Actualisé et complété en août 2023.
La Barre, toponyme préhistorique ?
La Barre à travers la linguistique…
une exploration locale… géographique
et archéologique à faire soi-même
qu(eue) si… on faisait appel à une ex-connaissance…
Le Grand Bailly et autres dictionnaires…
Ce toponyme, très répandu et très nombreux, peut être médiéval et simplement évoquer une barrière, cependant la plupart des toponymes Barre ont une origine gauloise, voire plus ancienne encore, en corps, en cor généralement balayée par l’érosion… Scie si… :
En Corée ? En kor !
et cætera…
Corée haine ? Coréennes ? avec Barres d’immeubles…
sachant que génétiquement, ils revendiquent le golfe de la Mer Jaune,
golfe de Bohai, dite mer de Bohai, ou golfe de Pé-Thé-Li ou golfe de Pétchili,
sur les Mongols, voire les Mandchous envahisseurs… Asiates qui mangent,
dévorent et torturent absolument tout, y compris les singes, vivant
par le cerveau, et les sains jeux que nous sommes tous…
Il provient du terme celtique barros qui désigne la tête, mais aussi la hauteur, le sommet, la cime, voire la pointe, le bout. Il s’agit généralement de lieux habités en hauteur qui étaient autrefois fortifiés, souvent des lieux frontaliers, de défense, ou des falaises.
La racine pan-celtique barr, sommet, cime, bout, pointe, bout, se retrouve en gallois cornique avec bar, sommet, en breton avec barr, sommet, etc. (voir Le dictionnaire de la langue gauloise de Xavier Delamarre, éditions Errance). Ce terme a donné de très nombreux toponymes. Certains sont très connus : Bar-le-Duc (Meuse ; 55), Bar-sur-Aube (Aube ; 10), ou même Bari en Italie, ville que l’on comprend tout de suite vue de la mer, avec son cadeau de Saint-Nicolas : la hotte pleine pour la haute plaine.
Comme nous savons que les Gaulois utilisaient l’alphabet grec (relire Jules César, et voir mon article à ce sujet), nous devons faire usage du dictionnaire de grec ancien, Le Grand Bailly, avec le mot baros, βάρος, signifiant pesanteur, charge, et, en mauvais termes : charge accablante, lourd fardeau, silence pesant, poids de la douleur, malheur, infortune ; ; et, d’un point de vue optimiste : plénitude, abondance, force, notamment d’une armée, puissance, crédit, autorité, gravité. Ce mot provient du mot barus (barrousse, barys, par exemple Bari en Italie), βαρύς, pesant, lourd, fort, puissant, redoutable, odeur forte ou désagréable, grave en parlant du son, rendu lourd, alourdi, appesanti). Ce mot correspond aux mots latins gravus, brutus… Il a une origine indo-européenne. On le trouve en sanscrit sous la forme de guru (gourou ; gyry ; dans lequel on entend le sens de tourner).
Certaines minéralités assaisonnées venues de hauteurs incertaines
pouvant faire tourner des têtes ou les faire tomber.
Transformer en pierre ? en Pierre ?
Sain ? Ceint ? Seings ? Saint ?
Sein, quel bar !
Cela rabote…
SYN-
συν-
Croyez-en Saint-Plantaire…
Ce mot se rencontre en égyptien, βᾶρις, et indique une barque égyptienne ou persane, mais aussi un grand édifice, une tour, un palais.
Il évoque la phonétique faune-éthique avec le barrissement de l’éléphant. On peut voir à ce propos mon article de numismatique sur la Guerre des Gaules (Guerre des gaules : micro remarque monétaire), avec l’éléphant de Jules César, écrasant la trompette gauloise, le carnyx.
En France, on pense évidemment à la puissance des barons et à leurs frondes régulières contre le roi. L’Histoire en a apporté l’expression : les barons de l’industrie, et les barricades, après la Révolution industrielle.
Barrons d’eux l’Hindus tri ? Lays, barrons, qui facilitent quelques lèpres…
Il est à noter que Barron, Βάρρων (Barrôn pouvant se prononcer baronne), écrit en latin Varron désigne un personnage essentiel de la culture romaine au temps de Jules César. Varron était un écrivain, un savant et un magistrat romain (116 avant Jésus Christ à 27 avant J.-C.) qui fut le premier organisateur, pour César, des bibliothèques publiques de Rome. Il avait écrit près de 600 ouvrages dont le célèbre De re rustica libri III, Économie rurale, un traité d’agriculture en trois volumes.
Ba… ou/et Va… rrrr…
Cette remarque rattache le terme Barre au résultat de son érosion, la racine Var- qui désigne le limon, le sable, la grève, la roche argilo-sableuse lavée par la pluie ou par les eaux d’une rivière, que l’on trouve dans le toponyme très répandu de Varenne que l’on rencontre même à Saint-Cyr-en-Bourg (Maine-et-Loire ; 49) auprès de Souzigné, au sud de la Crilloire (voir ma cartographie des toponymes de la commune) au-dessus du bourg. Il s’agit généralement de très bonnes terres agricoles. C’est le gras al… le graal… la substance détritique de l’érosion des monts, qui érodés et enrochés ne peuvent généralement se cultiver ou se recultiver que par amendements. Ce que vous êtes en train de faire présentement pour vous-mêmes en lisant ceci.
Démon(T) ? Si, si… re… lis ! Lie lit de rivière…
Ôte hôte hot… ? Hotte !
Var !
Ceci est la partie la plus classique de la toponymie. On doit bien sûr aller plus loin pour essayer de comprendre ce toponyme en faune-éthique en y voyant ba-, bas (voir Bernard), et ar-, arr– (voir Chârost et Bernard), et là, on touche la puissance de son évocation.
Avec Le Grand Bailly et en prenant La Ba-, lab-, λαϐ, las-bas, λαϐή, λαμϐανω, etc., on touche !
Allez-y voir, à l’aise ivoire ?
Faites un effort, un Effe hors, grattez-en le fond !
Non ? Nom ! Trop fainéant pour un lexique, un dictionnaire, etc., le Verbe ?
Même avec vos rayons atomiques ferrugineux radio-actifs tueurs ?
Oh la la ! La Barre, la migraine…
((((ia)))) Ya vais, y avait… ?
…
La Barre en toponymie locale…
La Barre sur la commune de Saint-Cyr-en-Bourg (49)
Sur la commune de Saint-Cyr-en-Bourg, ce toponyme se situe à Saumoussay sur le coteau à l’endroit le plus proche de la rivière du Thouet, là où celle-ci creuse le plateau. Les limons et le méandre précédent du Thouet, au sud, sont dus à la présence de l’arrivée de la Bournée, un petit ruisseau boueux débouchant dans le val aux Ruaux, près du canton de Pince-Matin, dont le premier terme, « pin » semble signifier « bois » du verbe « boire » (https://bailly.app/pin ; https://bailly.app/pin%C3%B4), suivi de « ins », puis de « sma », qui semble signifier : « frotter, enduire, oindre » ; « se frotter, se nettoyer, se laver »… (https://bailly.app/sma%C3%B4), avec comme final « tin », toi, tu, vous, vous deux (https://bailly.app/tin ; datif ou accusatif de https://bailly.app/su)…
Ce qui est le plus remarquable, est que ce toponyme se trouve tout près d’une structure affaissée, faite en cumul de limon, actuellement quelque peu boisé, en état de décharge et en aire de vélocross (voir mes photos du site ci-après), et qui semble être un ancien habitat gaulois, ici de type quadrangulaire, mais qui correspond à la description que Jules César fait des habitats gaulois, habitats très semblables aux Tulous (construction de terre) chinois, architecture d’un peuple réfugié « accueilli » en Chine du Sud (voir cette visite via Youtube et cet article de Wikipedia sur l’architecture Hakka), découverte étonnante et qui éclaire considérablement la civilisation gauloise et la Guerre des Gaules.
Cette structure se trouve sur la commune voisine de Chacé, au sud de Saumoussay (dont la partie ouest appartient à la commune de Chacé), aux Rochains, près des Perruches, et des Mureaux, au nord du débouché du Ruisseau de la Bournée, au-dessus du Canton de Pince-Matin. Cette structure est située au sud de l’étoile jaune, avant les parcelles agricoles.
La Barre avec des Varennes…
Détail de la carte géologique de Saint-Cyr-en-Bourg (Maine-et-Loire ; 49)
Cartographie adaptée par Nicolas Huron
Cette configuration se retrouve dans un grand nombre de lieux portant ce nom.
En voir la liste et la cartographie ci-dessous.
…
…
La curieuse structure en terre
de Saumoussay
Photos Nicolas Huron
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Localisation de la curieuse structure au centre de l’image.
A retrouver sur Géoportail.
…
Partez à la découverte des vôtres…
Il existe ainsi un toponyme la Barre :
En Maine-et-Loire sur les communes de : Angers, Bauné, Bocé, Bouzillé, Chalonnes-sur-Loire, Chambellay, Chênehutte-Trêves-Cunault, Cornillé-les-Caves, le Fuilet, Grugé-l’Hôpital, Huillé, la Jumellière, Liré, Loiré, Marans, Maulévier, Mazières-en-Mauges, Melay, le Mesnil-en-Vallée, Montguillon, Montrevault, Mozé-sur-Louet, Neuvy-en-Mauges, Noëllet, la Poitevinière, la Pouëze, Rochefort-sur-Loire, Saint-Cyr-en-Bourg, Saint-Pierre-Montlimart, Saint-Philbert-en-Mauges, Saint-Rémy-en-Mauges, Saint-Rémy-la-Varenne, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Soeudres, Soulaire-et-Bourg, la Tessoualle, Trémentines, Torfou, Varennes-sur-Loire, Vezins, Villevêque.
En Indre-et-Loire sur les communes de : Beaumont-la-Ronce, Bueil-en-Touraine, la Chaussée, Continvoir, Fondettes, Gizeux, Ligueil, Luynes, Marcilly-sur-Maulne, Marigny-Marmande, Mazières-de-Touraine, Mettray, Monnaie (la Barre du Fresne), Montlouis-sur-Loire, Mosnes, Nazelles-Négron, Noyant-de-Touraine, le Petit-Pressigny, Restigné (les Barres, le Haut Baron, et d’autres noms avec cette racine ; voir mon étude des toponymes), Reugny, Rivarennes, Saint-Aubin-le-Dépeint, Savigné-sur-Lathan, Sonzay, Thilouze, Yzeures-sur-Creuse.
En Loir-et-Cher auprès de la frontière avec la nation gauloise des Turons sur les communes de : Lancôme, Lunay, Mareuil-sur-Cher (lieu-dit Barra connu comme un village fortifiée de frontière entre la Touraine et le Berry ; voir mon étude des toponymes), Montlivault (au lieu-dit de Nozieux, sur la commune ; voir mon étude des toponymes), une hauteur en bout du coteau, enserrée entre le val et une petite vallée actuellement parcourue par la route de Montlivault à Nozieux), Prunay-Cassereau, Saint-Amand-Longpré, Saint-Lubin-en-Vergonnois, Saint-Martin-des-Bois, Sargé-sur-Braye (Varacia, la Petite Barre et la Grande Barre, ancienne ville romaine de frontière ; voir mon étude sur les toponymes), Seillac, Thésée.
Dans le Cher sur les communes de : Brinay, Morlac.
Dans l’Indre sur les communes de : Baudres, Chalais, Chassignoles, Ciron, Cluis, Gehée, Mérigny, Mézières-en-Brenne, Rivarennes, Sacierges-Saint-Martin, Saint-Aigny, Saint-Maur-sur-Indre (un certain nombre de toponymes sont concernés : les Bardards, Bois Baril, Bois Barre, Bois Bart, le Bois Barton… voir mon étude des toponymes), Vendoeuvres.
En Eure-et-Loir sur les communes de : Amilly, la Bazoches-Gouët, ; les Châtelets, Digny, Ecrosnes, Oinville-sous-Auneau, Thimert, Unverre, Vaupillon.
Dans le Loiret sur les communes de : Cernoy-en-Berry, Montbarrois, Triguères.
Et dans bien d’autres départements… Il y en a des centaines.
Ainsi les lieux-dits la Barre pourraient parfois se définir comme un village fortifié gaulois de défense et de protection en bordure d’un coteau, une sorte de barrière naturelle resserrée entre une rivière ou un fleuve et un escarpement abrupte.
Vérifiez si la Barre de votre commune correspond bien à ce descriptif. Si c’est le cas, c’est un toponyme d’origine gauloise, voire plus ancienne encore.
Le lieu-dit La Barre, sur Saint-Martin-des-Bois (Loir-et-Cher ; 41), entre Montoire-sur-le-Loir et Trôo trouve ainsi son explication.
La Barre, sur Saint-Martin-des-Bois (Loir-et-Cher ; 41)
à voir un peu étendue… via Géoportail
et visible de la butte de Trôo
…
Épilogue de
TRÔO
Assez court à lire dans Le Grand Bailly… https://bailly.app/X
Ξ, ξ (ξῖ) (τὸ) indécl. xi, 14e lettre de l’alphabet grec.
Comme signe numéral ξʹ = 60 ; ͵ξ = 60 000.
Ou bien très longuement testé et subi…
EX-EQ-EK
Si, si…
à l’envers
Hisse !
KE-QE-XE
https://bailly.app/ek
https://bailly.app/ke comme si…
ἐκ, dev. les voy. ἐξ (cf. fin de l’art.)
adv. et prép. marquant l’idée de « sortir de »…
étant à l’envers, comme question, dubitatif et conditionnel.
Trôo, seulement un trop, un trou, un puits, un bled ? Un pui(T)s…
Pourquoi les Romains ont-ils ajouté un S à EX ?
Est-ce trop ?
allez voir…
…
Ce toponyme est même lié à Trôo en Loir-et-Cher (41), qui est lié à ma famille, et à sa butte de limon datée de l’Age du Fer, à travers les termes grecs baratroô, βαραθρόω-ῶ, précipiter dans un gouffre, baratron, βάραθρον, trou profond, abîme, gouffre, ruine, perte, « vraie gouffre » en parlant d’une femme, ornements de femme, barathros, βάραθρος, scélérat digne du barathre, c’est-à-dire du dernier supplice. Allez-y voir son célèbre Puits qui Parle… en écho, en « eh queue », EX ou EK, ἕξ (6 en grec, SEX en latin), en né qu’eaux, qu’ὤ. Oh mes gars ! 666 ? ἐκ ! ἐκ ! ἐκ ! Hors, dehors, ex, durant, pendant, depuis, l’origine, la naissance, la race, la cause, l’instrument, etc. comme adverbe, préposition… tout un roman… Un bien long article à lire et à relire et à expliciter.
Trôo, ses troglodytes, sa collégiale, sa butte, son puits, la vallée du Loir
un site semblable à Saint-Cyr-en-Bourg
Photo Nicolas Huron
…
On y verrait presque aux Areineries de Trôo, le théâtre londonien du Globe…
Sachant que le B, le V, le U, le W germain, voir le G, c’est un peu glissant… Essayez avec un hurleur gaulois… La voix grave porte assez loin en guise d’alerte.
Ainsi, le Dictionnaire de la langue gauloise, une approche linguistique du vieux-celtique continental, de Xavier Delamarre (éditions Errance), nous donne pour uaria (varia ou ouaria, war ya), le sens de cours d’eau, et pour uarina (varina, ouarina…), les sens de groupe d’hommes, de troupe, de faction. Le jars, le mâle de l’oie n’est pas bien loin…
La Barre, toponyme gaulois ?
Pire ! Préhistorique !
Voire paléontologique !
J’ai eaux, j’ai haut, géo-
-graphique gras fit que graphique…
Après cette consultation
et ces précieux conseils toponymiques…
Est-ce que ? Ex queue ? S Q ? S K ? EX Key !
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A vous de décider de son montant ici.