5 – Frontières antiques et approche
des toponymes Saint-Georges :
explications en Touraine
Table des matières de mon enquête sur les toponymes Saint-Georges.
Le culte de saint Georges est, de par le statut du personnage (voir l’article 1), un culte lié à l’ordre équestre et à l’aristocratie romaine et son ancienneté est démontrée par la toponymie gauloise ou gallo-romaine souvent militaire voisine de chaque lieu concerné, mais elle est aussi prouvée par des démembrements anciens de circonscriptions, et même par de nombreuses ruines et d’incroyables vestiges romains et donc aussi à des références culturelles grecques. Ces toponymes et son culte sont souvent liés à des voies, des passages, des entrées, des ponts, des ports, voire à de superbes villae aristocratiques esclavagistes comme des palais impériaux, voire à pire…
Personne n’avait jusqu’à présent fait le rapport entre le raisin des vignobles de Rochecorbon, la roche Tarpéienne à Rome, le haut rocher des Apothètes d’où la ville de Sparte et ses viles précipitaient tout enfant présumé incapable de faire un guerrier vigoureux, la Géhenne de Jérusalem, les avortements de masse du XXe siècle, la Lanterne du coteau de la Loire (seul reste datant du XVe siècle du château du seigneur de Rochecorbon) au sud de l’église Notre-Dame de Rochecorbon et à l’Est de l’église Saint-Georges, etc., et l’Ile aux Vaches, les Justices, Saint-Pierre-des-Corps et la Ville-aux-Dames, juste en face, de l’autre côté du monde ligérien… Lit gère rien… Et, entre l’église Saint-Georges-sur-Loire de Rochecorbon, celle de Notre-Dame du même lieu, et l’église Notre-Dame de la Ville-aux-Dames ?
La Loi rrrrr…. œufs !
Quand à Saint-Georges-sur-Cher en face de Chisseaux et de Chissay-en-Touraine, on peut passer à la faune-éthique ?
Entre Chie sceaux, chie sots et Saint-Georges-sur-Cher, ma chère ? Ma chair ?
Quant à l’église Saint-Georges de Louestault et son Pont Barry, sa Roche-Martel, sa Haye Martin, sa Forteresse, etc. ? Comment les prononcez-vous ?
Louestault, Loup est hault, Loup est tôt, loué taux…
Article de l’inventaire : les cartes, la liste et les liens…
Cliquez sur la carte pour la faire apparaître dans une autre fenêtre.
Les églises Saint-Georges dans le diocèse de Tours et aux environs
Carte Nicolas Huron
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Partons à l’aventure linguistique de la toponymie avant de partir à l’aventure sur le terrain ou faites les deux à la foi…
Vous pouvez tout redécouvrir sur cartes et avec Géoportail !
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L’originalité culturelle de la Touraine
La douceur tourangelle, royale, est forcément associée à une dureté élégante, polie mais ferme. Cela se rencontre dans la toponymie et les aménagements défensifs anciens, comme les églises Saint-Georges et leur environnement, mais aussi dans le caractère souvent naturel de ses défenses, qui peuvent accessoirement remplir les réserves de salaisons, les faisselles des fromages de chèvres, les bocaux de confiture, les sacs de poires tapées et autres friandises, ou les conserves sucrées-salées, ou un Charles VII, et la plus belle femme du monde, initiatrice de la mode et de l’élégance et de notre richesse culturelle…
Les grands axes, sauf la Loire, avec Saint-Georges-sur-Loire, le Cher, avec Saint-Georges-sur-Cher, et les voies vers le Mans, avec l’église Saint-Georges de Louestault, et Poitiers, avec l’église Saint-Georges de la Haye Descartes, sont dépourvues d’églises Saint-Georges. La frontière avec l’Anjou en est dépourvue et même profondément dans l’Anjou. Celle avec la Brenne, la Champagne-Berrichonne et le Berry aussi, où le grand axe de communication entre les deux provinces semble être le Cher.
A part Rochecorbon, à l’Orient et au nord de la ville, non loin du pont d’entrée de Tours, l’intérieur de la Touraine est dépourvue d’églises Saint-Georges.
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L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-Loire à Rochecorbon
Le nom de Rochecorbon provient du nom d’un seigneur du lieu qui prit sans doute lui-même le surnom de sa seigneurie, de Rupibus, des Roches, désignation des falaises du coteau de craie tuffeau surplombant la Loire et des grottes qui y sont creusées. Ce toponyme des Roches, comme surnom de lieu, est attesté vers le milieu du XIe siècle. Le nom de Rochecorbon, Rupes Corbonis en latin médiéval, est attesté à partir des XIIe et XIIIe siècles.
Autrefois la paroisse portait le nom de Vaunes (ou Vosnes, ou Vones), traduit par Vodanum phonétiquement avec une terminaison latine en 886 dans un acte de Charles le Gros. Ce nom, sans doute phonétiquement « vaux d’ânes » au moment de sa transcription latine et de l’ajout de sa terminaison, est associé au bourg où se situe l’église Notre-Dame.
L’expression Parochia de Vodano, qui est aussi une transcription-traduction latine de « paroisse de Vosnes », est attestée en 1225. Au XVe siècle, il était question de Notre-Dame-de-Vosnes, Vosnes-le-Crochet, alias Roche-Corbon au XVe et XVIe siècles.
L’étude du toponyme de Vaunes n’est pas vraiment avancée à ce jour, mais il est lié notamment à ces vaux, à ces vallons, au don, mais aussi, entre autres, au latin vadum, désignant des bas-fonds, une passe dangereuse et à une faune-éthique plus ou moins amusante : « veaux d’Anne », « Vaut d’ânes », etc., références notamment animalières et hébraïques, florilège typiquement médiéval que plus personne ne peut comprendre, entendre, ni saisir au bon.
L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-Loire à Rochecorbon (37, Indre-et-Loire, ancien diocèse de Tours) est située dans un vallon encaissé et placé sous le coteau qui est un véritable rempart en ce lieu. Ce petit vallon débouche sur le toponyme de l’Olivier, qui fait référence au Jardin des Oliviers, mais aussi à l’occupation romaine, culture qui n’a rien de local. On y trouve aujourd’hui Lulu Parc une aire de jeux pour enfants…
Une petite gorge… Un coupe-gorge ? Lois de l’attraction ?
Autrefois on disait : « Qui se ressemblent, s’assemblent… »
L’Olivier pourrait faire penser à l’haut livier, en référence au calcaire blanc du lieu qui s’y voit (voir mon étude d’inventaire des noms de lieux de Montlivault en Loir-et-Cher à ce propos), et au monde intermédiaire entre les livides, les morts, et les enfers d’une part, et les vivants de l’autre. D’autant que la craie, c’est de l’eau blanchâtre, lactée… à la base.
L’église Saint-Georges est aujourd’hui visiblement romane, en partie troglodyte, sa part d’ombre, qui elle est sans doute paléochrétienne.
Sur le plateau, existe Château Rosnay, la Choltière, Mosny, Châtenay… Au fond du vallon la Vinetterie.
Cette église assure la protection de la rive nord de la Loire non loin de la ville de Tours. Le lieu-dit se situe au sud du paramétrage militaire de Monnaie, tout près de celui de Nouzilly, et de Parçay-Meslay. Il est une déviation de la route de Paris à Tours, via un précipice sur la Loire…
Cette petite église se trouve à quelques centaines de mètres de la célébrissime abbaye martinienne de Marmoutier.
Allez-y voir la toponymie (sur le cadastre ancien ou sur Géoportail),
c’est à attraper froid dans le dos…
Chatenay, Montgouverne, la Lanterne, Saint-Roch, Château Chevrier, les Bâtonneries, Touvoie, la Gâtinière, Château des Basses-Rivières, La Garenne des Cartes, les Armuseries, etc.
A Château Chevrier les archéologues ont découvert un oppidum, de l’âge du fer et de l’époque augustéenne, défendu au nord par un vallum de 300 mètres de long et de 7 mètres de large, autrefois tenu par deux murs de pierres sèches parallèles, et renforcé par un fossé à l’avant. Ce plateau comportait en plus un castrum.
La seigneurie de Rochecorbon était celle d’un chevalier, personnage rare et puissant au Moyen Age. Celui-ci était un des seuls présents sur la rive droite de la Loire jusqu’à la frontière avec le diocèse de Chartres. De l’autre côté, il y avait le comte d’Amboise qui en était aussi un, chevalier, miles en latin médiéval. Les autres seigneuries nobiliaires n’étaient, généralement, occupées que par ses vassaux et ceux du comte d’Amboise, des écuyers, armiger en latin médiéval.
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L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-Cher
L’église Saint-Georges de Saint-Georges-sur-Cher (41, Loir-et-Cher, ancien diocèse de Tours) est située sur la rive sud du Cher, en aval de Montrichard, point fort du diocèse de Tours, en limite des diocèses de Chartres et d’Orléans et non loin de la limite avec celle de Bourges.
Montrichard avait sans doute son pont gallo-romain sur le Cher, pont servant en fait au diocèse de Chartres, voire à celui d’Orléans. La grande voie vient de Pontlevoy ou y va. Le nom de Pontlevoy provient peut-être du fait que sa fortune gallo-romaine et son profit provenait de l’ouvrage situé peut-être sur le Cher face à l’actuel Montrichard, sans doute un lieu dédié pour attendre que le “pont levoit”. Rappelons ici, que l’autoroute qui passe à Blois sur la Beauce s’appelle l’Aquitaine y compris au péage de Monnaie.
Saint-Georges-sur-Cher, point de renfort militaire équestre, a été renforcé à l’ouest, aussi sur la rive sud du Cher, sans doute vers la fin du IVe siècle ou au début du Ve siècle, avec Francueil (37, Indre-et-Loire), dont le toponyme semble indiquer une colonie de surveillance franque, œil germain allié présumé prélevé sur la frontière belge habitué à faire face à sa propre Germanie barbare. Ces deux installations militaires champêtres sont situés entre les deux ponts importants sur le Cher de Bléré (37) et de Montrichard (41), ouvrages de deux voies menant à Loches et à son carrefour de surveillance de la partie sud-est de la Touraine.
Le renfort équestre pour la défense du pont de Montrichard est décalé vers le Berry car on sait en Touraine que les problèmes viennent généralement de là. C’est renseigné à Mareuil-sur-Cher (41, Loir-et-Cher) en plein sur la frontière (voir mon étude de l’église Saint-Martin de Mareuil-sur-Cher, ainsi que mon étude d’inventaire sur les noms de lieux de cette commune).
Saint-Georges-sur-Cher est situé également en aval de Thésée, paroisse qui appartenait au diocèse de Chartres. Ses grands bâtiments gallo-romains des Maselles et son église Saint-Georges sont aussi situés entre deux ponts importants : Montrichard et Saint-Aignan.
La notion de frontière est accentuée par l’église Saint-Saturnin de Chissay-en-Touraine juste en face sur la rive nord du Cher (voir mon étude sur le sujet).
Saint-Georges-sur-Cher a pris peut-être ce nom car le toponyme le Port commençait peut-être à se voir comme Leu Porc pour la population locale subissant l’esclavagisme et la cruauté sadique du Romain local, le loup qui a pour synonyme Leu. C’est sans doute, comme on peut le voir à travers les constats géographiques établis dans mes articles précédents, une tempérance de l’autorité impériale. Cette tempérance tint sans doute jusqu’à ce que Francueil et sa milice franque fasse son apparition quelques décennies plus tard.
Saint-Georges-sur-Cher semble appartenir à une ancienne circonscription démembrée, dont les limites se devinent avec les tracés des anciennes paroisses, comprenant Epeigné-sur-Dême (37), Céré-la-Ronde (37), Angé (41), Saint-Julien-de-Chédon (41), Faverolles-sur-Cher (41), Chissay-en-Touraine (37), Montrichard (37), et peut-être Lalleu (41 ; aujourd’hui sur Pontlevoy), et Bourré.
Saint-Georges-sur-Cher est placée comme l’église Saint-Georges de Villentrois, dans le diocèse de Bourges, sur la rive sud du Cher, non loin de l’entrée de ce diocèse.
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L’église Saint-Georges de la Haye-Descartes
L’église Saint-Georges de la Haye-Descartes (37, Indre-et-Loire, ancien diocèse de Tours) se situe sur un pont sur la Creuse, sur une voie entre Loches et Poitiers, via Châtellerault. Elle est placée sur la limite des deux diocèses. Sur cette route vers Poitiers, on trouve ensuite le Poteau Rouge, les Podevins et Saint-Sulpice, puis Dangé-Saint-Romain. Ce doit être une plaisanterie ?
Le toponyme contemporain républicain de Descartes évoque aujourd’hui notamment le contrôle des cartes, carta en latin, des documents écrits, le fait de les sortir ou de les changer pour qu’ils correspondent à la circonscription de Touraine ou à celle du Poitou. Ce qui est une plaisanterie assez cocasse puisque ce bourg a longtemps été une célèbre cité papetière, que son nom n’existe que depuis la Révolution française républicaine et que ce bourg militaire de frontière portait autrefois le nom de la Haye, haies qui sont souvent un dispositif militaire de frontière, comme la Haie du Roy à Herbault ou la Haie de Château-Renault à Françay en frontière entre l’ancien diocèse de Tours et l’ancien diocèse de Chartres. Les Francs transformaient ces haies en abattis infranchissables en cas de besoin
L’église Saint-Georges de la Haie, Haya en latin médiéval, apparaît comme un renfort du passage entre Port-de-Piles, face au Corps de Gardes de la Celle-Saint-Avant, entrée du diocèse de Poitiers, qui apparaît comme un cul de sac, une nasse, et Dangé-Saint-Romain point ultime du diocèse de Tours sur la Vienne, bord de cette nasse.
Ha ya ya yeux ! Hue dada !
Le toponyme de Saint-Rémy-sur-Creuse indique la présence d’un très ancien baptistère tout proche, comme le lieu-dit Saint-Jacques de l’autre côté du pont et de cette frontière antique.
Il y a, ya, ya, las là, oh haut, du lourd historiquement…
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L’église Saint-Georges de Faye-la-Vineuse
L’église Saint-Georges de Faye-la-Vineuse (37, Indre-et-Loire, ancien diocèse de Poitiers), se situe en retrait derrière Razines, et en retrait de la frontière avec le diocèse de Tours marquée en cet endroit par Braslou (où il semble exister une petite centuriation romaine un peu allongée ; voir mon étude d’inventaire des noms de lieux de Braslou), faisant référence à Rome mais aussi à bien d’autres références, et par Marigny-Marmande, faisant référence notamment à un grand incendie et à un grand mandat ou à une grande dévoration, vision infernale tempérée par son église Saint-Vincent, dédiée au patron des vignerons et non des assassins.
Cela mériterait, surtout si proche de Richelieu, une enquête bien plus approfondie, encore faudrait-il savoir si l’on doit prononcer “fais la vineuse”, “fée la vineuse”, ou “faille la vineuse”, “fais aïe la vineuse”, ou “fait haï, l’avis ne-use…” Seuls les habitants du lieu vous donneront la bonne réponse.
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L’église Saint-Georges de Louestault
L’église Saint-Georges de Louestault (37, Indre-et-Loire, ancien diocèse de Tours) qui se prononce “Louétau”, se situe en frontière avec le diocèse du Mans à l’ouest de Marray qui forme la frontière avec le diocèse de Chartres. Elle se situe sur une grande route du Mans à Tours, au sud de Chemillé-sur-Dême dont le nom rappelle la dite voie.
Le toponyme de Louestault fait référence au loup noir, le Romain, exprimé peut-être ici en diminutif féminin avec une terminaison masculine faisant appel notamment à un autel sacrificiel. Le “tôt” faisant phonétiquement référence à l’Asie, au Levant, à l’Orient, aux Germains et aux Turcs.
Il fait aussi peut-être encore référence à la Bande noire des spéculateurs fonciers tourangeaux… bien connue des historiens spécialistes de l’histoire contemporaine révolutionnaire républicaine et sans doute aussi des historiens de l’Antiquité esclavagiste romaine. Le “taux” faisant référence à la taxe ou à leur préoccupation, avant destruction…
Sans parler du hault et du -ault… typiquement local…
Altare ? Halte arrêt !
Elle fait partie d’un groupe de plusieurs églises Saint-Georges qui encadre une industrie métallurgique antique d’importance stratégique qui explique l’avancée du diocèse de Chartres dans cette partie nord de la Touraine.
Cette avancée du diocèse de Chartres au nord de la Touraine comprenait la Ferrière qui en rappelle l’industrie, Monthodon, Authon et Prunay-Cassereau, sachant qu’il n’y a pas de minerai de fer, après Saint-Amand-Longpré, où commence la Petite Beauce.
Le maréchal a bien besoin de fers à chevaux pour ses cavaliers,
et le laboureur de son soc pour ces révélations…
Les toponymes militaires aux environs de Louestault sont nombreux et le Pont Barry semble être un point militaire anciennement important. Sur la commune, on trouve la Roche-Martel, Haye Martin, la Forteresse, le Plessis, la Garderie, le Marga, les Châtelliers, etc.
L’église Saint-Georges de Louestault (37, Indre-et-Loire)
Photos Nicolas Huron
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et sa maçonnerie romane avec son grès ferrugineux en tâches de rousseur
Photos Nicolas Huron
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La frontière du diocèse du Mans… en Loir-et-Cher
Ainsi, dans le diocèse du Mans, dans la province de Tours, vis à vis de celle de Sens, non loin de cette avancée frontalière, nous trouvons historiquement l’église Saint-Georges des Essarts et l’abbaye Saint-Georges-du-Bois (détruite par la République) sur la commune de Saint-Martin-des-Bois (pour le charbon de bois), et l’église Saint-Georges de Villierfaux, point le plus avancée de cette frontière…
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La frontière avec le diocèse de Chartres… en Loir-et-Cher
Ainsi, dans le diocèse de Chartres, dans la province de Sens, de part et d’autre de l’entrée de cette avancée frontalière métallurgique, nous trouvons, Vendôme et Gombergean et leur église Saint-Georges.
L’église collégiale Saint-Georges de Vendôme (détruite par la République), installée en surveillance de renfort sur l’éperon du château de cette ville, est à mettre en rapport avec les arènes gallo-romaines d’Areines (41, Loir-et-Cher) installées non loin, sur les bords du Loir, ainsi qu’avec les ruines de la grande villa gallo-romaine de Naveil à Tourteline, en rapport avec les anciens ponts du Gué de Villa sur le Loir.
L’église Saint-Georges de Gombergean, est, elle, à mettre en rapport avec le commandement romain de Jussé (Herbault, 41, Loir-et-Cher) contrôlant l’entrée dans le diocèse de Chartres (voir mon étude d’inventaire sur les noms de lieux d’Herbault à ce sujet).
Il apparaît comme le gond de la porte de Saint-Amand-Longpré, donnant sur l’aire métallurgique commençant à Prunay-Casserau et Authon, et dont la serrure est l’église Notre-Dame de Huisseau-en-Beauce, qui ferme cet huis sot frontalier au nord et qui survivait par ce qui passait cette porte.
Humour gallo-romain et mérovingien de Petite Beauce…
prélude à un drame planétaire en ce plat net,
terre à cheval sur le Perche et la Beauce ?
Hue ! Eue !
L’église Saint-Georges de Gombergean (41, Loir-et-Cher),
gond de la porte de Saint-Amand-Longpré, donnant sur l’aire métallurgique locale.
Photo Nicolas Huron
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Avec Vendôme et Gombergean, nous avons là aussi un doublé digne de Néris-les-Bains et Désertines, ou bien de celui de Bourbon-l’Archambault et de Couzon, par principe d’obéissance et de surveillance de l’autorité locale par l’Empire.
ROME, RRRrrr’hommes : des pains dans la gueule et des jeux dans les mirettes,
la carotte et le bâton… sans doute pour deux trous du c…
Les deux lieux ayant les mêmes fonctions selon les goûts chevaleresques.
Ah, « ta gada ta gada… »
Cette frontière étant également renforcée près de la Loire par l’église de Saint-Georges de Blémars (détruite par la République) située autrefois à Vauliart, près de Seillac, qui est à mettre en rapport avec les nombreux vestiges gallo-romains de Chouzy-sur-Cisse. On trouve aussi la chapelle Saint-Georges-de-Villeneuve située autrefois à l’ouest de Blois, sans doute à mettre en rapport avec les Ponts Chartrains. Notons que Blois a la réputation, depuis Victor Hugo, d’avoir la forme d’un théâtre avec vue sur la Loire.
Table des matières de mon enquête sur les toponymes Saint-Georges.
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Et bientôt l’Anjou…
Prochaine étape : la curiosité de la spécificité régionale de l’Anjou…
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