Article « vis ta mine », à partir de Saint-Cyr (3) fortifications de frontière

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Invitation au voyage : égayez vos parcours, en partance de :

St-Cyr-en-Bourg, aigrettes, châtelet, forteresse, forte res, vignobles romains…

La profondeur de son histoire, de ses caves, de ses carrières, de son église, de ses vignobles, y garde un sens profond, très ancien : des aigrettes, des mûres et des murs, un sang, raisin mûr, celui de Saint-Cyr en ce Bourg, et de son raisin/murs… en espalier, et sur un escalier… Ne riez pas, lisez la suite…

Forteresse de frontière à Saint-Cyr-en-Bourg

Forteresse de frontière à Saint-Cyr-en-Bourg

Faites étudier ou étudiez votre Saint-Cyr…

Incroyables surprises…

Un historien peut-il vous faire lire le paysage autrement ?

Osez l’Histoire ! La grande à travers les lieux-dits…

Après la lecture de cet article, vous pourrez essayer par vous-même, notamment à partir de Saint-Symphorien, « ceint seing fort rit, hein ? », et y voir sans doute l’empereur Auguste et la réorganisation de la Gaule, après l’assassinat de Jules César et la guerre civile qui suivit.

Peut-être y verrez-vous les traces de fortifications d’un épouvantable réseau d’élevage d’esclaves, condamnés de naissance à la perpétuité des travaux forcés, pour Rome, dans la pars rustica des villae de leur dominus, n’en sortant que pour cultiver à outrance les terres d’une civitas romaine dont les murs n’étaient autre que les frontières des anciennes nations gauloises.

Des pistes pour démarrer votre atroce enquête… avec les liens de ce blog pour partir vers les Saint-Symphorien dont l’histoire est liée à celle des Saint-Cyr.

Saint-Cyr-en-Bourg, « border line » naturel, gaulois, de l’Empire romain…

Un peu saoul, un sous Peu… Un Peu est en toponymie un sommet souvent servant de refuge de nidification, ou à une forteresse, autorité laissant assez peu en général sous Peu.

A Saint-Cyr-en-Bourg, ce sont les termes de « Barre », de « Bourg » qui définissent ce sommet défensif, relief par sa géologie d’un plateau calcaire.

A Saint-Cyr-en-Bourg, la forteresse de commandement, son sommet à 73 mètres d’altitude, s’appelait le Châtelier, lieu-dit situé juste au-dessus de l’ancien dolmen de la Grésille, dans l’angle nord-ouest de la commune, en face de Muret, sur Distré, autre fort romain de la cité des Andecaves. Le Châtelier et Muret sont deux termes de fortification romaine.

Un fort romain, face à un autre… La chose vous surprend-elle ?

Bourre bourg ! et hips !

Saint-Cyr-en-Bourg, ancienne forteresse de frontière, gauloise, puis romaine (voir article concerné), devenue, pour partie caserne Charles de Gaulle de la forêt de l’abbaye de Fontevraud ? A voir…

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Vaisseau spatial ? Obus de marine ? Fusée paragrêle ? R2D2 ?
Non, abri non sous roche… en cas de coup de grisou salpêtré !
Air neuf ! Papillote pour accident nucléaire, avec porte-fenêtre…
Lieu-dit la Plaine de la Casse, au sud de la Marionnerie,
entre la Cité du Grand Clos et la Croix de la Barrière.
Au loin, Champigny… qui signifie « champs brûlés ».
Photo Nicolas Huron

Carte postale à vendre…

Selon arrivage !

Champigny ? Champagne ? Oui, campagne !

Faites péter le mousseux ! Saint-Cyr-en-Bourg, ses vins ! C’est vin ! Sève Un !

Ses obus et autres fantaisies humaines… Hum… Haines…

Buvez à la santé des premiers chrétiens martyrisés par les descendants des Troyens.

Nous sommes les héritiers de leur incroyable héritage linguistique, spirituel, culturel, artistique, et gastronomique.

Gaze trop ? G’astronomique !

Astronomique, voire stellaire… car à Saint-Cyr, en bourg, on ne peut pas échapper à Sirius, l’étoile la plus brillante des cieux, celle du chien.

Celle du « chien » de l’aigrette, mariée fidèle, avec de son bec propre aux alevins, aux têtards et aux guère-nouilles… Photo cy(r)-dessous !

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Grande aigrette en marais… Si-r’ œufs…
Photo (Licence CC) vue sur Trombinature
http://trombinature.org/heronsblanc.php

La présence ancienne des aigrettes

Nous avons observé et constaté dans le précédent article que les deux syllabes « si re » désignaient à l’origine un lieu de nidification d’aigrettes sur la hauteur du plateau calcaire crayeux situé entre Saumoussay et le bourg de Saint-Cyr-en-Bourg.

Une terre riche d’histoire, un terroir ex-ceps-tionnel…

Cette terre de craie Tuffeau est composée essentiellement d’un calcaire tendre et facile à travailler qui suggérèrent les carrières qui fournirent notamment la ville de Cholet en pierres de construction, craie enrichie pendant des millions d’années par les fientes des aigrettes et autres animaux, enrichi par les moisissures qui y suggèrent les champignonnières, et la viticulture.

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Carte géologique des environs de Saint-Cyr-en-Bourg
Carte Nicolas Huron

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Carte géologique du bourg de Saint-Cyr-en-Bourg
Carte Nicolas Huron

Une terre qui peut se lire avec un regard d’historien…

Les terres de ce plateau contiennent, quelques restes d’argile cuit, des tuiles ou des briques issus de constructions anciennes, voire romaines, voire des tessons de poterie de toutes les époques. Les viticulteurs en savent quelque chose.

Ces terres sont aussi composées de débris de grès ferrugineux provenant du plateau Est, bien plus haut, de Champigny et de la forêt de Fontevraud.

Ce grès ferrugineux rose, orange ou rougeâtre, est arrivé sur les hauteurs du bourg forteresse de Saint-Cyr-en-Bourg, via la culture mégalithique des menhirs et des dolmens, brisés pour la plupart depuis le XVIIIe siècle et l’utilisation des explosifs et étalés dans les champs et les vignes.

Le cas du grand menhir d’Artannes-sur-Thouet (Brochure .pdf, 200 pages, version papier par la « Boutique »), transformé en ponts mégalithique est à ce titre historiquement exemplaire. Posez-y les pieds… Tout un symbole !

Mis à pied, chacun son tour, de sa tour…

Les Gaulois, Celtes d’Europe centrale, envahisseurs des VIIIe et VIIe siècles avant Jésus Christ, exploitèrent la population locale, celle issue de la culture des mégalithes, pendant près de huit siècles, puis furent mis à pied, aux pieds de Rome, la louve, la prostituée.

« Han ! » Monte en bourg qu’on te voit ! Et, toi le « bourg », descends !

En-Bourg signifie sous le bourg ou/et dans le bourg. Cette disposition est typiquement romaine, dans le sens où il ne devait plus y avoir d’autorité rebelle sur la dite hauteur, mais seulement une défense frontalière. L’oppidum gaulois, sans doute picton, fut réduit à un mur de défense, ouvert sur la cité poitevine.

Ce nouveau mode d’asservissement faisait croire à la population locale qu’on les défend contre la nation gauloise voisine, les Andecaves ou les Turons. En face, les fortifications de Munet, c’est le sens de ce mot, fortifications des Andecaves gallo-romains.

Curieux ? Pas tant que cela…

Rends bourg ! Vomis-le et fais en un autre sens

Le terme « en » de Saint-Cyr-en-Bourg désigne la place en dessous ou en dedans. Il désigne aussi, à la fin de l’Empire romain, après sa christianisation, l’installation de l’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte au pied de la forteresse, à l’emplacement de l’ancien cimetière romain, au pied du bourg.

Le bourg actuel est en grande partie sous l’ancien bourg, à ses pieds, pour ne pas dire, dans ses fossés défensifs, ou dans ses réserves arrières.

En vain ? En vin ! En raisins… à raison

Les Chrétiens, à la fin de l’Empire romain, avec les Francs christianisés de Clovis, en firent un souvenir avec l’église Saint-Cyr, mais aussi avec le toponyme de la Madeleine, surnom de la prostituée sauvée par le Christ, au pied du Châtelier, tout près du dolmen tombe de la Grésille

On trouve aussi au pied de l’ancien rempart romain, le Clos Amar, et la Grande Vache… Plus qu’un symbole, une revanche d’esclaves… Celle de tout un peuple martyrisé pendant des siècles pour du pain et des jeux gratuits à Rome.

Ceint Cyran Bourg

Remontons le temps ! En gaulois, le suffixe –an, il fait appel au nom. « Cyr-en » qui peut s’écrire « Cyran ».

Le terme « Cyr » désigne à l’origine la présence d’aigrettes, échassier des zones humides. « Cyran » comme, nous l’avons démontré, par l’article précédent, signifie en gallo-romain, et sans doute en gaulois, voire plus anciennement encore : « des aigrettes, du peuple des aigrettes, du nom d’aigrette ». Il désigne la huppe, le panache, le toupet, blanc.

Il s’agit de la caractéristique paléolithique, néolithique, protohistorique, gauloise, du lieu, et, moins probablement romaine… L’appétit de la louve, surnom de la prostituée romaine, la vile ROME au service du SPQR, était trop grand pour y laisser le panache blanc des nids d’aigrettes ou de leurs rameaux enneigés l’hiver, sur le plateau entre Saumoussay et Saint-Cyr. Les fientes fertiles des aigrettes nourris au val du Thouet, se boivent sans doute encore par le raisin qui y naît sur ses hauteurs…

Pourquoi « cyr » ou « sir »… et les aigrettes

Le nom « cyr », « cire », « sir », « sire », s’explique par la répétition exprimée par « re » du « si » précédent qui signifie une courbure. L’aigrette est un oiseau dont le cou forme un S, c’est-à-dire deux courbures. Le « i » en est l’endroit et sa temporalité.

Le « r » évite la répétition « si si » (précédent article). Sonore, il roule, racle, frotte, et est son moteur. Curieux maux, « motte heures », évocation des dolmens de ces premières caves-tombes, nombreuses dans ce terroir des premiers agriculteurs, aux premières heures des cultes des ancêtres, des âges anciens, de l’ager, du tambour de « l’a guère » et de celui de la guerre… âge des c(h)amps, du travail de la surface de la terre dénudée, labourée, ensemencée, arrosée, nourrie, amendée, moissonnée, engrangée… « En grand, j’ai mois sonné ! »

La répétition de la courbure, l’onde, S…

Notons aussi, qu’en français le « si » est physiquement ponctué par un hochement de tête qui montre la courbure du cou. Si on le répète en marchant, cela forme une onde, comme la voie, ou une voix et ses cahots, comme un tambour vibrant, expansif…

C’est marrant, c’est comme si on jetait une pierre dans l’eau, et que cela formait des ondes, évocation du son lui-même.

On obtient la même évocation à l’aide d’une scie qui s’enfonce dans sa coupure, par à-coups successifs allers-retours… son or…

Pourquoi « Cyr » et les « sires », les aigrettes, à Saint-Cyr-en-Bourg ?

Les sciences annexes de l’historien : géographie, physique, dont la géomorphologie (étude du relief et de ses raisons) et la géologie (études des socles rocheux et de leurs raisons d’être) et la géographie humaine (étude de l’impact de l’espèce humaine), nous donne la réponse.

Et l’explication des vignes…

Il s’agit d’un plateau calcaire crayeux amendé de manière subtil et complexe, mais sec, où peuvent pousser des arbres solides ne craignant pas la sécheresse, comme les vignobles d’aujourd’hui. Des arbres suffisamment grands et solides pour porter des nids de grandes aigrettes qui pouvaient facilement se nourrir dans les marais du Thouet en contrebas du hameau actuel de Saumoussay, dont le nom rappelle la présence ancienne de saumons ondulant frénétiquement vers leurs frayères.

Ours ?

Pour en vérifier la substance, allez voir l’étude d’Artannes-sur-Thouet, peut-être « l’art tanne » de saumons par quelques ours d’autrefois avant leur longue hibernation…

Le culte de Saint-Cyr

Pourquoi l’orthographe actuelle de Saint-Cyr-en-Bourg ? La réponse se trouve dans l’existence de l’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte du village qui donna son nom à ce bourg : Saint-Cyr-en-Bourg.

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L’église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Saint-Cyr-en-Bourg
Photo Nicolas Huron

Seul le nom de l’enfant, et sa vénération en tant que victime de l’injustice esclavagiste génocidaire de l’Empire romain, a été conservé dans les toponymes de France (précédent article).

-et-Sainte-Julitte

Sainte-Julitte n’apparaît qu’une fois en France, dans un lieu-dit et sa chapelle Sainte-Julitte, de la commune d’Ambon dans le Morbihan, non loin de Surzur, tout près du Golfe du Morbihan.

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Emplacement des deux toponymes Sainte-Julitte en France
Carte Nicolas Huron

Rappelons un peu l’hagiographie à travers l’Histoire

L’hagiographie, c’est-à-dire l’histoire « légendaire » des saints chrétiens, science annexe de l’Histoire, associe la mort en martyr du jeune enfant saint Cyr, 5 ans, à un escalier ou à un mur.

Cyr, jeune enfant, qui avait été fait prisonnier avec sa mère sainte Julitte sous la persécution de l’empereur Dioclétien (284-305), et qui avait échappé plusieurs fois à ses bourreaux, aurait proclamé haut et fort sa foi chrétienne en courant au sein du tribunal de la ville de Tarse en Asie Mineure (en Cilicie dans l’actuelle Turquie).

Le juge, irrité par les cris du petit Cyr, prit alors l’enfant par les pieds et lui fracassa la tête sur un mur ou sur l’escalier, dans le tribunal même.

L’Eglise catholique et romaine fit de Cyr et de sa mère, un martyr de la cause anti-esclavagiste chrétienne, dont nous trouvons la préservation de la trace à travers tous les Saint-Cyr de la planète, sachant que Tarse, Tarsus, est près de la limite haute du delta fluvial du Seyhan…

Murs et escaliers… mûres et espaliers…

Nous trouvons les deux, à Saint-Cyr-en-Bourg, avec les vignobles en espalier retenu par des murs de clôture. Sans doute ont-ils remplacés d’autres murs et d’autres clôtures encore perceptibles dans les toponymes de la commune : la Barrière, les Mureaux, Butte des Mureaux (mûriers ou murs hauts), la Barre, le Châtelier, sommet du plateau, la Muraille Blanche, le Haut Mur, les Gardes, chemin des Gardes, etc., un fort monstrueux aux limites longues de plusieurs kilomètres, espaçant haies épineuses impénétrables et murs ou escarpements infranchissables…

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Mur de soutènement aujourd’hui agricole à l’ouest de Saumoussay.
Photo Nicolas Huron

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Remblais et murs, limite nord de la commune de Saint-Cyr-en-Bourg
vers la Madeleine, la Muraille Blanche…
Photo Nicolas Huron

Modèle sémantique clé !

Cette configuration géographique est aussi visible à Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-en-Val, etc. Cela peut se vérifier.

On y trouve même certainement quelques siphons…

Est-ce S en PLS ? Non, un simple quart de tour, le bec dans l’eau…

La sanctification d’un lieu de martyrs : Saint-Cyr-en-Bourg

L’Empire romain, esclavagiste et génocidaire, d’origine troyenne, avait conservé les frontières des anciennes nations gauloises pour mieux les asservir en spéculant sur la misère de l’une ou de l’autre nation, flattant l’une pour sa productivité, par des impôts toujours plus élevés, ou châtiant l’autre pour son contraire, en cas de désastre météorologiques ou autre.

Permanence des frontières (1)

Ces frontières dont Saint-Cyr-en-Bourg était l’un des nœuds entre les trois nations gauloises des Turons, des Pictes et des Andes, organisaient et maintenaient cette dépendance esclavagiste, jusque, parfois, au génocide de leur nation. Les Carnutes, par exemple, le plus riche et plus puissant peuple des Gaules fut totalement exterminé par Jules César et ses légions gallo-romaines, et par Rome et ses sénateurs usurpateurs des fruits de cette conquête, puis par l’empereur Auguste, et ces successeurs, plus tortionnaires les uns que les autres au début de l’Empire naissant de la louve, ROME.

Rome, dont le nom fait penser à un bruit de tambour de guerre, ou de moteur, de mottes heures…

Les nations gauloises, aux frontières maintenues en pire par l’emprise de l’Empire de Rome.

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Tentative de reconstitution des frontières gauloises
et gallo-romaines
Carte Nicolas Huron

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Le nœud des trois frontières : Saint-Cyr-en-Bourg
Carte Nicolas Huron

Principe de défense romaine, murs et scorpions, mûres et épineux

La forteresse comprenait l’ensemble de ce plateau de plusieurs kilomètres de long, face à Chacé, au nord, et au Thouet, à l’ouest, pour faire face à l’Anjou.

Brézé faisait partie du dispositif de défense de cette frontière qui s’étale jusqu’en face de Chinon.

On distingue encore très bien cette marche en la parcourant et en observant les cartes d’état-major. Elle aboutit à Saint-Cyr-en-Bourg et se compose de deux couverts végétales forestiers l’un en face de l’autre, avec au milieu une zone de marche, c’est-à-dire une frontière. Pour comprendre l’importance du dispositif, il faut visiter la commune de Saint-Cyr-en-Bourg à pied et y constater de très importants travaux de remblais, des portes difficiles d’accès pour monter sur le plateau.

Le Tuffeau est une pierre tendre qui se conserve mal. Les murs des remparts du dispositif défensif de Saint-Cyr-en-Bourg ont disparu bien que des archéologues signalaient encore certains murs de facture romaine au XIXe siècle.

Les termes de défense du bourg de Saint-Cyr-en-Bourg

Il subsiste des toponymes indiquant l’ampleur incroyable de ce point défensif essentiel pour la tenue de toute la région :

Barre, terme gaulois de hauteur associé avec l’impossibilité du passage.

Bourg, terme gaulois, puis gallo-romain, de forteresse.

Châtelier, terme d’origine romaine désignant un fort.

Muraille Blanche, Haut Mur, sur la limite nord, entre le Thouet et l’ancienne forêt.

– Cette limite nord est prolongée par les Gardes, terme d’origine franque, puis à l’est par le Chemin des Gardes.

Mureaux ou Murs Hauts, termes d’origine romaine, évoquant les ronces et les murs, sur et autour de la Butte du même nom.

Butte des Mureaux, et Butte des Sables, terme franc de défense.

Sous les Haies, au nord, et Epinay au sud, indiquant peut-être une barrière végétale.

– Sur ce chemin important passant au sud du bourg forteresse, on trouve les Salles Martin, qui peuvent rappeler la solde ou le salaire, un péage, des légionnaires romains évoqués par le plus célèbre d’entre eux Martin, évêque de Tours.

– L’armement du légionnaire, le pilum, peut-être évoqué au même endroit par la Croix Pillet, qui évoque aussi la notion de pillage, c’est-à-dire de péage, qui est confirmé par le toponyme voisin de la Croix de la Revende.

– La Palaine, à l’Est de ce chemin, en face des Salles Martin, qui peut évoquer la plaine, mais aussi, la peur et sa pâleur.

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Les toponymes évoquant la fortification de frontière
sur la commune de Saint-Cyr-en-Bourg
Carte Nicolas Huron

Fossé de la Bournée qui peut se comprendre « bourg né », « née », du latin natus signifiant « formée par la nature » indiquant que la Bournée signifierait entre autre sens « bourg forteresse formée par la nature ».

– A la Bouchardière, des fossés qui semblent de dimensions romaines (70 mètres de côté environ), près du lieu-dit de la Croix de la Barrière.

– A l’Est du bourg, une zone déserte est indiquée par la Plaine de la Casse et par la Casse aux Chats, qui fait appel à une souricière ou à une chatière, passage d’entrée nord de cette frontière.

Cinq époques anciennes observées avant les Mérovingiens

– La culture agricole de la préhistoire, à travers les aigrettes « Cyr » et ses mégalithes, sans doute recouverts à l’époque des fientes blanches des oiseaux, indicateur de bonne santé du terroir.

– Les envahisseurs Gaulois, cavaliers celtes barbares des plaines d’Europe centrale, à travers les notions de Barre et de Bourg.

– Les Romains, envahisseurs d’origine troyenne, à travers le Chatelier, le Bourg, la Muraille Blanche, le Haut Mur, les Mureaux, la Casse au Chats, la Plaine de la Casse, le Fossé de la Bournée, la Barrière…

– Les mercenaires puis occupants germains, socii des Romains, les Francs, à travers leurs propres mots : Butte, gardes…

– La Christianisation à travers les Salles Martin, Saint-Cyr, la Madeleine…

Sire, « assis et on recommence »

Une hauteur défensive donne un avantage militaire. On s’y assoit. Les chasseurs cueilleurs du Paléolithique s’asseyaient sur les hauteurs du coteau, rive droite du Thouet. Leur corps y formait un S en attendant, gardant et choisissant le gibier.

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Outil en silex taillé trouvé
à la Roche, près du Châtelier et de la Grésille
Dessins Nicolas Huron, d’après Jean Mornand

Le caractère naturellement occupé par les aigrettes nous donne le décor du début de l’agriculture et de sa culture de réincarnation et de ses mégalithes. Les défunts y étaient mis en position assise, dite fœtale. C’est ce qui est dit habituellement, mais on sait que les grandes structures en osier des prédécesseurs des Gaulois furent utilisées par ces esclavagistes pour leurs bonhommes « carne-avale géants » les fameux « burning man » anglo-saxons, comme a pu le raconter Jules César dans son récit de la Guerre des Gaules. Les « tombes » mégalithiques n’en étaient peut-être pas au départ, leurs pierres étant impossibles à dater, seuls les objets ou les personnes qui y étaient mis le furent. Ces monuments purent être pour des esclavagistes orientaux, danubiens ou autres, des lieux d’exécution, voire des chambres à gaz, systèmes d’empoisonnements ou de tueries connus même sous les « civilisations » mal nommées du très Grand Orient amérindien.

Les dolmens pouvaient très bien être au départ des sortes de « trésor » des habitations médiévales, local maçonné où étaient conservés quelques biens précieux, contre l’hiver, les incendies, les pluies torrentielles, les pillards orientaux ou les caboteurs portugais, les bêtes féroces ou la vermine, etc., et même peut-être anciennement des igloos, ou des abris pour l’hibernation du goûteur de champignons ou de fruits expérimentaux importés : l’ours.

Nous pouvons rappeler à ce sujet que le cratère de Vix, récipient empoisonneur, est probablement bien plus ancien que la tombe de la princesse du même nom affublée de déformations osseuses. Un cadeau ? Elle a voulu probablement en décider (à orthographier…).

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Tombe collective du dolmen de pente de la Grésille
sous le Châtelier, face au soleil couchant
Dessin Nicolas Huron

Cette hauteur fut saisie par divers envahisseurs orientaux esclavagistes, Homosapiens, Danubiens, Gaulois, Romains, Francs, archéologues républicains, etc., qui s’y assirent, jusqu’à l’ère chrétienne sous tutelle de l’héritière de l’Empire romain, l’Eglise catholique romaine, et sous la domination de seigneurs germains.

Saint-Cyr-en-Bourg : « border line » de l’Eglise catholique romaine… parfois chrétienne, selon les époques…

Le caractère border line de Saint-Cyr-en-Bourg, est aussi à envisager avec l’installation de Robert d’Arbrissel, ermite et moine breton, qui fonda en 1099-1101, une abbaye double, l’une d’hommes et l’autre de femmes, en un même lieu, une nouveauté à l’époque, dans le désert végétale de la frontière entre le Poitou et la Touraine : Fontevraud (orthographié ainsi par les sudistes, et Fontevrault pour les nordistes), fondation faite sur l’initiative des diocèses du Poitou et de l’Anjou, pour contrer l’aura de saint Martin de Tours.

L’initiative fit polémique et fut cause de débats ardents jusqu’au XVIIe siècle. Ce débat sur la mixité et l’égalité homme-femme n’est pas éteint, d’autant que cette région inventa la diplomatique, science très masculine, annexe de l’Histoire, science de la critique de documents.

Frontières antiques…

Permanence des frontières (2)

Depuis 1790, les limites des départements ou des régions de la République française parisienne (qui trouve son origine dans un peuple germain, les parisii, « par ici la monnaie »… sur territoire sénon) sont majoritairement héritées de ces anciennes frontières des nations gauloises, des circonscriptions gallo-romaines, des diocèses catholiques romains, tenus par des mercenaires étrangers : Gaulois d’Europe centrale, Romains émigrés troyens, Francs germains, aristocratie et bourgeoisie locale et parisienne, etc.

Les paysans des lieux n’en ont pas forcément du pain sur la planche.

Les premiers et derniers martyrs des occupants gaulois, romains, francs… ?

Aigres, êtes-vous ? Regrette ?

Les historiens disent que « Tout est dans tout ». Thouet se prononce Thouette en Anjou… paraît-il…

On pense à la tête du petit Saint-Cyr, pour panser et penser la sienne propre.

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Moellon d’un morceau de grès ferrugineux, en calage dans un mur de craie.
Probable reste d’un mégalithe des premiers agriculteurs du Néolithique.
Résultat du progrès et d’une compression géologique et astronomique
servant aujourd’hui à la gastronomie typiquement rabelaisienne.
Saumoussay, Saint-Cyr-en-Bourg, Maine-et-Loire
Photo Nicolas Huron

Sachez prendre le risque, en caisse !

Lien Google : Saint-Cyr-en-Bourg vin (au moment de la publication).

https://www.google.fr/search?newwindow=1&source=hp&ei=dHGvXKafE4SJlwTRyagQ&q=Saint-cyr-en-bourg+vin&btnK=Recherche+Google&oq=Saint-Cyr-en-bourg+vin&gs_l=psy-ab.3..0i22i30l3.7439.10796..11777…0.0..1.1091.5612.2j16j3j1j6-1j1……0….1..gws-wiz…..6..35i39j0j0i131j0i30.Cz68D7bmbzI#btnK=Recherche%20Google

Char à bi a ? Vie née et aigrettes, hé, hé, hé…

Laissez le vinaigre à la vinaigrette ! Il est difficile de s’en beurrer ou de sang bourrer…

C’est vain, mais ça renforce la bile et sa digestion.

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Grande aigrette en vol…
sa fiente n’aura pas été cultivée ici pour rien, ni pour s’en alourdir
Photo (Licence CC) vue sur Trombinature
http://trombinature.org/heronsblanc.php

Hé, ça grésille à la Grésille ! A voir…

Plus !

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