Pour apprécier la géologie d’un lieu, rien de mieux que d’examiner attentivement son ancienne église médiévale… Le béton et les parpaings, les carrelages, le goudron et les gazons artificiels en pétrole, etc., ne vous apprendront rien du terroir local… L’église, ECCLESIA, en tant qu’édifice, si ! A Chârost, les géologues ne savent pas où se trouvait la carrière des exceptionnelles, et un peu fragiles, pierres très rouges, d’un rouge unique… de son église Saint-Michel (Certains prétendent qu’il n’est trouvable que sous le bourg : réf. Louis Cartier de Saint-René : Histoire du Duché-Pairie de Chârost, 1879, réédité en 2009, d’après la note de bas de page 38. Peut-être est-ce une plaisanterie locale… ?), quant au calcaire blanc, il est partout.
L’exception a été sortie de terre !
Chârost un angle idéal de vues
et un arc ange fabuleux…
Tout peut être étudié, vérifié, relu, observé, attentivement
sur Géoportail, les cartes papier et localement.
Voici quelques clés de compréhensions…
…
La géologie de la Champagne berrichonne
La Champagne berrichonne appartient à la marge extérieure du Bassin parisien, une ancienne mer, un golf océanique, qui devint tardivement lacustre pour sa partie beauceronne. Cette Champagne berrichonne est la marge sud de cette ancienne mer, et, est bordée par des sols du Trias (grès et argiles) et par les roches granitiques de la Marche (Lignières, Culan, Préveranges…), contreforts du Massif central, massif qui appartenait à une très haute chaîne de montagnes, formant approximativement un V et comprenant la Bretagne, Massif armoricain, le Massif central, les Ardennes, les Vosges… Cette mer communiquait avec celle du Bassin aquitain par le Seuil du Poitou : un détroit du Jurassique.
Allez voir, c’est le service public…
…
Cette mer s’est quelque peu retirée régulièrement, et, au Crétacé sa côte se trouvait sur la cuesta (terme de géographie physique) du Graçay (Graçay, Massay), des marges de la Sologne, et du nord de la Champagne Berrichonne (Mehun-sur-Yèvre, Saint-Martin-d’Auxigny, Morogues, Sancerrois…).
…
…
Les sédiments calcaires marins de la Champagne berrichonne datent donc essentiellement du Jurassique, il y a −201,3 à −145 millions d’années (J sur la carte géologique : J6, J6b-J7a, J6c-J7a…). Ces dépôts marins se remarquent très bien, à travers les fossiles de coquillages, de dents de requins, etc., et surtout au nord de Saint-Georges-sur-Arnon avec une multitude de fossiles d’ammonites. Les savants turcs ou germains, voire pire barbares anglo-saxons, auront beau essayer de nous en raconter des âneries… On sait quand même faire la différence, en France, pays maritime et latin, océanique et méditerranéen, de culture gréco-romaine, entre un océan et une mer, entre un coquillage marin, une coque de rivière et un escargot de Bourgogne.
A parcourir, c’est le service public…
…
Ce fond, ce sol, s’est quelque peu surélevé depuis…, peut-être par rechargement planétaire météoritique, astronomique, qui peut mécaniquement en grandissant la surface de la planète en amoindrir la surface marine, d’autant que cela peut causer quelques pertes de pressions atmosphériques… notamment d’oxygène dévoré par l’aise en fer… le rouge, la rouille (surtout si elle sort de la cuisse de Jupiter…), phénomène accentué à l’Époque contemporaine par les ondes radios actives des cimentiers, tels le CCI de Cherbourg de 1933, la Ligne Maginot, l’Organisation Todt, et autres PME d’inspiration allemande hypocrite et esclavagiste capitalo-marxiste… vivant de calcaire agricole détruit par cuisson, radios activitées violant tout et subies notamment pour que leur béton sèche plus vite… et pour les plus grands profits de la classe dominante bourgeoise médicale du régime de Vichy… de la multiplication de la Grippe espagnole qui n’a d’espagnole que le nom, de l’unicellulaire somalien de la tuberculose… pour le plus grand bénéfice des stations militaires thermales comme Baden-Baden, et de leurs laboratoires P4 et de leurs loges T4 ou l’inverse… et pour leurs dieux païens Bâle, Berline, Allat, Manat, Mithra, Arès, Athéna…, dont la liste est en cours d’inventaire… et pour le plus grand malheur de leurs boîtes de Petri qu’ils nous ont fait devenir… à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, avec le charleston, l’insondable de ses micros organismes à antennes, telle la BBC de 1898… bêtises criminelles qui ont pour unique remède : comprendre-le-monde.com, mon blog de science-fiction, quoique… Couac ?
Cède en terre, c’est dans Terre, c’est dentaire et sédentaire, voire C d’hante aire…
Pour les fondements mûrs et rouges de Saint-Michel de Chârost…
et tout l’effrayant fantastique de son art roman…
en pleine désagrégation.
On sait pourquoi.
AGNUS DEI, sculpture romane de la façade ouest de l’église Saint-Michel de Chârost (18)
Photo 1990 Nicolas Huron
Allez voir l’état actuel de cette œuvre et Monument Historique…
http://www.mesvoyagesenfrance.com/D18/Charost.html,
magnifiques photographies numériques…
…
Ce fond, ce sol, s’est quelque peu surélevé depuis…, peut-être par bousculade sudiste ou nordiste des vieux cratons du continent africain, dont géologiquement l’Italie, ROME, font partie. Cette poussée étant responsable de l’exhaussement de l’ancienne fosse marine des Alpes…
Ce calcaire est parfois recouvert de dépôt détritique argileux, argilo-sableux et argilo-calcaire datant de l’Éocène, il y a 56,0 à 33,9 millions d’années (e7-Fe, e7-g2 sur la carte géologique). Ces recouvrements d’argile, de sables parfois gréseux, et d’argilo-calcaire sont par endroits très ferrugineux, voire même de couleur sanguine. Le toponyme des Varroux, sables rouges, sur Poisieux est éloquent. Les contreforts ouest très noirs de fer de l’église de Morthomiers y sont également évocateurs du pro-grés, tout comme les toponymes de Font Moreau ou du Château Ferroux sur Plou.
Des gisements de fer se trouvent également à Bourges, dans les affleurements Barrémiens, suite à l’altération argileuse, argilo-sableuse et souvent ferrugineuse de l’Éocène. Ce phénomène ferreux, fréquent en Berry, se prénomme “sidérolithisation”. Cela a donné au Berry une certaine vocation militaire.
A Chârost la sidération lithique est une constante…
Les roches érodées du Massif central dont les sédiments s’étalèrent vers le nord (Sologne, etc.) sous formes d’alluvions, se retrouvent également par zones dans cette Champagne berrichonne. Il s’agit généralement d’argiles, de sables, de graves et parfois de quelques calcaires (Fv, Fw, Fv-Fw sur la carte géologique). On y trouve quelques agrégats ferrugineux, terres ou roches rouges, qui ont pu imprégner les calcaires sous-jacents.
Les rivières, comme l’Arnon qui prend sa source non loin de Préveranges (voir mon étude de son église Saint-Martin) en limite du département du Cher, descendent généralement de la Marche ou du Massif central, dans une direction générale sud-nord. En creusant leurs vallées, elles y déposent encore sur leur cours des sables et argiles dans leur lit mineur et déposèrent des roches de même nature, plus anciennement, dans leur lit majeur (Fy-z sur la carte géologique). On trouve parfois des alluvions un peu plus anciennes dans les lits majeurs, sur des terrasses souvent non inondables (Fx sur la carte géologique).
Ce calcaire du Jurassique, carbonate de calcium, qui calcifie et « durcit » l’eau, calcaire si précieux à l’agriculture, a été parfois érodé par l’eau créant quelques creux et trous qui furent partiellement bouchés par du calcaire broyé et poussé par quelques glaciations successives du quaternaire. Ces dépôts portent le nom de grèzes calcaires, ou de dépôts cryoclastiques (GP sur la carte géologique).
On trouve sur les plateaux des sables éoliens très fins provenant généralement du Sahara, que l’on appelle limon des plateaux (LP sur la carte géologique). Ce sont des terres agricoles riches et faciles à travailler. Avec les alluvions anciennes, il s’agit généralement de très anciennes terres cultivées par l’homme. Ces sables sont dispersés un peu partout et forment souvent une couche assez épaisse pouvant servir aisément aux besoins des labours. Cette poussière se retrouve souvent sur vos rebords de fenêtres ou sur vos carrosseries après un vent du sud.
Les aménagements humains, biefs, détournements de rivières, barrages, carrières, etc., apportèrent très localement quelques modifications mineures à cette configuration générale de la géologie de la Champagne berrichonne.
…
La spécificité géologique de Chârost
La carte géologique de Chârost est, pour le BRGM, la n° 518 de Vatan. Elle est en ligne sur Géoportail. Sa notice est téléchargeable sur internet : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0518N.pdf).
Cette adresse internet peut vous aider https://sigescen.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=18055 dans vos compréhensions et repérages, car la géologie est une science annexe de l’Histoire quelque peu cachotière car complexe et encore pleine de mystères…
Chârost est situé sur la limite entre deux sortes de calcaire du Jurassique (J6b et J6c-7a sur la carte géologique, calcaires dit Oxfordien du Jurassique supérieur : –163 à –157 millions d’années). Le calcaire de Von (J6b sur la carte géologique), au sud s’est formé dans un fond marin plus profond que le calcaire de Levroux du nord de la commune (J6c-7a). Ainsi lorsque le cours de l’Arnon arriva sur le terroir de Chârost, il se trouva à éroder un calcaire, différent, sans doute moins dur (ammonites), créant une sorte de turbulence, d’accélération, voire même des étangs et un élargissement de son cours, puis au final des marais et de nombreux alluvions.
Allez-y voir ! A l’aise, y voir…
…
A Chârost, comme à Saint-Georges-sur-Arnon, les bords sud de la rivière sont occupés par des alluvions anciennes (Fx sur la carte géologique, par rapport à Fy-z des alluvions récentes du lit majeur) formant de très anciennes terres agricoles non inondables, voire des sites pour des habitats “lacustres” préhistoriques néolithiques. Ces alluvions anciennes sont riches en calcaires descendus du plateau qui se répandent sur les pentes douces de la partie intérieure des méandres de la rivière. Ces pentes sont en grande partie érodées, amendées et fertilisées par les pas des bêtes descendant s’abreuver.
Le rêve de tout agriculteur…
La spécificité de Chârost par rapport à Saint-Georges-sur-Arnon
Son incroyable ancienneté agricole a été démontrée dans l’article précédent et Chârost se caractérise par la présence sur le plateau au sud-ouest du bourg actuel, d’une lentille, ou loupe, d’alluvions anciennes des plateaux (Fv-w sur la carte géologique), le bourg étant situé sur la partie dure en calcaire, le bout du plateau, au commencement du méandre. On a donc une sorte de U ou de V, au bas orienté nord-est, coincé entre, au nord, des alluvions anciennes et récentes de la rivière, et au sud, des alluvions plus anciens du plateau. Un noyau dur, une terre ferme, plus sèche, entre ces deux sols plus siliceux et plus argileux. Les uns pouvant amender les autres…
La géologie y peut suggérer un pot clos,
et donc une tête, accentuée
par le coteau nord
car fours, carrefours… forts…
Apprendre à lire, devenir lecteur… jusqu’à preuve du contraire…
avec les outils linguistiques, sémantiques locales, et Géoportail…
…
Chârost, un noyau dur choisi comme tel, entouré de marais
Le toponyme de Chârost y évoque un noyau dur, une tête, un casque, etc. Il évoque aussi un endroit prédestiné, ceint, sain, s’in…
Alors pourquoi pas saint ?
Chârost, par son méandre, presque entouré de marais, « en palu » ou « en vève » en friche, évoque aussi par son toponyme cet engourdissement, mais aussi le rouge du fer et le sang des bêtes sacrifiées.
La minéralisation par les roches du Massif central
avec les cailloux du calcaire…
dans le sang.
Les deux notions de noyau dur calcaire et d’engourdissement de marécages boueux et mous avec ses sables remués, voire lavés, par la rivière et ses bras, évoquent aussi la tête, son crâne, le cerveau, la neurologie, ses modulations, les flux de la pensée, à panser ici-bas… avec de la viticulture et de l’arboriculture, et pour en faire aussi du vinaigre pour en diluer parfois les ravages.
La balance de l’Archange Saint-Michel et son épée !
Un épais apport riche exploité depuis longtemps
et un difficile équilibre… toujours à trouver
pour y cueillir les fruits de croissance
et de bonne santé exploitée
autrefois à Saint-Ambroix…
Cette tête, comme nous l’avons vue dans les articles précédents, est également contenue dans son toponyme considéré, dépecé et mis au jour par le grec ancien, pour n’évoquer que ces quelques notions de grande sémantique indiquant une incroyable singularité plurielle et un pluriel très singulier.
Pour bien apprécier les lieux et leurs multiples sens historiques, il faut lire ou relire les articles précédents. La découverte, les découvertes, de l’appréciation des lieux par les hommes, même préhistoriques, y sont éclairées, et leurs influences mutuelles y sont mises au jour… en complément copieux de ce présent article de mise à jour.
Le terroir et son Histoire se décrivent presque d’eux-mêmes…
La vocation idéale de Chârost pour un habitat ou un observatoire paléolithique est indéniable. Sa vocation pour le pastoralisme comme refuge possible et grand enclos à animaux est également idéale, tout comme sa vocation à la domestication, le site étant très facile à ceindre. Sa vocation agricole (élevage, viticulture, vergers, céréales, etc.) est idéale par les natures diverses de ses sols, calcaires, sableux, argilo-sableux, la présence de sources, la présence de fer, la présence d’argile à poteries, la présence de cuirs possibles, et de navigation jusqu’au Cher, etc.
Sa vocation idéale de point de contrôle et de pouvoir de l’Homme sur la nature, mais aussi de l’homme sur l’homme, notamment par les dieux et les superstitions, a déterminé son historique très catholique aux sens étymologiques grecs de cet épithète.
Forcément un lieu sacrificiel de l’Arnon,
de l’agneau et de l’Agneau de Dieu, où
il y a de quoi s’y engourdir…
défendu par son angle,
et son ange…
et sa conclusion à chercher au milieu
…
Mais mets mes mets, même aimés…
…