496, les quatre foires de Culan (18) en 1496, la foire d’Onzain (41) en 1498, les foires de Saint-Sigismond (45) en 1498, le marché de Savigny-sur-Braye (41) en 1498, les deux foires d’Artenay (45) en 1499, celles de Ballan-Miré (37), en 1499, celles de Château-Renault (37) en 1499, celles de Meillant (18) en 1499, les trois foires à Dun-le-Poëlier (36) en 1500, celles de la Ferté-Vidame (28) en 1500, celles de Loury (45) en 1501.

Noeud commercial et renaissance économique à venir… Jacques Coeur !

Les foires de Pierrefitte-sur-Sauldre ayant lieu autrefois en hiver, en décembre, au lendemain de Noël, après les charcuteries et les salaisons, ou après les fenaisons et après les moissons de la Champagne berrichonne, en été (date à préciser), l’espace agricole, sans doute surtout des prés, y était dégagé alors au maximum. Ces foires sur cet espace pouvaient ainsi être l’intermédiaire commercial entre l’Orléanais et le Berry, à mi-chemin entre Bourges et Orléans, entre Lyon et Paris, entre la Méditerranée et les ports du nord, mais sous tutelle royale et sous contrôle ecclésiastique.

Ceints Jacques (non des révoltés paysans au Moyen Age),

Leus mineurs ou leus majeurs ?

Lait d’eux !

Un champ de foire en réduction ou en augmentation…

La Place du Champ de Foire, autrefois nommée la Croix Buisée, est aujourd’hui minuscule, mais le champ de foire originellement prévu par l’enquête comprenait sans doute possible tout l’espace entre les fossés et la Grande Sauldre au sud du bourg.

Le toponyme de la Croix Buisée étant originellement le nom du calvaire de cette aire, petite parcelle de carrefour, mais aussi et le nom des parcelles allant jusqu’à la Briquerie au bord de la Grande Sauldre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_du_Buis

On voit ainsi du calvaire, le progrès marchand ou non,

l’évolution de la raison, de la prospérité et de l’abondance ou non…

Vous pouvez voir que c’est assez élastique, voire flou (section E – Pierrefitte-sur-Sauldre)… mais en France, on voit grand :

http://archives.culture41.fr/archives/archives/fonds/FRAD041_000000001/view:all/page:1?pagination=50

Une partie de l’espace possible du champ de foire des chanoines de Jargeau.

Détail du cadastre ancien dit napoléonien, section E, Archives communales.

Photo Nicolas Huron, modifiée et complétée par le même.

La Motte, parloir, gueuloir, mirador, juda…

Mets gars-faunes… Souvenirs ?

avec ce Pré liminaire…

selon Jules

Cartouche du tableau d’assemblage du cadastre ancien dit napoléonien.

Photo Nicolas Huron, historien en mille yeux… rûs râlent

Archives communales.

Ancienneté du bourg fortifié ou de son camp de con…

La présence de la création de ce champ de foire, son emplacement, son propriétaire, l’Eglise catholique romaine héritière de l’Empire romain, la toponymie alentour, sa place située entre les fossés du bourg fortifié ou du camp de prisonniers qu’il a pu être, prouvent son ancienneté.

Ce camp fortifié peut être défendu ou surveillé par des pièces d’artillerie romaines depuis le Reuilly ou depuis la Boule aux Cailloux. L’Eglise Saint-Etienne, au centre sur un promotoire (l’ancien cimetière et son accumulation de corps), et le lieu-dit Saint-Etienne qui rappelle le premier martyr chrétien par lapidation, en rappelant les règles… des âges du faire… ou de sain Pierre.

Le bourg et ses fossés au XIXe siècle. Cadastre ancien, section E, Archives communales.

Avec au centre, un oeuf de roussette… ? Un nid dans un orme géant ?

Photo Nicolas Huron, modifiée et complétée par le même.

La fortification du bourg de Pierrefitte-sur-Sauldre en 1545-1546, peu de temps avant les abominations des Guerres de Religion entre Catholiques et Protestants, semblent, puisque ce genre de travaux ne peut se faire que sur autorisation royale, qu’une réfection d’une structure préexistante.

Voir mon étude de l’église Saint-Etienne de Pierrefitte-sur-Sauldre page 55…

Ce marché et les deux foires sont ainsi à considérer comme des défenses militaires de ravitaillement paramétrées par Jean II le Bon qui porte bien son nom…

Prenez-en donc soin ! sou Hun ? Sous oin ? Sous sous hein…

Camp naît-il ? Qu’en est- il ? Quand NET ill…

Distributions gratuites de nourritures ?

Tel saint Etienne après l’Epiphanie ?

Spirituelle ou spirituelle ?

Saoul ? Sou rrR..

Temporelle !

Estomac ? Est-ce Thomas ?

On remarquera que la forme du bourg fortifé suggère un estomac et la vraie question est : dans quel sens y voyait-on le monde ?

L’église Saint-Etienne en est-elle le nombril, le cordon ombilical ? Noeuds à l’estomac ? Ferru gît noeud ? Et le château de la Motte, cette fois, son foie, sa foi ?

Selon Jules César, pour qui le delta du Nil était la lettre grecque du même nom, le Champ de Foire en est poumons. Et selon vous ?

Et la chapelle Notre-Dame de la Maladrerie ?

L’appendice ou la tête ? Une idée fosse ?

Assemblée des druides des Gaules ?

Jargeau, le proprio, ou ce qu’il en reste…

Même détruit le chapitre Saint-Vrain de Jargeau peut se visiter pour parti(e)… sang doute sur le chemin de saint Jacques… Loire ? Loi re…

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Jargeau et les traces de son ancien pont ou passage à gais…

Photo Nicolas Huron.

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Clocher de Saint-Vrain et entrée de la nef de l’église Saint-Vrain de Jargeau.

Photo Nicolas Huron.

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Nef de l’église de l’ancienne collégiale Saint-Vrain de Jargeau, avec son chœur au fond.

Photo Nicolas Huron.

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Nef de l’église et chœur de l’ancienne collégiale Saint-Vrain de Jargeau.

Photo Nicolas Huron.

La demande du marché et des foires vient de là !

Sa comptabilité aurait été…

très très instructive.

Bon appétit !

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Chevet et ancien cimetière des capités… Haine ? Capitaux et capito !

Photo Nicolas Huron.

 

Un cadeau fait aux anglais… pour les Alicourts et l’aise en foirée

Jean II le Bon, pendant la guerre avec les Grandes compagnies dont l’équipement engraissait allègrement les grandes vil(l)es et massacraient leurs jeunes loups-loups, un an et demi suivant ce joli cadeau commercial à la population locale, pour cause de guerre avec la perfide Albion, dût rejoindre sa prison de Londres en janvier 1364 pour payer une rançon que l’on devrait appeler “raquettes”, et pour réussir à sauver quelques français de ces infects et viles barbares germains.

Il faut bien vendre de la viande de bestiaux, rouge ou blanche…

bouillie à l’H2O ou bien rousse y… ?

Hache deux os ! Hache ο Ω …

Tord queue…

Le son de Morale… à orthographier…

Maux râlent ? Maure halle ? Mors à Leu…

Plus loin scientifiquement… selon Descartes, Rabelais, vous-même…

Tenter de réaliser une transcription complète, voire une traduction adaptée, à partir d’une photocopie coûteuse d’un “sers vice” public.

Etudier les closes initiales et les closes finales de ce document sous le regard de la diplomatique des religieux de la congrégation des bénédictins de Saint-Maur et notamment la technique de ce vidimus.

En étudier le style, la temporalité, son espace spatio-temporel.

Voir la génétique de ce parchemin, peut-être pour que Dagobert mette sa culotte à l’envers ou que Louis XI retourne sa pelisse… pour le mettre à poils et montrer qu’il n’est pas, comme certains Gaulois à Alésia, un cannibale, mais qu’il est, lui aussi, pelé.

Faites-en un clone… à peler, à appeler.

Creuser dans la toponymie locale pour peaufiner l’atroce mémoire du lieu, peut-être ancien lieu de réunion des druides des Gaules avant l’arrivée de Jules César et de ses légions, César ayant renseigné un tel lieu. Peut-être un ancien lieu de justice, d’esclavagisme, de défense où carne avale… voire même de ceint trophée avec la fontaine saint Eutrope pour en laver le butin de leur sang ? Une rôtisserie en homme de paille ? Un « guillaume » ?

Essayer de reconstituer quelque peu les archives du Loiret, dans chaque commune pour plonger dans l’infinie connaissance du terroir de l’Eglise catholique romaine.

Faire l’Histoire et l’évolution de l’invasion des pavillons individuelles du « buccolique retour à la nature” « peace and love » germanique des années 60-70-80… et du château de la Motte, de Reuilly et de la Boule aux Cailloux, à la tondeuse à gazon.

Mettre en lumière les seigneuries locales, nobiliaires, ecclésiastiques, d’hier et d’aujourd’hui et en restituer une part des vérités qui décrivent votre monde et très partiellement le v(A)in nouveau… le mien ! Ooouuh laids p(a)ins dans la gueule… de la rentabilité forestière.

Trouver les anciennes autres propriétés de la collégiale Saint-Vrain de Jargeau.

Trouver les anciennes voies menant à ce noeud…

Prendre une bonne inspiration pour se prendre la mouche du coche…

Osez l’Histoire sans vol… ? Ose et l’histoire s’envole !

Merveilleux, fantastique, formidable ?

Ligérien ? Relis j’ai rien…

R’œufs-lige-yeux…

RELIGIEUX ?

Loue art !

Loire !

Loi ?

ῥῶ

La place d’Herbault… pour commencer une étude par comparaison

A titre de comparaison et à propos de la réduction et de la disparition de l’espace d’un ancien champ de foire d’ancienne frontière antique, la place d’Herbault, fondée en 1489, est assez instructive puisque la Maison du Bailli, qui, logiquement, devait se trouver, à Herbault, vers le milieu de l’ancien champ de foire se trouve maintenant face au grenier à sel, actuelle mairie et que l’ancienne petite halle n’est plus visible que sur les cartes postales anciennes, et que, les paons, en liberté, y ont disparu… avec leurs cris d’alarme… N’y aurait-il ici ou ailleurs, qu’une ambition concentrationnaire et implosive ?

Vous pouvez vous en faire une idée, à travers mon enquête sur les noms de lieux d’Herbault :

https://patrimoine-rural.com/creation-de-la-place-d-herbault-la-fin-du-moyen-age/

Aller plus loin avec d’autres actes de rois de France… à Pierrefitte-sur-Sauldre avec

la rémission de Pierre Naudinet en 1449 pour vol de bétail…

la rémission d’Etienne du Rue en 1407 pour viol…

Chacun peut aller vraiment très loin…

C’est gratte-huis, voire…

bien de demander

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Petites histoires de l’Histoire 2000-2001 : découverte !

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