Lien d’avertissements et d’enquêtes un peu entamées…
À illustrer selon vos souhaits…
Articulation d’articles, art Y claie !
Dans l’article précédent nous avons vu dans “char” de Chârost, les notions de vertige, de sommeil, de lit de rivière, d’engourdissement, de léthargie, de pesanteur, de lourdeur, de pénibilité, mais aussi des références au homard cuit, au vin, à la brûlure, aux Enfers et à Charon, à la cicatrice, à la palissade, à la déchirure, à l’écoulement, à la rigole, à l’échalas, à une bouture, à la tranchée, à la marque, au signe, aux pieux… sans oublier le bon goût, le respect, la rémunération, la bienveillance, la récompense, la charité et les Charites, la grâce et les Grâces, la joie, les plaisirs, la plaisanterie, la clarté, le bleu du ciel, celui de certains yeux…
Dans l’article précédant l’article précédent, nous avons constaté que le “cha” ou “ch’” de Chârost installait une insistance, une dureté, une agglomération, et une référence à la noblesse, au caractère pastoral, à la pierre, à Pierre. En plus de ces nombreuses évocations phonétiques, le final “ost” pouvait être un rappel des éléments précédents (comme, ainsi, même…) et accentuait encore cette dureté avec la référence aux os, au noyau, à la coquille, aux coquillages et aux ammonites, au vase de terre cuite, à la couleur rouge pourpre de la puissance romaine, à l’ômega, Ω.
Comme nous allons le voir ci-dessous, certaines de ces notions sont répétées et rappelées à travers “ar” et “aro” de Chârost.
On peut trouver idiot et long de s’y prendre ainsi à dépecer ce toponyme, pourtant à le faire, on s’aperçoit que les notions évoquées sont majoritairement adéquates à la géographie et à l’Histoire, voire à la Préhistoire du lieu, à sa géomorphologie.
– ἄρ, ἀρά, ᾶς (ar, ara, harasse) : prière, prier ou souhaiter que, etc. ; particulièrement imprécation, malédiction ; par suite, l’effet d’une malédiction, perte, ruine ; en ce sens, au pluriel Ἀραί, les divinités vengeresses, chargées de l’accomplissement des imprécations, et confondues ainsi avec les Érinyes.
– ἆρα (ara) : particule interrogative pour marquer l’impatience, la crainte : est-ce donc que ? est-ce donc ?…
Cette pente de Chârost, près de l’Arnon
semble très anciennement arable
très vieille de labeur
et de peines.
– ἀρόω-ῶ (aroô) : labourer, cultiver ; ensemencer, semer ; figurativement féconder (correspondant au latin arare).
– ἄροσις, εως (arosis) : terre arable ou labourée.
– ἄροτος, ου (arotos) : labour, travail des champs ; figurativement action d’engendrer, de créer ; par suite champ labouré ; produit des champs, récolte ; figurativement fruits du champ conjugal, c’est-à-dire rejetons, enfants ; temps du labour.
On comprend mieux en superposant la terre par-dessus la terre avec la charrue, comme avec “char” superposé à “arot”.
L’arrêt re… ? L’araire ? Cela remonte avant les Gaules…
L’achat rue et la charrue à Chârost…
Un progrès gaulois !
Très trait mâle !
Art est-ce ?
Arès !
…