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Parlons de Blet (18) et de bled !
Le, Leu, etc., signifie « loup »
Blé, Blet, bled, etc., signifie aussi « loup »
Le blé… envie des loups ?
Saint-Blaise, Blaise, Blésois, Blois…
Saint-Leu, Saint-Loup, Chante-Loup, « loup y hais-tu ? »
Prédateur d’aigrettes, le loup se voit-il
à Saint-Cyr-en-Bourg ?
Au Carrefour de l’Ormeau des Loups, petits de la Louve…
Enquête sur Patrimoine-rural.com
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Géomorphologie et toponymie : une conscience perdue
Nos ancêtres avaient la conscience de la nature du paysage, de ses formes et de ce que ces formes pouvaient évoquer pour eux dans leur culture propre à un moment historique donné.
Nos ancêtres pouvaient penser le paysage en 3D sans effort. Ils baptisaient les lieux surtout en fonction du relief, des roches, des sols, de la flore et de la faune et de leur propre action sur la nature, mais aussi en fonction de leur propre aménagement et de leur culture propre.
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Une archéologie du Verbe : une piste à suivre
Les installations matérielles des hommes sur leurs lieux, et donc la création des noms des lieux, se sont faites, se faisaient, et se font, en fonction des besoins agricoles, défensifs, d’habitations, de mode de vie, mais aussi en fonction de critères religieux.
On trouve dans les noms des lieux des traces des religieux anciennes, préceltiques, gauloises, romaines, chrétienne, franque, protestante, républicaines, etc., dans les toponymes.
Comme sur les panneaux des passages à niveau, “un train peut en cacher un autre”, on peut affirmer pour les toponymes : “un nom de lieu peut en cacher un autre”.
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Le religieux : relire et non relier
Les Saint-Loup, Saint-Leu, Saint-Blaise, etc. nous font relire le paysage aux temps des loups, ou au temps de celui de la louve, ROME, ou au temps de son extinction et de la fin de son Empire.