Une lecture architecturale langagière, géographique, géométrique… : Histoire de Françay, chœur roman (2 sur 3)

Coaching spirituel !

Des dictionnaires pour comprendre les mots et les maux

Le chevet authentiquement roman, datant des environs de 1155, de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41 ; voir mon étude à son sujet), comme beaucoup de chœurs romans, peut servir à se construire ou à se reconstruire des savoirs gréco-romains et médiévaux catholiques, c’est-à-dire des savoirs universels selon la définition stricte d’un dictionnaire étymologique.

IMG_6938

Chevet de l’église Notre-Dame de Françay, décrivant son univers historique et le nôtre

notre univers géographique, gravitationnel…, et notre condition humaine.

Il est universel, c’est-à-dire catholique, partie de notre Univers.

Il est évidemment religieux, objet de religion,

c’est-à-dire “à relire, à observer attentivement…”

Il est support pour l’œuvre d’un charpentier… son saveur, Notre Saveur…

Photo Nicolas Huron

On peut, à l’observer et à le ré-observer, à le lire et à le relire attentivement (ce qui est la véritable définition du mot “religion” selon les dictionnaires étymologiques, tout autre interprétation ou définition étant quelque peu superstition païenne ou hérétique, voire usurpation), plonger dans l’infini savoir des procédés langagiers, littéraires, géométriques, mathématiques, et il peut même parfaire notre connaissance du monde, nos compétences spatiales, architecturales, géographiques et donc évidemment historiques.

Croix et Chair du Charpentier

et croix de charpentier

ou T à dessein

où t’es à dessins…

voire à des “saints” orthographiques

Nous allons passer en revue ici quelques-unes de ses compétences démonstratives… transmises par les moines de l’abbaye de Bourg-Moyen de Blois, patrons de cette paroisse en 1155 et ses bâtisseurs.

L’enquête est déjà commencée, poursuivez-la !

Nous avons déjà vu dans les articles précédents que ses sculptures racontaient bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer et transmettaient une tradition populaire locale depuis le milieu du XIIe siècle, tradition que j’ai reçue. Ces modillons, ou corbelets, nous parlent d’orientations, de géographie, d’histoire, et sont des jeux de mots pour “illettrés”, mais ils parlent également de morale et de bonne santé en en donnant les recettes les plus efficaces. Il faut être un peu médiéviste pour en apprécier une part du génie.

Chair chais l'air heure et l'erreur

Modillons du chevet de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41).

Chair chais l’air heure et l’erreur… à dent…

Photo Nicolas Huron

Chevet Françay 50° 5 copie

Positions incroyables et orientations des sculptures extérieures du chevet, abside,

chœur et sanctuaire de l’église Notre-Dame de Françay (Loir-et-Cher ; 41)

Tracés vectoriels Nicolas Huron

Avez-vous encore un sers-veau… ? Un cerf-vaux ? Insère VO ? Un serf vaut ?

AVE VU en corps ? Ah ouais ? Hou hou… chouette où y boue ?

Un plan aux mille évocations…

Plan choeur XIUIe s

Plan du chœur et sanctuaire de l’église Notre-Dame de Françay.

Tentative de reconstitution du plan au XIIe siècle.

Nicolas Huron

La Trinité y est évoquée par ses trois baies, le latin Trinitas et trinitas, qui en français, déjà parlé au XIIe siècle, peut se comprendre avec quelques fantaisies fonctionnelles rurales…

Tri ni tas

Tri nids T

Trie, nie tasses

Troua trou à… Troie

ouverture où verre tue r’oeufs…

ou vertu re… ou vers Ture, ou verte Ur… bs

Avec un dictionnaire latin, on doit mettre le terme de Trinité en rapport avec le verbe niteo, nitere, reluire, luire, briller, précédé du nombre trois. On doit aussi y percevoir le verbe nitor, s’appuyer sur ; s’appuyer sur la hampe d’une lance ; s’appuyer sur les conseils de quelqu’un, s’appuyer, se raidir, s’arcbouter pour faire un mouvement, pour se déplacer ; etc. Le mot nitor, nitoris, le fait de luire, le brillant, le poli…

Le nombre trois, ter, tres, tri, évoque la simple idée de répétition, mais aussi la tresse des plombs des vitraux et des pattes de fer de leur structure, et le quadrillage des champs labourés alentours, les traits, du latin traho, trahere, tirer, attirer, solliciter, traîner, traîner avec soi (le crayon ?), comme le Soleil avec le jour, voire traîner derrière soi, tirer à soi, entraîner à soi, extraire, rassembler, traîner en longueur, allonger… ROME !

Tirer un char comme happe au long… Appeaux l’ont…

Trait se tresse stress, très se…

c(h)ouette !

Le mot teres, arrondi, rond, poli, fin, délicat, est aussi évoqué dans les arcs et l’abside elle-même. Trois arcatures des baies pour une voûte et un arc triomphal intérieur.

On peut partir de là et aller vers Rome, ville troyenne… et ses tours et détours… ses théâtres, ses arènes, ses cirques, ses arcs, ses temples bouffant à tous les râteliers, et les rates liées, et ses autels, ses ôte ailes, ses murs mûrs et ses murmures… son latin, son latte-un… son grec incompris, son gré qu’un con prit…

Douze montés pour un chœur… monté.

On peut y voir les propriétés du nombre 12 de ses sculptures, 3 fois 4 et quatre fois trois… quatre contreforts et trois lumières… extérieures et Une intérieure… où siège Notre-Dame et Notre Sauveur, en rappelant que ce bâtiment, avec ces forts murs, ses baies hautes, et son chancel, était sans doute le seul édifice en pierres au XIIe siècle à Françay et dans la campagne alentours, et qu’il a servi et servait de refuge et de lieu de franchise jusqu’à la Révolution française, sauf évidemment, quand il sert de souricière, pendant les périodes d’invasions barbares, germaniques, anglaises, ou de bandits bretons ou autres pillards criminels… protestants, ou autres serviteurs de Mamon… mot qui sent le matriarcat, et qui semble signifier “mauvais mont”, la mauvaise minéralisation et son érosion désertificatrice, Le dé-mont, le Démon, pour la Bête… et ses hallucinations, ses halles eues si nations…

Chacun des contreforts plats se compose de trois niveaux… comme les doigts de la main, les “dois de l’âme Un”… suivant les proportions 2, 8, 4 ou 1, 4, 2. Le fondement porte quatre qui porte sa frêle moitié qui porte, elle, la corniche.

Corps nichent ? Corne “ich” ?

Le terme technique est au choix… de chaque Hun…

Les contreforts, mais aussi l’abside dans son entier rappelle un tale, la forte racine d’un arbre, mais aussi Thalès et son théorème de proportionnalité des échelles et les angles droits. Si on en change les dimensions, tout est dit… Trapèze, trappe aise…

Reliez les contreforts d’un trait, mais relisez-les avant…

On peut penser à thalamus, thalami, la chambre, et surtout celle la plus secrète et la plus discrète où le Christ nous a demandé de prier.

Hors Éole ? Or et haut Leu ? Orée eau l’…, Auréole…

On peut penser au thallus, la tige d’une plante munie de feuilles, une branche de myrte… associée à l’amour, et autrefois à Vénus.

T’as l’ami ? Ta lame mousse ? Tas là mis…

Quatre contre fort et trois baies

12 corbelets ou modillons

II 4 I 4 I 4 II

II 1 I 1 I 1 II

neuf ?

Cette abside est ceint d’un quart de rond pour retenir un peu les eaux de pluie ou la rosée du matin et la détourner un peu des fondations afin d’équilibrer un peu l’usure des siècles. Cette grosse moulure est appui pour quelques escabeaux et échafaudages de réfection des enduits ou des vitraux. Cela fait réfléchir sur l’économie des appuis des échafaudages en charpente, un temps où il fallut des mois pour trouver les bois de la charpente de Notre-Dame de Paris, évitant la location et le non usage d’échafaudages inutiles.

Une telle moulure en quart de rond marque le sommé sommet de ce mur inséré de culture humaine pour en porter plus adroitement la sablière du charpentier.

Sans évoquer les trous de boulins… pour les abeilles sauvages…

IMG_6902

Le chevet ceint de ses moulures de support en quart de rond…

Mais où sont les nids d’hirondelles ?

Photo Nicolas Huron

On trouvait la même moulure de soutènement et de structuration de l’espace décoratif à l’intérieur, pour notablement les mêmes fonctions, avant qu’elle ne fut retaillée et piquetée pour correspondre à la mode de la blancheur lisse des plâtres des murs intérieurs et des tableaux, statues et statuts exposés. Elle n’est intacte que sous la baie centrale, cachée derrière le retable du maître-autel où on peut trouver l’ébrassement de la baie murée, peint en rouge pourpre orné de fleurs de lys dorées. En voulez-vous une photo ?

IMG_6673

La moulure en quart de rond encore intacte derrière le retable.

Economies d’échelles ? Et con omis…

avec liaison bien ancrée.

Photos Nicolas Huron

Un lieu de contemplation infinie

Il s’agit bien sûr d’une forme de théâtre, theatrum en latin, theatron, θέατρον, en grec, lieu d’une représentation dramatique, pour y contempler des scènes, lieu pour une assemblée, pour y prendre des décisions, des recommandations ou des conseils, lieu de scènes et de la Cène.

IMG_6811

Lasse Seine ou la Cène ? Pour la Gâtine, comme pour la Petite Beauce, la question se pose…

Choeur et sanctuaire de l’église Notre-Dame de Françay

Photo Nicolas Huron

Le grec peut nous emmener très loin, avec T à… téa, θεα, une déesse par rapport à une femme mortelle… Notre Dame ? θεα, t’es à… désigne aussi l’action de regarder, de contempler, digne d’être vu, d’un aspect distingué, objet de contemplation, spectacle, lieu d’où l’on regarde, endroit occupé par les spectateurs…

Il s’oppose à sa prononciation inversée, taetre, désignant une façon hideuse, affreuse, mot de la famille de taeter, taetra, taetrum, qui affecte désagréablement les sens, repoussant, hideux, affreux, horrible, mais aussi de taetrum, d’une manière affreuse, et de taetricus, a, um, sombre, sévère. Tout l’inverse du blanc immaculée de la sainte Vierge… et du calcaire de Beauce de sa présente église.

Le français de Françay, issu du gréco-romain, un vrai spectacle…

Lumineux, lu mine eux.

Boris Vian chanta “les tétards, taux tout tare…”

Le quatre, comme un gros quadrupède… elle est fan !

On peut, à partir de ce chevet étudier les différences existantes entre la culture romaine latine et la culture grecque qui est plutôt la culture de base en France. La différence entre quatre et tétra-…

Ouvrir le Grand Bailly, dictionnaire grec-français, nous offre une compréhension et une intelligence différente et plus riche que celle que l’on est obligé de subir habituellement. Ainsi…

τέσσαρες (à prononcer “tessarés”, “tesse” étant lié à des petits pierres). τέτταρες (à prononcer “téttaréce”, “tête Arès”, “tétards est-ce”, ou “tes tarés se…”) , ες, α, gén. άρων, dat. αρσι, acc. αρας, ας, α… signifie “quatre”.

Ce nombre est associé à la table, aux pieds de la table, à l’assise, aux coins, aux bornes, aux angles, aux supports… mais aussi au dieu de la guerre, Arès, aux pierres. Ce nombre quatre grec donne une infinité d’évocation. La Croix !

Il est lié au mot τέττα, père, terme de respect et d’affection à l’égard d’un homme plus âgé. Il correspond au mot latin tāta.

On pense évidemment à la guerre des Gaules et au dieu principal des Gaulois que Jules César nota sous le mot de dispater qui, donc en grec, pourrait se restituer comme construit avec le préfixe δυσ–, prononcé “douce” “ou “duce”, préservé en français avec le préfixe dys-, marquant une idée de difficulté, de malheur, suivi donc de τέττα, le mot précédent. Un concept qui éclaire considérablement les comportements des Gaulois pendant la Guerre des Gaules. Un certain fatalisme…

Ce préfixe est lié aux mots δύς, δύσα, δύν, dérivés de δύω (à prononcer “duo” ou “doux haut”, ou « dû aux… », ou « due eau ») : s’enfoncer, se plonger, notamment dans la mer (voire dans la mère), descendre sous terre, dans le monde d’Hadès ; pénétrer dans, avec ou sans l’idée de s’enfoncer de haut en bas ; se précipiter dans la mêlée, dans le combat ; se revêtir d’une tunique ou de ses armes. Il provient d’une ancienne racine indo-européenne, deu-, signifiant entrer. Il est lié au minéral, aux carrières, voire au ferrugineux.

Le dispater noté par Jules César, peut aussi désigner, Δίς, Zeus (Jupiter, chez les Romains), et à Δία, son accusatif, comme père des dieux et des hommes, mais il peut aussi désigner aussi le père de Zeus, Chronos, Κρόνος, titan dieu du temps, terme désignant aussi la planète Saturne, nom de ce dieu à Rome, et désignant aussi un vieux fou, un vieux radoteur.

Dia, cette racine linguistique est assimilable à la lumière, au grand jour à son zénith…

Ah, Alba longa, son lac et sa divine courbure, ses reflets miroitants,

le voile actée de la voie lactée, son exact reflet eggs act

son siphon aqueduc, son trou noir bien cachée !

Vous croyez encore au « grand sous art » ?

L’élément -δις comme suffixe marque une idée de mouvement. Il est associable à l’adverbe δίς, deux fois. Il fait penser à un écho, à des ronds dans l’eau, aux chants grégoriens en architecture romane, voire à un disque rayé, voire encore à Saturne, dont on ne voit jamais les anneaux dans leur entier, formant faucille, ou orée eau l’… Il peut même faire penser à un atome d’hydrogène et son unique électron éternellement inexistant pâtant son vide d’un pro ton lui faisant résonnance et raison, ou à Sirius, l’étoile double. Tous les secrets de la Création… parle vide !

J’en ai expliqué gravement les raisons au c(h)œur de mon blog de science fiction :

comprendre-le-monde.com

Zeus ? Dios, Dii, Dia ? Dis à… ?

Jupiter ? Jus pi terre ?

Deep impact ?

blockhaus ?

Zen hit ?

Chevet !

Avec tétra-, on peut aller jusqu’aux tétrapodes, jusqu’au coq de bruyère, le tétra, lyre ou non, et jusqu’au grand tétra, sa roue, sa cour et à sa poule aux œufs d’or… et aux pow wow des Améridiens… pour nous ramener à la faune-éthique de notre phonétique.

Quatre qu’âtre…

Le latin est plus simple, quattuor, quatre, prononcé encore “cou as-tu hors ?”. Il est associé à quater, quatre fois, pour la quatrième fois, à prononcer “coups à terre” en pensant à ces quatre contreforts ou aux quatre pieds d’une table, voire aux quatre pattes de l’éléphant que Jules César avait choisi comme symbole associé à lui-même au début de la Guerre des Gaules (voir cette remarque monétaire… numismatique).

“Il faut rendre à César ce qui est à CAESAR !”

Centuriation de la Guillaumière

à Françay… et ailleurs

Un peu de techniques…

On peut aussi y étudier quelques mesures de maître d’avant le mètre de la dictature des “colle à beaux” anglais de la Révolution syphilitique française et autres femmes ou fiottes savantes qui provoquèrent 50 ans de retard à la révolution industrielle française : le pied de roy, l’arpent, le boisseau, le tonnelet, etc…

Spéculation ? Intellectualisme ?

On peut y constater, à travers quelques photos de chantier, que la maçonnerie n’est pas celle assisée en petit appareil ou en arêtes de poissons de la fin du XIe siècle et que la colle devenait de meilleure qualité et donc que le charroyage et le charbon de bois ne coûtaient pas trop cher et que les chantiers commençaient à devenir énormes, articulés entre eux et multiples.

On peut y étudier la dureté des outils et de la ferraille dans cette période de paix relative, car le calcaire de Beauce, c’est dur… et fragile à la fois.

On peut prendre ce savoir comme modèle et en apprendre les bases à d’autres échelles : tracés, dessins, pensées en 3D, usage des patrons, sculpture, taille, maçonnerie, fresques, mélange des colles, ajustement des supports et des instruments de levage, étude des archives comptables, des minéraux, des ressources de la campagne environnante, etc., pour chez soi ou pour ailleurs…

Etc.

Les associations d’idées automatiques… qui décrivent vos gênes et vos gènes…

Les associations spirituelles d’idées, forcément quelque peu automatiques quand on manque un peu de connaissances et de cultures et que l’on naît pas chez soi, qu’elles soient cohérentes culturellement ou incohérentes, que leur fil en soit conscient ou inconscient, présentent une entrée vers le « connais-toi toi-même ».

Je peux évoquer ici, mon invention de 1983, un classement simpliste, avec quatre critères, pour y voir un peu plus clair en vous, les 4 AA : AACC, l’association automatique consciente cohérente, l’instinct locale, AAIC, l’association automatique inconsciente cohérente, l’instinct personnel, AACI, l’association automatique consciente incohérente, la mauvaise foi, et la pire, AAII, l’association automatique inconsciente incohérente, le féminisme, l’autodestruction, voire pire… sachant que le conditionnement existe et les emballages et emballements aussi.

Si l’association n’est pas automatique, c’est qu’elle ne vient pas de vous… elle est culturellement « humaine », mais ce qui est sûr, c’est qu’elle viendra de Lui, J. C.

Ainsi le chevet de l’église Notre-Dame de Françay peut vous amener une liste à la Prévert, et vous emmener sur l’architecture militaire romane et ses tours rondes, sur la faucille et le marteau, sur la lettre C et à ce qu’elle désigne, la courbure, un méandre de la Cisse proche, sur l’apprentissage, voire le tissage, la Lune, le fer à cheval de sa forme, etc., jusqu’à l’apocalypse… le vôtre qui est forcément propre, de par Lui et l’huis, le sien, son Sang, J. C., qui nous ouvre les yeux : l’Effe hors, l’effort, Lay fort… C’Est !

Connais-toi, toit même… Conne et toi, toit m’aime… Otto, Oto, ma tique !

Volontaire comme moi à la prise de notes extérieures ?

Prêt pour en apprendre bien plus ?

Voire y participer…

même toi !

Contact !

Ce contenu a été publié dans Histoire locale. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.