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Invitation au voyage : égayez vos parcours, en partance de :
Ciron (Indre), Saint-Ciron (33), et Saint-Cyr-en-Bourg (49), destin commun ?
Le nom de la commune de Ciron, sur la rivière de la Creuse, dans le département de l’Indre, entre le Blanc et Saint-Gauthier, au sein du Parc régional de la Brenne, à la confluence entre le ruisseau du Brion et la Creuse, aurait-elle un rapport de près ou de loin avec Saint-Cyr-en-Bourg (voir les trois articles précédents pour y voir plus clair).
Faites étudier ou étudiez votre Ciron ou votre Saint-Cyr…
Incroyables surprises…
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Un historien peut-il vous faire lire le paysage autrement ?
Osez l’Histoire ! La grande à travers les petits lieux-dits…
Après la lecture de cet article, vous pourrez essayer par vous-même, notamment à partir de Saint-Saturnin, et y voir sûrement l’introduction de la viticulture en Gaule, le culte romain à Saturne, le mythe de l’égalité des Saturnales, et l’optimisation des anciennes pentes broussailleuses et forestières des frontières des anciennes nations gauloises, biens taillées pour une meilleure surveillance des nouveaux esclaves.
Peut-être y verrez-vous les traces de fortifications d’un épouvantable réseau d’élevage d’esclaves, condamnés de naissance à la perpétuité des travaux forcés, pour Rome, dans la pars rustica des villae de leur dominus, n’en sortant que pour cultiver à outrance les terres d’une civitas romaine dont les murs n’étaient autres que les frontières des anciennes nations gauloises.
Des pistes pour démarrer votre atroce enquête… avec un article ce blog pour partir vers les Saint-Saturnin, dont l’histoire est souvent liée à celle des Saint-Cyr.
Mais où est Saint-Ciron ?
Ce n’est qu’une modeste clairière, déboisée et drainée, au milieu de la forêt des Landes, dans le Parc régional des Landes, dans le département de la Gironde, sur la commune de Saint-Magne, à une quinzaine de kilomètres au sud de la ville de Bordeaux.
Allez la voir sur Géoportail.gouv.fr. C’est vraiment perdu !
Curieusement, non comme les Saint-Cyran abordés deux articles plus tôt, Saint-Ciron est le seul lieu portant ce nom de saint en France. S’agit-il d’une erreur topographique ? Un saint local sans chapelle ni église ? Mystère…
En fait, pour comprendre le nom de ce lieu, il faut s’intéresser à une rivière proche, le Ciron, aux lieux-dits associés, les Ciron et Cirons du département de la Gironde, et des autres en France, dont la commune de Ciron dans l’Indre, non loin de laquelle se trouve le lieu-dit La Bausse à Ciron, de la commune d’Oulches (36).
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Les Ciron, Cirons, la Cironnière et le Saint-Ciron, en France
Carte Nicolas Huron
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Cyr, Ciron, Ciray… Les fortifications ? Les aigrettes ?
Dans les trois précédents articles, il a été constaté le rapport certain entre le culte de Saint-Cyr et d’anciennes fortifications romaines, voire antérieures ou postérieures, et avant ces installations militaires, des lieux de nidification des aigrettes, dont la désignation latine est ciris.
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Et bien plus…
Le latin nous a aussi laissé cirrus, cirris : la boucle des cheveux, la mèche, la huppe des oiseaux ou d’un casque (romain ?), la touffe de crin au front des chevaux, le bras d’un polype, un poisson de mer, la frange d’un vêtement, ou l’ourlet, etc. C’est un feu d’artifice de sens…
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En géographie
Les termes Cyr, cir, sir, étudiés en toponymie se rapportent à des hauteurs proches de zones humides, généralement marécageuses, où se nourrissent les échassiers locaux et de manière saisonnière les oiseaux migrateurs.
Hauteur et marécages sont deux éléments intéressants pour défendre une autorité étrangère qu’elle soit gauloise, romaine, franque, ou …
En géomorphologie, ce terme est la répétition de la racine « ci, si, cy, sy, cé, scié, sci, etc. » qui évoque une courbure, généralement un méandre de rivière. Le « r » en évoque la répétition.
Ce « r » est aussi le rappel de la double courbure du cou de l’aigrette.
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Les Courbures et les méandres sont aussi des éléments de défense.
La Seine s’en défend et s’en est défendue…
Photo (Licence CC) vue sur Trombinature
http://trombinature.org/heronsblanc.php
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Travail et puissance, « aux pieds ! » et à la tête…
La racine « cyr, cir, sir, sire, etc. », évoque aussi le tissage, le tressage, mais aussi la puissance à travers le concept de « tordre » notamment le fer, ou le labeur répétitif, notamment celui de « scier », ou simplement le fait d’être assis, c’est-à-dire de ne pas avoir à faire de labeur pénible pour le corps, quoique… ou celui de passer à la selle et d’y faire ses selles.
Il évoque aussi le sel, le sale, le salaire, etc., et donc l’autorité et ses salles, mais aussi les excréments, voir le scel en cire des autorités médiévales, pour sceller leur décision et leur prise de propriété.
Le salaire des légionnaires incendiaires romains ou des mercenaires gaulois ou germains était du sel… pour celles…
Pourquoi ? L’oiseau, l’aigrette, fertilise par sa fiente blanche et nous ombrage de son plumage blanc en vol de ses ailes. Il est symbole de ciel et de terre fertile.
Le rapport avec le sel blanc, ingrédient indipensable à l’alimentation de l’homme et de son bétail se perçoit clairement.
Il évoque le sommet, le soleil blanc, et son reflet dans le fond du marais et ses courbures miroitante…
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L’espace-temps, temporel et spirituel
Le latin siros, siri, issu du grec, évoque le temps long, mais aussi le lieu, son espace. Il est la notion de la traversée, comme le vol de l’oiseau. Il est en rapport avec le soir et le coucher du soleil, le fait de tarder, l’ouest, l’Occident, mais aussi l’oxydant, l’air sur lequel s’appuie l’oiseau et ce qu’il respire, mais aussi ce qu’il mange dans son aire, l’endroit en question, ou au-dessus de l’endroit cité.
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L’apiculture, de la cire aux cierges…
La notion de la cire, antiseptique des abeilles, et avec lequel on peut faire des cierges et s’éclairer, appartient à cette famille sémantique. Elle peut protéger le bois et les meubles contre les parasites et elle brille.
Cirer, c’est déplacer, frotter, des cercles à la main… ou faire des allers-retours…
Beaucoup de linguistes associent encore beaucoup cette racine aux cierges de cire d’abeille et aux fabricants de cierges. Une aigrette ressemble effectivement à un cierge, son bec en étant la flamme, son œil, l’étincelle de vie.
Le blanc plumage de son corps ailé évoque la cire coulante le long du cierge.
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Evocations… Si… re… Ci… re…
Cierge Pascal ? Du pas se cale…
Photo (Licence CC) vue sur Trombinature
http://trombinature.org/heronsblanc.php
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Bleu… BLANC… rouge !
Il est la couleur blanche du drapeau français, couleur de la royauté, du roi, du sire, mais aussi couleur de l’innocence à protéger, de la virginité de la jeune mariée, couleur de la fleur de lys, symbole de la Vierge Marie, Notre Dame, mère du Sauveur chez les Chrétiens, dont la couleur de la puissance est le rouge, son sang, chez les Chrétiens, hérité des empereurs romains.
La notion de seigneur et de puissance chez les Chrétiens provient notamment du grec kurios, le maître, le seigneur, mot de la même famille.
« Suivez mon panache blanc ! » a dit Henry IV. « Sire ! » aurait suffi, ou bien : « Taille haut ! T’ailles haut ! ».
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Les christianisations de ces lieux particuliers
Les cultes de Saint-Cyr et de Saint-Cyran se sont naturellement placés sur ces anciens lieux, par la culture anti-esclavagiste chrétienne, mais aussi par respect et mémoire pour le Vivant, le Sauveur Jésus Christ, dans cette culture dont un des trois éléments de la Trinité.
L’Esprit Saint de la Trinité chrétienne est représenté par un esprit qui n’a besoin d’aucune prothèse, mais qui était élevée et sacrifiée, comme nourriture pour Jupiter, et pour des questions « divinatoires » par éventration et observation des viscères par les autorités religieuses romaines : la Colombe sur laquelle le sang rouge du sacrifice était, est, et sera encore sans doute, un peu plus commercial. Elle l’était déjà sous l’Empire…
Le Fils de la Trinité chrétienne, Jésus Christ, le Sauveur des Chrétiens, est représenté généralement comme esclave crucifié avec un pagne blanc ou comme Agneau blanc de Dieu sacrifié, deux coutumes romaines. Son linge est représenté blanc, son linceul aussi.
A ces christianisations des Saint-Cyr, Saint-Cyran, Saint-Ciron, il faut ajouter celles des Saint-Circq, Saint-Cir, Saint-Cirac, Saint-Sirac, Saint-Cirgue et Saint-Cirgues, Saint-Cirice, Saint-Circq, Saint-Cyrice, Saint-Cyriaque, etc., très nombreuses.
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Les Ciron parmi d’autres toponymes des aigrettes et des courbes
Les Ciron appartiennent à cette famille sémantique et toponymique. Le suffixe –on, que l’on retrouve comme pronom personnel sujet indéfini en français, désigne l’ensemble d’un terroir donné, une étendue, une unité. Par exemple, le Vernon désigne une rivière entièrement couverte par des vernes, des aulnes.
Comprend-on ?
Ciron signifie « étendue des aigrettes, ou étendues des méandres », ou « à aigrettes », ou « à méandres » ou « a aigrettes », ou « a méandres », ou « en aigrettes », ou « en méandres », les deux n’étant pas antinomiques, puisqu’une rivière, encaissée, ou en zone humide, présente de nombreux méandres.
Leur étude nous a apporté la certitude que la notion était double et faisait référence aux oiseaux échassiers blancs.
Pour affirmer cela, on a analysé, et vous pouvez étudier et observer à votre tour, les Cyrille, Cirguet, Circe, Circé, Cire, Ciré, Cirey, Cirmont, des Sir, Sira, Sirac, Sirat, Siray, Sire, Siré, Sires, Sirech, Siret, Sirey, Sirène, Sireuil, Sireix, Sirieix, Siriel, Sirier, Sirieu, Siriey, Sirmont, Siron, Sironne, Sirot, Sirou, Siru, Siry, Syr, Syrie, etc.
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Le ruisseau du Ciron en Gironde
Le Ciron est un ruisseau du département de la Gironde, sur la commune d’Auriolles. Il est un affluent de la Durèze, affluent de la Dordogne. Ce ruisseau se trouve à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Bordeaux, au sud de la Dordogne.
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La rivière du Ciron en Gironde
Le Ciron est aussi le nom d’une rivière bien plus connue et située en limite des Landes de Gascogne et surnommée la rivière aux châteaux. Elle prend sa source sur la commune de Lubbon, dans le département des Landes, son lit s’étend sur 96,9 kilomètres, et se jette dans celui de la Garonne, à la hauteur de Preignac.
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Le Ciron à Villandraut (Gironde) – Licence CC-by
Remerciements à la commune de Villandrault
et à son service communication pour ces magnifiques photos libres de droits
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Une commune porte le nom de la rivière accolé : Pujols-sur-Ciron (33).
Quelques lieux-dits sont associés à cette célèbre rivière :
– Les Pièces du Ciron, sur la commune de Cudos (33),
– Les Trois Cirons, sur la commune de Villandraut (33).
Wikipedia et le Ciron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ciron_(rivi%C3%A8re)
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D’autres toponymes de Gironde peuvent rappeler les aigrettes en Gironde
Notons qu’en aval, sur la Garonne, nous trouvons la commune de Cérons (33) qui comprend le ruisseau de Saint-Cirq. Deux toponymes de la famille de Ciron.
Notons aussi un lieu-dit-Saint-Circq au-dessus du Ciron, sur la commune de Noaillan (33).
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Les autres Ciron en France
En dehors des Ciron de la Gironde et de l’Indre, nous en avons huit autres :
– Le Ciron, sur la commune de Vivy, en Maine-et-Loire, entre la rivière le Lathan et la Loire, entre un ruisseau et la rivière de l’Authion dans le lit majeur du grand fleuve, entre le Port et le centre du bourg de la commune.
– L’Ormeau à Ciron, sur la commune de Pamproux, dans les Deux-Sèvres, jouxtant le Champ de manœuvre militaire d’Avon, près d’une cuvette marécageuse du cours de la Sèvre-Niortaise, située entre Saint-Maixent-L’Ecole (militaire), et La Mothe-Saint-Héray. Notons que la commune de Salles se trouve sur la rivière de Pamproux, entre le bourg de Pamproux et la Sèvre-Niortaise, et que l’on y trouve le toponyme du Chiron Blanc. Notons aussi que de l’autre côté du camp militaire, existe sur la commune de Saint-Sauvant, le hameau du Chiré.
– Le Clos Ciron, sur la commune de Quelaines-Saint-Gault, dans le département de la Mayenne, qui se présente sous la forme d’un sommet semblable à celui de Saint-Cyr-en-Bourg, d’environ 100 mètres d’altitude, à 6 kilomètres de la Mayenne, dans une zone humide, entre le ruisseau des Vignes, et celui de Brault, sur des roches argilo-schisteuses.
– Le Noyer Ciron, sur la commune de Champigny-sur-Aube, dans de département de l’Aube, dans la Champagne Pouilleuse, au-dessus de la rivière de l’Herbissonne, près et au-dessus du lieu-dit du Marais.
– Le Paradis Ciron, à Flavacourt, dans le département de l’Oise, entre les marais de l’Epte et la rivière de l’Aunette, au-dessus et au nord de Gisors.
– Font de Ciron, sur la commune de Milhaut, dans le département du Gard, dans les marais de la rivière la Vistre, au bord du lit majeur du delta du Rhône, au sud-ouest de la ville de Nîmes.
– Les Trois Cirons, sur la commune de Villandraut, sur le Ciron (33) déjà évoqué.
– Les Cirons, sur la commune de Cussay, en Indre-et-Loire, non loin de la rivière de la Creuse et de celle du Brignon, près du lieu-dit la Cicogne.
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– Et la Cironnière, sur la commune de Mazières-en-Gâtine, dans les Deux-Sèvres.
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Revoyons la carte :
Le rapport entre les Saint-Cyran et Saint-Cyr-en-en-Bourg,
les vallées de l’Indre, de la Vienne, de la Creuse, de la Loire
et les marais de la Brenne, apparaît plus clairement.
Carte Nicolas Huron
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Rappel des éléments de l’article : « Vis ta mine » à partir de Saint-Cyr (2)
Carte Nicolas Huron
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Variante orthographique : les Siron
Comme pour les Siran et les Cyran, on trouve une dizaine de Siron aussi intéressants et démonstratifs :
– Le Siron, sur la commune de Saint-Martin-de-Sescas, dans le département de la Gironde, au nord de la Garonne.
– Siron, sur la commune de Sadirac, dans le département de la Gironde, au nord de la Garonne, au sud-est de la ville de Bordeaux.
– La rivière du Siron, le Bois du Siron et route forestière du Siron, sur la commune de Digne-les-Bains, et le Siron, sur la commune de la Robine-sur-Galabre, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.
– Col de Siron, sur la commune de La Martre, dans le département du Var.
– Combe au Siron, sur la commune de Frotey-lès-Vesoul, dans le département de haute-Saône.
– Haut Siron, sur la commune de Sommant, dans le département de la Saône-et-Loire.
– Mont Siron, sur la commune de Saint-Germain-de-Prinçay, dans le département de la Vendée.
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Toponymes Siron en France
Carte Nicolas Huron
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De Ciron à Chiron
L’invasion germanique wisigothique de l’Aquitaine et du Poitou, puis l’invasion germanique franque de Clovis, va apporter progressivement la transformation des Ciron en Chiron dans certaines zones du territoire français.
Les toponymes tourangeaux, très romanisés (Tours est une ville romaine), n’ont pas subi cette évolution, comme ceux du sud immédiat de la Loire et du nord de l’Anjou.
Clovis avait recommandé de ne pas toucher aux terres de Saint-Martin, la Touraine.
Cette germanisation de la prononciation est particulièrement visible avec les toponymes Chiron et Chirons, singuliers et pluriels, qui signifient aussi « colline », « rocher », « rochers », bref hauteur, voire menhir. A l’observation des cartes, la référence aux aigrettes semble également convenir parfaitement : bords des rivières et des marais.
Une étude plus précise de ces toponymes Chiron et Chirons dans cette zone mettrait en valeur sans doute bien d’autres curiosités historiques.
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Les toponymes Chiron au singulier en France
Carte Nicolas Huron
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Les toponymes Chirons au pluriel en France
(stade plus avancée de la colonisation ?)
Carte Nicolas Huron
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Toponymes Chiron et Chirons en France
Carte Nicolas Huron
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Il est possible d’y voir un ancien dialecte local poitevin. Cependant, le son « ch » n’est pas gallo-romain, mais germanique.
Cette répartition des Chiron et Chirons n’est sans doute pas étrangère à la bataille de Vouillé de 502 de Clovis contre le roi wisigoth, et à la colonisation de la région, restée plutôt sauvage, et occupée par les Francs, « aristocrates militaires », un peu sauvages et nomades, ne vivant que de la chasse et de la guerre.
La traces des frontières romaines
Sur la dernière carte ci-dessus, on perçoit bien la frontière installée par Jules César dans l’hiver 50 avant Jésus Christ pour stopper les agitations des peuples de l’Océan (article sur les Limeray, Limérac…) sur la limite sud-est du département actuelle de la Charente (Brochure de Limeray, 195 pages, version papier à la boutique).
Sans doute peut-on y voir un arrangement (avec aigrettes grillées) imposé par l’autorité catholique et romaine, puisqu’on y voit une marche au sud de la Loire, dont Montreuil-Bellay et Saint-Cyr-en-Bourg ont du faire partie, et une marche sur l’ancienne frontière définie par Jules César et conservée par les empereurs au sud-est de cette région très marquée, pour séparer les Pictons des « peuples de l’Océan », d’avec le Limousin, le Périgord, l’Aquitaine, et l’ancienne province romaine de la Narbonnaise.
Une conclusion parmi d’autres
La romanisation très poussée de la Touraine, dont la ville de Tours, avec le tombeau de saint Martin, était le siège intellectuel du monde catholique romain de la fin du IVe siècle au début du VIe siècle, explique la présence de cette ligne Nord-ouest au Sud-est, partant de Saint-Cyr-en-Bourg, passant par les Saint-Cyran, les Ciron. On y voit la romanisation sécurisée des routes partant de la Loire, vers Rome, via la colonie romaine de Lyon.
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Confirmation de la très forte romanisation de la Touraine
Cette très forte romanisation de la Touraine, par la ville de Tours, a déjà été rencontrée à travers l’étude des toponymes Cangé et Cangey de Touraine, et ceux, germanisés de Changé de son Nord-ouest, et des Changy de l’Est et de la Bourgogne.
L’étude de la compréhension de Cangey (Cangey : pdf 193 pages, version papier à la boutique) et des Cangé, ainsi que des Changé, Changy, etc., est ainsi renforcée.
C’est une confirmation de la présence de saint Martin à Tours et sans doute l’une de ses influences.
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Mais il y a encore :
Les Chirac, Chiran, Cheron, Chéron, Chérac, Chérat, etc.
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L’enquête peut se poursuivre vers d’autres coïncidences
Près de Saint-Cyr-en-Bourg, notons aussi, la Butte à Cheron, sur la commune de Saint-Nicolas-de-Bourgueil (37), et le ruisseau du Chiron, à Brossay, entre Montreuil-Bellay et Doué-la-Fontaine (49).
Par comparaison avec Saint-Cyr-en-Bourg, situé près d’un camp militaire, nous noterons la présence d’un tel camp à l’ouest de la rivière du Ciron dans la Garonne, celui de Captieux, et un autre camp militaire, celui du Champ de manœuvre d’Avon, se situe auprès de l’Ormeau à Ciron, lieu-dit situé sur la commune de Pamproux, dans le département des Deux-Sèvres.
C’est sans parler de Saint-Cyr-L’Ecole…
Si vous avez la dalle qui menace, faites comme les Romains ou les Germains, levez les œufs des aigrettes, ou faites-les griller en barbecue ou en cierges… Prix y est !
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Un curieux lieu lié
Un curieux lieu m’a interpellé dans mes recherches : Monsireigne, dans le département de la Vendée. Le mont est bien une hauteur, « Sire » évoque une huppe, un rocher, donc éventuellement un menhir.
Un Chiron ? On sait qu’en toponymie, un Lée ou Lay est aussi un menhir.
Monsireigne, est auprès des rivières du Grand Lay et du Petit Lay.
On touche à la culture du Néolithique et des premiers agriculteurs et leur lait de vaches, de chèvres ou de brebis…
Toute une culture encore vivante, malgré toutes ces invasions bourgeoises…
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Tête est le lait !
Rappelons ici que la fiente fertile des oiseaux est généralement blanche, comme le lait, et notre chère voie lactée… sachant que « Cher », rivière, département, etc., appartient à la même famille sémantique que « sire » et « chire » et que les coteaux du Cher sont souvent de calcaire blanc, couverts de vignes, et qu’il devait y neiger des aigrettes en chair et en os… avec des fleurs blanches et leurs papillons.
Imprime et déchire ? Nom… Prime ! Partage !
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Peut-on aller plus loin ? Si, si ! Relisez les panneaux routiers et vos cartes d’état-major…
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Plus !
Passez à Consultation des Cadeaux !!! ou à la « Boutique »
pour aller encore plus loin, plus haut, plus… avec gratuité ou non !
Ou, même, offrez-vous et offrez l’origine de votre nom de lieu :
Contact !
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