8 – Frontières antiques et approche
des toponymes Saint-Georges :
une nécessaire distanciation champêtre
(chasse et pâturages)
Table des matières de mon enquête sur les toponymes Saint-Georges.
Le culte de saint Georges est, de par le statut du personnage (voir l’article 1), un culte antique lié à l’ordre équestre et à l’aristocratie romaine. On le trouve surtout en milieu rural, ou à la sortie des cités urbaines. Il correspond généralement à une organisation de renfort militaire de cavalerie.
Il existe le long de la Loire, sur la rive nord, une série de toponymes Chemin des Poulains. Ces toponymes correspondent à l’utilisation, dès l’Antiquité, des pâturages, des prairies humides, des noues, du lit majeur de la Loire pour emmener les jeunes chevaux à Paris, mais aussi sur le front faisant face à la Germanie (voir à ce propos, mes études sur les noms de lieux des communes de Limeray (37) et des communes voisines).
Un cheval a besoin de pâturages et un cavalier des exercices de la chasse…
Distanciation champêtre…
Le culte de saint Georges serait donc logiquement lié à une certaine distanciation champêtre chevaleresque nécessaire à l’entretien des chevaux et à l’exercice de la chasse propre à l’aristocratie de ses chevaliers romains, ou propre à leurs cavaliers mercenaires germains ou asiatiques.
Les églises Saint-Georges sont ainsi généralement quelque peu éloignées des passages à protéger, mais se trouvent aussi près des cours d’eau et donc des prairies humides, des noues, mais aussi non loin de bois ou de forêts pour l’exercice de la chasse, comme la chasse au gros gibier, ou chasse à l’esclave fugitif, à l’immigré clandestin, au banni, au proscrit, au condamné, au criminel, ou à l’innocent par sadisme de pure jouissance d’autorité (Ad reine aux chromes ? Vroum ! Vroum !), etc., pris souvent vivant pour alimenter quelques addictions privatives, ou pour fournir en hurlement de joies et de rires « mère-dit-qu'(eues)… » les atroces spectacles des arènes publiques auxquelles les films hollywoodiens anglo-saxons et parfois l’internet semblent vouloir envier quelques chose, voire même reproduire…
Il faut bien aider par un spectacle permanent rigolard quelques digestions et
quelques autorités esclavagistes mafieuses rackettrices (mot anglo-américain)
et satisfaire certaines cruautés (nom commun féminin), quoique…
Article de mon inventaire : les cartes, la liste et les liens…
par lequel vous pouvez faire appraître les cartes dans d’autres fenêtres.
Certains toponymes Saint-Georges sont directement associés à cette police du commerce romain : Saint-Georges-des-Sept-Voies et Saint-Georges-des-Gardes dans le Maine-et-Loire, Saint-Georges-de-Poisieux, dans le Cher, dont le nom “Poisieux” fait notamment référence au contrôle des poids et monnaies, toponyme présent aussi auprès de Saint-Georges-sur-Arnon.
Les amphores et poteries étaient poissées… à la poix, un goudron.
En poisonnement ?
…