Chârost (18) un toponyme à comprendre en grec car char

A illustrer brillamment comme vous voulez…

Arrêtons Char… Oooh ! car… ω

On peut chercher les mentions anciennes médiévales, qui sont très récentes pour un historien un peu préhistorien, et essayer de trouver à travers elles une origine à ce nom. Une gageüre… Je ferai un article sur cette question trompeuse.

On peut suivre l’école italo-allemande des toponymistes à partir de l’étude des anthroponymes romano-germaniques assaisonnés à la mention ancienne, ou consulter un ouvrage de supermarché les recopiant. Je ferai un article sur ces mouvements de copier-coller éditoriaux.

Un peu plus sérieusement, à partir de Chârost, on peut jouer au jeu des toponymes, jeu que j’ai inventé, et y voir un peu de faune-éthique phonétique actuelle, notamment à travers un dictionnaire du monde rural (celui de Marcel Lachiver par exemple), et y découvrir partiellement ce que nous allons mettre un peu à jour dans cet article : Chârost, char haut, char eau, chas rôt, char O, chat rôt, ch…  haro ! (sur le baudet), ch.. art haut, charre (passage pratiqué abusivement par le bétail dans une haie et qu’il faut boucher ; ornières, trace de charrette ; bateau où l’on passe chevaux et charrettes) eaux, charot (porte de grange), charreau (cosse de légume ou tige ; charreaux de pois ; cuve pour transporter les vendanges ; chemin d’accès aux vignes ; lisière d’un champ non cultivé ; chaintre ; chemin où passent les charrettes) ; chas (grange, hangar, toiture ) rôts, char (butte, colline) haut…

Un jeu d’enfants… d’en faons…

très bien pour la culture…

Le ch français : Κ, κ, kappa ou Χ, χ, chi ?

Les deux mon capitaine !

En bon grec, en bon gré que… malgré que…

La tête, le sommet, la cime…

Il faut commencer par galanterie par le mot grec κάρα (kara), et ses dérivés κάρ (kar) et κάρη (karê) qui désigne la tête, surtout en parlant de l’homme, et qui désigne aussi la cime d’un arbre ou celle d’une montagne. Ce terme signifie aussi visage, aspect. C’est un mot très ancien d’origine indo-européenne : ḱrh -(e)s-n-, crâne (crasne), tête.

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Chârost (18) un toponyme à dépecer : cha-ar-ost, cha-rost…

La phonétique et le faux nez tique…

Bien que les deux autres toponymes Charost de France, Charost à Pontigny (Yonne ; 89) et Charost à Saint-Hilaire-en-Lignières (Cher ; 18) ne portent pas d’accent circonflexe, celui de Chârost, commune du département du Cher (18) en porte un qui rappelle que ce “chapeau chinois” est soit la trace d’un “s” disparu, soit la trace du doublement de la voyelle : Chasrost ou Chaarost.

Cette suggestion, très utile, trouve sans doute son origine au XIXe siècle, à travers un érudit local. Ce petit détail va nous aider à comprendre la complexité de la compréhension d’un toponyme aussi ancien que Chârost.

Ainsi, Chârost ne doit pas se comprendre comme un mot entier et cohérent, mais comme une construction propre définie par son propre terroir. Il reste à en trouver les éléments qui le composent et je vais faire cela, ici, à travers quelques articles en traitant d’abord le début “cha” et la fin “ost”.

En toponymie, “cha” désigne souvent la roche, la pierre. Ainsi Chârost peut vouloir dire “pierre rôtie”. La suggestion a été donnée par son église Saint-Michel elle-même.

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La nef rouge de l’église Saint-Michel de Chârost (Cher ; 18)

La ligne blanche a une fonction baptismale

Photo Nicolas Huron

Cette remarque peut sembler puérile mais elle est juste, car localement il est très facile de se rendre compte que le terroir est le fond de la mer et que la pierre, le calcaire du Jurassique en l’occurrence, s’est asséché, en y trouvant des ammonites très fréquentes au nord de Chârost, fossiles ressemblants à des cornes de bélier et utilisés autrefois pour orner le front de Jupiter. Nous reviendrons sur ces questions maritimes et géologiques dans un autre article. Quant aux questions mythologiques, elles suivront…

Ce qui est suggéré est que l’élément “cha” peut s’étudier à part et c’est ce que nous allons démontrer ici.

On sait qu’avant Jules César et l’invasion romaine de la Guerre des Gaules, les Gaulois, cavaliers, parasites du cheval et esclavagistes se servant des fers, utilisaient l’alphabet grec et que la plupart de leurs mots étaient de famille indo-européenne, non germaniques, mais plutôt d’essence grecque océanique et méditerranéenne. On va voir que cela est vrai car tout s’éclaire en utilisant un dictionnaire grec comme Le Grand Bailly dont voici le lien internet : https://bailly.app/. Une version papier est bien plus pratique d’usage pour feuilleter et faire nos recherches, croyez-en mon expérience…

Chat, chas, χἀ, ka, cas qu’a, καί, kaï,

En grec, le “cha” correspond au mot χἀ, ka, contraction de καί, kaï, ayant donné “caille”, qui est la désignation d’une agglomération minérale, une contraction, une pierre, un caillou, terme qui se trouve ainsi sous forme de toponymes divers et variés, mais aussi sous la forme de Chailles, le –ille évoquant un diminutif, l’eau ou l’humidité, voir la source. Il s’agit en linguistique d’une crase, une agglomération, une agglutination, ce qui, ici à Chârost, dans le sommet et cul de sac de la partie intérieure d’un méandre très marqué de la rivière de l’Arnon, est tout à fait approprié.

Cha-art-r’eaux… méandres…

Motteur, ça tourne !

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La langue et toponymie gauloise se rit en grec

Lis, la langue gauloise rit et lie

Il est à constater qu’en langue française un mot ou une expression peut avoir plusieurs sens phonologiquement parlant, par l’an, par lent, pas relent, par relents, etc… C’est un constat « scientifique » que tout le monde peut faire, Toul mont de… Tout l’euh m’onde…

Peau aise-y… Poésie ?

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Impressions fosses ou impressions fausses ? 1914-1918 !
Photo prise en forêt de Blois le 21 mars 2019

Photo Nicolas Huron

Les gaulois se servaient de l’alphabet grec presqu’uniquement pour leur comptabilité et leurs écrits commerciaux. Leur poésie, leurs acquis scientifiques, technologiques, leur littérature, leurs « lie tes ratures », leurs « lie terre, as-tu re… », etc., n’étaient jamais exprimés à l’écrit. Pourquoi ?

Une langue indo-européenne fonctionnelle et vivante ne peut s’écrire, tout simplement car les sons articulés par la langue parlée, 36 phonèmes en français (36 chants d’elles), sont trop peu nombreux pour exprimer l’immensité de la culture de ce pays et les richesses de son vivant : animaux, plantes entretenues par les animaux, minéraux, minéraux travaillés par les hommes, air, aires, ères, hères, etc.

Le français est une langue grammaticalement logique et articulée. Elle fait appel à des retours en arrière, à des références infinies, etc. Par comparaison, les langues germaniques ne sont qu’une suite linéaire d’éléments agglutinés les uns à la suite des autres, généralement volés et dont le sens est discutable, voire très moralement contestable. Les langues germaniques ressemblent en cela à du « petit nègre », voire à des suites d’idéogrammes chinois ou japonais, ressemblant étrangement à des tampons de poteries volées mis les uns à la suite des autres par quelques épiciers ou quelques pillards revendeurs.

Paieront-ils les dommages de guère ?

Laid dôme à jeux de guerre ?

Boom heures ?

Gai air ?

La description de Jules César de ce phénomène :

La description de Jules César de ce phénomène de Jules César a été traduite ci-dessous.

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Théo, Théodon de Proprières (Rhône), la Théols (Indre)… les dieux de pierre

Théo, un prénom déclinable spirituellement divin

Théo est une racine linguistique plus riche et plus complexe qu’on peut le penser aux premiers abords. On en apprend énormément à travers les dictionnaires, notamment en parcourant celui de Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille (Perrin, 1998, Lonrai) avec un peu de compléments donnés par Le Grand Bailly, Dictionnaire Grec-Français d’Anatole Bailly (Hachette, 2000, Vanves).

Selon ce dictionnaire, Théo semble, bien sûr, la contraction des :

Théodon (Théodat, Théodet, Théodelin), qui apparaît comme un nom d’origine germanique, Theodo, construit avec theod, « le peuple ».

Théodore (Théodorel), qui est un nom d’origine grecque, Theodoros (θεο·φόρος, qui porte un dieu, nom qui renferme un nom de divinité) qui apparaît sous la forme latine Theodorus, prototype des noms théophores, signifiant « don de Dieu », nom popularisé en France par plusieurs évêques (Fréjus, Sens au Ve siècle ; Marseille, Tours au VIe siècle) et de nombreux saints.

Théodule qui est un nom d’origine grecque, Theodoulos, « esclave de Dieu », nom popularisé par de nombreux saints, dont les deux évêques de Sion-en-Valais au IXe siècle.

Théophile qui est un nom d’origine grecque, Theophilos (θεοφιλῶς, adverbe signifiant  « avec amour pour les dieux, d’une manière agréable aux dieux ») qui apparaît sous le forme latine Theopholus, c’est-à-dire « ami de Dieu ».

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Cernunnos, dieu gaulois de la prospérité, personnification de la Nature…

(Musée Bertrand de Châteauroux – gravure tirée d’Eugène Hubert)

Bas relief d’époque romaine provenant de Vendoeuvres (36)

où est conservé un autel votif dédié à Auguste

T’es haut ou pas assez ?

Précisons que les patronymes Thiaud, Thiaude, Thiaudat, Thiodat, Thibault, Thibaut, Thibeau, Thibeaud, Thibeaut, Thiboud, Thibout…, Thibierge, Thiberge, Thibert, Thébert, Thiebert…, Thibeuf, Thiébaud, Thiel…, Thierry, Thiéry, Théry, Thion, Thouard, etc., sont aussi construits avec la racine theod, « peuple ». Ils sont très nombreux.

Et, en breton, Théo, ou Le Téo, est un sobriquet qui désigne un « gros », surnom que l’on trouve aussi sous la forme de Le Theiff ou Théon.

En breton, Théo est aussi associable aux patronymes Teodec, construit avec la racine teod, signifiant « bavard ».

Dans le Massif Central, on trouve les patronymes de Téoule, Theolas, Théolier, Teulier, qui désigne un tuilier, lié forcément au raffinage et à l’industrie de la cuisson de l’argile des fonds de rivières. Ève, È’veut !

Mais on va voir que la réalité est bien plus profonde et bien plus riche…

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Guillaume, la Guillaumière de Françay (Loir-et-Cher), les géants de l’Atlantide, et… carnaval

J. C., ça t(o)urne la tête, mais mon « Man Age » à mois, c’est toit ! J. C.

Trek culturel…

Est-ce ses dons ? Essaie donc, et cédons et c’est don…

Training, trekking, coaching… agricole, grossièrement, de Françay…

pour lutter contre l’infantiliste, infanticide, quand on y pense sans vraiment panser.

A lire et à relire, tout en s’équipant, en prenant tranquillement son temps au maximum…

Ton…. île lustre ration…

Partir de là, ci-dessous, si deux sous, si dessous…, ou de :

mon jeu de société autour de Guillaume et de la Guillaumière de Françay en grec

ou plus classiquement orthodoxe :

Pour la saint Guillaume 10 janvier, paroles d’historien

Un guillaume, une définition plurielle spatio-temporelle

D’après le grandiose et magnifique Dictionnaire du monde rural, les mots du passé, de l‘honorable Marcel Lachivier (Imprimé par Aubin Imprimeur, Ligugé, Poitiers ; Ed. Librairie Arthème Fayard, 1997), un guillaume, nom commun masculin, est selon cet extrait :

– 1/ Sorte de rabot qui sert à faire les moulures… Rabot de bois…

– 2/ Terme de maçon, faire guillaume, se placer de distance en distance sur une échelle pour se faire passer les matériaux de construction et les mettre à pied d’œuvre.

– 3/ En Puy-de-Dôme, nom que quelques personnes donnaient au mannequin que l’on portait processionnellement le mardi gras, et qu’ailleurs on nomme carême-entrant.

– 4/ Nom de Guillemot, oiseau de passage, à Saint-Valéry-sur-Somme.

Toujours selon ce même dictionnaire, un gros-guillaume est :

– 1/ Surnom traditionnel d’un valet de ferme.

– 2/ Pain grossier qui servait à la nourriture des valets de ferme.

– 3/ Ichthyol. Sur les côtes de la Manche, nom donné à une variété de raie.

– 4/ Cépage.

Sinon, le Larousse nous apprend qu’un guillaume est une toile métallique résistante, à larges mailles, placée au-dessus du tamis d’un grenoir, pour protéger ce tamis des chocs des gobilles, ou bien un type d’outils à fût de menuisier, de formes variées, mais généralement étroit et dont le fer occupe toute la largeur du fût, le dégagement des copeaux s’effectuant sur le côté (il sert surtout à rectifier des feuillures, des rainures, etc.) ou bien un rabot des ravaleurs, pour gratter des pierres.

Outils de rainurage des tambours des colonnes des temples grecs, romains… ?

Néolithique, Néo lit tiques, nez haut lie ti queues… nés au lit t’y… qu’oeufs…

Cette dernière définition fait penser au Néolithique et à ses polissoirs, comme celui du Petit-Fontenail, déplacé auprès de l’église Notre-Dame de Nourray.

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L’église Notre-Dame de Nourray (Loir-et-Cher, 41) et son polissoir…

Une suggestion de reproduction virginale par simple frottement ?

Mon étude ancienne et partielle du monument.

Scie lisse, si hommes ; si l’hisse si homme…

Complément et complétude minérale…

Gros astique caux…

Solex, silex…

Silicium…

Coco !

Serait-ce le nom original et véritable du polissoir, ou d’une hache polie, extrêmement présentes archéologiquement aux Mergers à Herbault (Loir-et-Cher, 41 ; voir les photos et mon étude à ce sujet), auprès de Françay, et surtout dans la vallée de la Sixtre, à Maves (Loir-et-Cher, 41)  ? Ma-aveu ? mât ave, aviculture de cigognes, d’aigrettes… ? Ma (mauvais) Vœux, voire mauvais œufs ?

G (comme gorge) –ille (eau) Om…

Chacun la sienne ? Le sien ?

Ah ouais ? AVE ! Avez…

Vile l’aime lisse ?

Vie l’aime ?

Wilhlem

Coucou !

Glou, glou, glou !

FLUCTUAT NEC MERGITUR

Allons plus loin et approchons-nous des fabricants des Géants de l’Atlantide… et des dieux.

Il y a plus de 330 toponymes Guillaume, ou composés avec ce nom, en France, alors imaginez les dérivés comme la Guillaumière. Guillaume hier ? Guillaume y erre ? Guillaume y air(e)…

Les révélations de la toponymie : “guille” sans en être une…

La toponymie nous en apprend beaucoup plus et va vraiment très, très, très loin…

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