L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-la-Prée (18)

L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-la-Prée (18, Cher, ancien diocèse de Bourges) a beaucoup plus de connaissances à vous apprendre que vous ne pouvez l’imaginer…

Un trésor de révélation, de richesses et de savoir-faire…

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L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-la-Prée (18)

Une enquête historique et géographique,
architecturale et humaine pleine d’instructions
et pleins de cadeaux à télécharger…

Début d’une réactualisation scientifique ci-dessous
puis ancienne brochure téléchargeable.

Premières mentions écrites médiévales et une explication antique

Une mention d’un vicus Sancti Georgii avec deux chapelles et six manses, existe en 844, mais elle pose polémique, car certains identifient cette mention comme Saint-Georges-sur-la-Prée et d’autres comme Saint-Georges-sur-Moulon dont l’église, aujourd’hui disparue, dépendait aussi de l’abbaye de Vierzon. Une nouvelle analyse diplomatique serait nécessaire pour exposer cette recherche qui mériterait un article spécial. Il suffit de me le demander.

Une des premières mentions écrites de Saint-Georges-sur-la-Prée (18, Cher, ancien diocèse de Bourges), à travers la mention de son église, ecclesiam parrochialem Sancti Georgii,  figure dans un acte d’Euvrard de Vatan, remettant en 1017 à Martin, abbé de Vierzon, le monastère de Dèvre dont il avait commencé la reconstruction. Ses biens étaient tombés en sa possession à la suite des invasions normandes.

A la suite du passage des pillards barbares nordiques
invasion qui installa la féodalité mafieuse et vida les campagnes,
il n’y avait plus de paysans ? Seulement des moines ?

Tous les chemins mènent à Rome, RRRRrrr’Homme !

Cette restitution concernait le monastère de Dèvre, qui avait été dévasté par les Normands, avec deux chapelles dans le bourg de Dèvre, ainsi que certains droits perçus dans le bourg (cens, péage d’eau et de terre, droit de port, droit de four, et droits de toutes les autres coutumes), ainsi que la basse justice dans le bourg, des forêts que les moines pouvaient couper pour la construction du monastère, des maisons, des greniers, et où ils pouvaient envoyer paître les porcs, des terres situées près du monastère et toutes les terres tombant en déshérence, l’église paroissiale Saint-Georges avec la dîmes des légumes et la moitié des autres dîmes de cette église, les eaux attenantes au monastère où les moines pouvaient avoir trois moulins, le droit de pêche dans leurs eaux et dans celles d’Euvrard (source : cartulaire de Vierzon).

Les moines y reconstituèrent juridiquement non une abbaye, mais un prieuré dépendant de l’abbaye de Vierzon. Il reste de ce prieuré son toponyme Le Prieuré situé auprès du coteau sur les bords du Cher.

Des fouilles archéologiques, menées par Paul Gauchery, ont permis d’y découvrir une grande église du XIe siècle, construite sur un plan cruciforme d’où s’élevaient un chœur en abside semi-circulaire encadré de chaque côté par deux absidioles également semi-circulaires. Les archéologues soupçonnent les Anglais d’avoir démoli l’édifice. Cette église fut remplacée au XIVe ou au XVe siècle par un chapelle voûtée, remplacée aujourd’hui par une maison particulière.

La mention écrite de 1017 est une traduction latine médiévale et l’on disait déjà Saint-Georges, voire Saint-Georges-sur-la-Prée, toponyme complet mentionné sous cette forme traduite en latin dès le XIIIe siècle : curia et capellam Sancti Georgii de Pratea. On trouve en ancien français Sainct George de la Prehee (à prononcer sans doute Préhée) en 1482, et Saint-Georges-sur-la-Prée notamment en 1737 (voir dans mon étude à télécharger ci-dessous).

On associe donc le toponyme Saint-Georges-sur-la-Prée du culte au Grand Martyr grec.

Peut-on aller plus loin ? Peut-on remonter à l’Antiquité romaine ?

Une trace de renfort de protection des grands édifices aristocratiques gallo-romains…

Saint-Georges-sur-la-Prée trouve sa raison d’être antique par sa situation de renfort de cavalerie situé à 8 à 10 kilomètres de Vierzon (18, Cher, ancien diocèse de Bourges) nœud routier et fluvial qui était un important site gallo-romain de transit sur la rivière du Cher.

Vierzon était probablement le siège d’un vicus romain entre le Ier et le IIIe siècle, centre notamment administratif et religieux dû au passage de plusieurs voies romaines, notamment deux voies allant de Tours à Bourges, une sur la rive gauche et l’autre sur la rive droite du Cher, et une voie reliant les deux grands sites gallo-romains de Neung-sur-Beuvron et de Saint-Ambroix, etc.

Le site possédait sans doute un oppidum, un port, des ponts, et sans aucun doute des sanctuaires, une nécropole, des villae aristocratiques, etc.

Ce rapport entre les églises Saint-Georges d’une part, et les grands passages du pillage racketteur de la dictature païenne esclavagiste de l’empire romain et leurs grands édifices de loisirs cruels religieux, administratifs, judiciaires et festifs, d’autre part, est le cas de presque toutes les églises Saint-Georges en Région Centre. Elles en sont l’abominable trace.

Cette curiosité historique est confirmée par ma grande étude sur les toponymes Saint-Georges de la Région Centre dont vous pouvez lire les extraits copieux dans les articles précédents.

On peut étendre l’étude à la France entière…

Voir mes cartes avec mon article d’inventaire : les cartes, la liste et les liens…
Cartes téléchargeables et liens à construire avec vous…

Zoom géographique et historique arrière…

Saint-Georges-sur-la-Prée, toponyme militaire, est lié à celui tout proche de Port Péan, à celui du Plessis, mais aussi à celui de Maray (41, Loir-et-Cher) et son église Saint-Aignan liée aux invasions barbares, à Châtres-sur-Cher (41, Loir-et-Cher ; voir mon étude sur les toponymes de cette commune) et son église dédiée au grand légionnaire romain saint Martin (voir mon étude sur cette église), etc.

Ce toponyme est aussi lié aux autres églises Saint-Georges situées en renfort militaire de cavalerie en défense de ports ou de ponts. La liste est longue… Dans le Berry, on peut noter Saint-Georges-sur-Moulon, Saint-Georges-sur-Arnon (article précédent), Saint-Georges-de-Poisieux, etc.

Voir mes cartes avec mon article d’inventaire : les cartes, la liste et les liens…
Cartes téléchargeables et liens à construire avec vous…

Saint-Georges-sur-la-Prée est lié au site gallo-romain de Vierzon et donc aux voies romaines, reliant Bourges, Avaricum, à Tours, Turonum, dit aussi Caesarodunum et donc à ces deux chefs-lieux de cité, mais aussi à Chartres et donc à Sens, etc.

On doit constater ainsi que Saint-Georges-sur-la-Prée trouve son origine dans l’esclavagisme romain et la protection des péages et structures bâties aristocratiques de la classe équestre romaine et de leurs mercenaires étrangers.

Le toponyme Saint-Georges-sur-la-Prée est lié incontestablement à Rome, voire à la nouvelle Rome, Constantinople… et au palais des empereurs à Nicomédie (aujourd’hui Ismit en banlieue d’Istanbul en Turquie) et aux martyrs chrétiens d’ici et de toute cette planète, sur terre et en mer.

“Tous les chemins mènent à Rome”,
alors imaginez à Vierzon, encore gare de tirage, et saint Georges…

Passez voir les articles associés… et notamment :

Les églises Saint-Georges dans le Berry.

Les distanciations champêtres des Saint-Georges.

et, la table des matières de mon enquête sur les toponymes Saint-Georges.

Vous pouvez aussi télécharger mon ancienne étude de 43 pages ci-dessous :

Couverture de mon étude sur l’église de Saint-Georges-sur-la-Prée

Couverture de mon étude sur l’église de Saint-Georges-sur-la-Prée

Couverture de mon étude sur l’église de Saint-Georges-sur-la-Prée

Patrimoine, gratuit ou mécène, pour tous,
à sauvegarder, à partager, à diffuser, à améliorer
pour la science et le patrimoine français mondial
avec cette étude de 43 pages :

Nicolas-Huron-Saint-Georges-sur-la-Pree-18-Eglise-Saint-Georges-1992.pdf

Petit diaporama sur
l’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-la-Prée
offert à ma boutique !

Petit explication historique et architecturale
par mon panneau conservée dans l’église.

Panneau conservé dans l'église Saint-Georges-sur-la-Prée

Panneau conservé dans l’église Saint-Georges-sur-la-Prée

Panneau sommairement explicatif de l’architecture et de l’historique
de l’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-la-Prée.

Conception Nicolas Huron

Télécharger son pdf : Panneau St-Georges-sur-la-Pree

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