Une cliente m’a commandé récemment une recherche sur le toponyme de Perrozan, situé sur la commune de Saint-Sorlin-en-Bugey, dans le département de l’Ain (01).
Ce que j’y ai découvert est incroyable et m’invite à le publier sur mon blog…
Un nom de lieu géographique et historique
Perrozan est un nom de lieu géologique, géomorphologique, météorologique, etc., et un lieu-dit situé sur une frontière antique, sur le Rhône, entre le peuple gaulois des Ambares et celui des Allobroges, entre la partie sud romanisée et la partie nord de la Gaule celtique, un site important de la Guerre des Gaules, un lieu de passage presque incontournable, etc.
et…
Ai-je manqué à mes deux voir, mets devoirs, si yeux, cieux… ?
On peut sentir ou non, toucher au bu… t’oeufs, eux, euh, ou non, caresser, frôler, mesurer, ou non sans s’approcher ou sang s’approcher ou non réfléchir, jauger, chauffer ou non humer grippé, enrhumé, ou non, goûter la famine ou non, voir aveuglément ou non, entendre comme un sourd ou non, comprendre sans culture ou NOMS…
Pluriel singulier ou singularité plurielle ?
Per, Père, père, pair, pairs, paires… Père osant ! Paix rosant ! Paire osant… Pets roses en… Pairs aux ans… Peu, peuh, peux ! Pouvons ! Pouvez ! Bois… Buvons, buvez ! P… air, aire, ère, r’osant rosant rots en… Guette, gué êtes, gaies te… Cycle Hop ! Pop ! S S S S S V i n s
Une découverte incroyable pour un site remarquable
Mon rapport de 36 pages est téléchargeable sous sa Vignettte-devinette.
Illustrations photographiques de la théorie du lac
A Artannes-sur-Thouet, la cuvette alluviale a une altitude proche de celle du cours de la Loire. L’altitude de l’île Ardouin, sur la Loire à la confluence de ce fleuve avec le Thouet est de 27 mètres. Ainsi quand la Loire est, même un peu, en crue, l’eau de ce fleuve remonte le cours du Thouet ou l’obture.
Alors, les eaux de la Loire remontent sous Saint-Hilaire-Saint-Florent, par Saumur, mouillent les abords de Bagneux, de Varrains, de Distré, de Chacé, et inondent la plaine basse d’Artannes-sur-Thouet, c’est-à-dire la Prairie de Munet et la Prairie de la Motte. Barrer le Thouet à Munet obtient le même résultat.
Cette inondation, volontaire ou non, pouvait servir de défense sur cette frontière antique entre l’ancien diocèse de Poitiers et celui d’Angers, puisque le bourg fortifié gaulois puis romain de Saint-Cyr-en-Bourg surmontait cette plaine.
Le culte de saint Etienne, diacre et premier martyr de l’Eglise chrétienne, est un des plus instructifs sur l’Antiquité tardive de notre pays et de la Région Centre.
Les informations qu’un historien peut tirer de son existence sur le territoire français et pour bâtir et enrichir l’Histoire de la Région Centre sont étonnantes, parfois terrifiantes, voire incroyables.
Les noms de lieux, les toponymes, Saint-Etienne, sont une source historique bien plus complexe que ce que l’on pourrait imaginer au départ. Ce nouvel article, le précédent, et les suivants en font la preuve.
Les quelques remarques, associées de liens, de ce présent article, ne sont que quelques constats en rapport avec l’implantation du culte de saint Etienne à la fin de l’Antiquité gallo-romaine et au début du Haut Moyen Age. Cet article est le second de la série.
Chacun peut aller beaucoup plus loin.
…
Un culte ancien attesté par les chartes du milieu du Moyen Age
Le culte de saint Etienne remonte aux origines du christianisme. Mais en France, terre qui accueillit des Chrétiens dès le Ier siècle de notre ère, quand a-t-il pu s’implanter officiellement ?
Des édifices cultuels dédiés à saint Etienne sont mentionnés dans les chartes des rois des Francs, concernant des sièges des anciennes cités romaines de la Gaule, comme Angers, Auxerre, Bourges, Chalons-sur-Marne, Limoges, Lyon, Mâcon, Metz, Noyon, Paris, Sens, Toul, Toulouse, Tours.
De tels mentions existent aussi au milieu du Moyen Age pour d’autres villes dont l’antiquité romaine n’est pas contestée, comme Beaune, Dijon, Melun…
La plupart de ces lieux de culte existaient déjà à l’époque mérovingienne. Ainsi, on sait que la cathédrale de Bourges, aujourd’hui de style gothique, dont l’archevêque était primat d’Aquitaine, fut le lieu d’un culte à saint Etienne dès la fin du IIIe siècle et au début du IVe siècle.
L’église cathédrale Saint-Etienne de Bourges (Cher)
L’église cathédrale du primat d’Aquitaine Saint-Etienne de Bourges (Cher)
Photo Nicolas Huron
Qu’en était-il des autres lieux de culte placés sous le vocable de saint Etienne ?
L’église Saint-Etienne de Huisseau-sur-Cosson (Loir-et-Cher ; 41)
Peut-on établir un point de vue générale sur l’ancienneté du culte de saint Etienne dans la Région Centre et en France ? Serait-il possible qu’il remonterait à Constantin Ier et à la christianisation de l’Empire romain ? La réponse est oui.
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